GESTION DE MATHS FLASH (6)

 

Orthogonalité de deux vecteurs - Première partie

 

1- Ce que je dois connaître

Notation d’un vecteur (Rappels)

 

Il existe au moins un couple et un seul de nombres réels (X , Y) tel que :

C'est une égalité vectorielle.

 

Exemple :

 

Tout vecteur dont X est différent de 0 et Y est nulle a son support ou sa direction parallèle à l’axe des abscisses.

Tout vecteur dont Y est différent de 0 et X est nulle a son support ou sa direction parallèle à l’axe des ordonnées.

 

 

Egalité de deux vecteurs

Propriétés

 

Module d’un vecteur

 

On a :

 

Orthogonalité de deux vecteurs 

 

En Seconde, on admettra ce théorème sans démonstration.

 

Exemple :

 

Conséquence

Dans un repère orthonormal, deux droites (d) et (d') d'équations réduites respectives y = ax + b et
y = a'x + b', avec a et a' nombres réels différents de 0, sont orthogonales si et seulement si a . a' = –1.

Démonstration

 

 

2- Je m’entraîne

Solution

 

Solution

Ainsi, on a :

Conclusion

 

Solution

 

Solution

Soit M (x , y) un point quelconque du repère.



L’équation de (d) est donc :

x – 4y – 21 = 0

 

 

Solution

 

Application

(d) : 2x + 3y – 5 = 0, avec u = +2 et v = +3

 

 

Solution

 

 

Solution

 

 

 

Solution

xO + 5yO – 1 = (0) + 5(0) – 1 = –1, différent de 0 ; le coordonnées de O ne vérifiant pas l’équation de (d), O n’appartient pas à (d).

 

Soit (D) la perpendiculaire à (d), abaissée de O. Soit H l’intersection de (D) et (d).

Par définition, OH sera la distance de O à (d).

Pour calculer OH, il suffit de trouver les coordonnées de H puis d’appliquer la formule donnant OH2.

 

Trouvons d’abord l’équation de (D).

L’équation de (D) est donc :

5x – y = 0

 

Trouvons les coordonnées de H.

H étant l’intersection de (d) et (D), ses coordonnées xH et yH doivent vérifier simultanément l’équation de (d) et celle de (D).

Donc on devra avoir le système :

Le déterminant de Cramer est :

Ce déterminant étant différent de 0, le système admet une solution

unique (x0 , y0) telle que x0 et y0 réels.

Donc, les coordonnées de H sont :

 

Calcul de la distance OH.

On a :

 

 

Solution

Or, (m2 + 11) est strictement positive quelle que soit la valeur donnée au paramètre réel m.

Donc, il n’existe aucun réel m tel que XX' + YY' = 0 ou encore tel que (AC) est orthogonale à (CB).

 

 

Orthogonalité de deux vecteurs - Deuxième partie

 

Solution

Pour que les points A, B et C soient trois des sommets d’un carré de côté AB il suffit que l’on ait :

 

 

 

On devra donc résoudre cette dernière équation.

n2 + 6n est le début du carré parfait (a + b)2, ave a = n et 2ab = 6n.

Ceci donne a = n et ab = 3n ; donc a = n et b = 3.

Ainsi, (n + 3)2 = n2 + 6n + 9 donne n2 + 6n = (n + 3)2 – 9.

En remplaçant dans l’équation (n2 + 6n + 8 = 0), (n2 + 6n) par son égale (n + 3)2 – 9, on obtient :

(n + 3)2 – 9 + 8 = 0 ou (n + 3)2 – 1 = 0

On reconnaît la forme A2 – B2 du premier membre ; donc :

[(n + 3) + 1][(n + 3) – 1] = 0 ou

(n + 4)(n + 2) = 0 ou

(n = – 4 ou n = – 2)

Pour n = – 4, m = –2n – 4 = – 2(– 4) – 4 = + 8 – 4 = + 4.

Pour n = – 2, m = –2n – 4 = – 2(– 2) – 4 = + 4 – 4 = 0.

 

Conclusion :

Pour que les points A, B et C soient trois des sommets d’un carré de côté [AB] il suffit que l’on ait :

(m = + 4 et n = – 4) ou (m = 0 et n = – 2)

 

 

 

Médiatrice d’un segment

Solution

La médiatrice (D) de [AB] est orthogonale à (AB) et contient le milieu M de [AB].

On sait que :

 

 

Soit P(x , y) un point quelconque du repère.

 

 

L’équation de (D) est donc :

2x + 4y + 13 = 0

 

 

Solution

 

 

(ABDC) ayant deux côtés opposés, [AB] et [DC], parallèles et de même longueur, est un parallélogramme.

 

 

Orthogonalité de deux vecteurs - Troisième partie

 

Symétries centrale et  axiale

1-

Donne la nature de R.

Pour la suite on notera R par S(y’y).

2-

Explicite S(x’x).

3-

On pose SO la symétrie centrale de centre l’origine O du repère.

Donne les équations qui explicitent SO.

4-

On donne la droite (d) d’équation : 2x + 3y + 1 = 0.

Détermine l’équation de (I), symétrique de la droite (d), dans SO.

Détermine l’équation de (J), symétrique de la droite (d), dans S(x’x).

Détermine l’équation de (K), symétrique de la droite (d), dans S(y’y).

Solution

1-

X = xM’ – xM  = x’ – x = (–x) – x = –2x

Y = yM’ – yM = y’ – y = y – y = 0

 

(–2x)(0) + (0)(+1) = 0 ; donc (MM’) est orthogonale au support de j, donc  à (y’Oy).

 

Soit W milieu de [MM’].

 

On sait que :

W ayant ainsi une abscisse nulle, appartient à l’axe des ordonnées (y’Oy).

Par conséquent (y’Oy) coupe [MM’] en son milieu W.

Conclusion :

(MM’) étant orthogonale à (y’Oy) et (y’Oy) coupant [MM’] en son milieu W, (y’Oy) est médiatrice de [MM’] et R est la symétrie axiale d’axe (y’Oy).

Pour la suite, R sera notée S(y’y).

 

2-

S(x’x) sera la symétrie axiale d’axe (x’Ox).

A tout point M(x , y) elle applique le point M’(x’ = x et y’ = –y).

 

3-

La symétrie centrale, SO,  de centre O, origine du repère, applique à tout point M(x , y), le point

M’(x’ = –x et y’ = –y).

 

4-

On donne la droite (d) d’équation : 2x + 3y + 1 = 0.

Pour tout point M(x , y) appartenant à (d), son image par SO est le point M’(x’ , y’) tel que

x’ = –x et y’ = –y.

Donc x = –x’ et y = –y’.

En remplaçant dans l’équation 2x + 3y + 1 = 0, x et y par leurs égales –x’ et –y’, on obtient :

 

2(–x’) + 3(–y’) + 1 = 0 ou –2x’ – 3y’ + 1 = 0 ou

2x’+ 3y’ – 1 = 0

L’équation de (I), symétrique de la droite (d) dans SO, est donc :

2x + 3y – 1 = 0.

 

Pour tout point M(x , y) appartenant à (d), son image par S(x’x) est le point M’(x’ , y’) tel que

x’ = x et y’ = –y.

Donc x = x’ et y = –y’.

En remplaçant dans l’équation 2x + 3y + 1 = 0, x et y par leurs égales x’ et –y’, on obtient :

2(x’) + 3(–y’) + 1 = 0 ou 2x’ – 3y’ + 1 = 0

L’équation de (J), symétrique de la droite (d) dans S(x’x), est donc : 2x – 3y + 1 = 0.


Pour tout point M(x , y) appartenant à (d), son image par S(y’y) est le point M’(x’ , y’) tel que

x’ = –x et y’ = y.

Donc x = –x’ et y = y’.

En remplaçant dans l’équation 2x + 3y + 1 = 0, x et y par leurs égales –x’ et y’, on obtient :

2(–x’) + 3(y’) + 1 = 0 ou –2x’ + 3y’ + 1 = 0 ou 2x’ – 3y’ – 1 = 0

L’équation de (K), symétrique de la droite (d) dans S(y’y), est donc : 2x – 3y – 1 = 0.

 

Fonctions numériques (généralités)

Rappels et définitions

On donne deux ensembles quelconques E et F. Les objets qui les constituent sont appelés éléments.

Une
relation f de E vers F est une correspondance liant des éléments de E à des éléments de F.
E sera appelé
ensemble de départ ou source et F, ensemble d'arrivée ou but.

Si l'élément x de E est lié, par f, à un élément y de F, alors on dira que y est
l'image de x par f; quant à x, il sera l'antécédent de y par f.

La partie de F composée de tous les éléments qui sont images d'éléments de E par f sera notée
Imf.


 

Une relation f de E vers F sera dite application de E dans F si et seulement si tout élément de la source E possède par f une image et une seule dans le but F.

Ainsi, il suffit qu'i y ait un élément de E ne possédant aucune image par f dans F pour que f ne soit pas une application.

Comme aussi il suffit qu'il y ait un élément de E possédant plus d'une image par f dans F pour que f ne soit pas une application.

Dans le cas particulier où E = F, alors on dira que f est une application dans E ou dans F.

Une
fonction réelle d'une variable réelle, notée f, est une application d'une partie E de R dans R.
Ici, R est l'ensemble de nombres réels.

La partie E de R sera appelée
domaine de définition de f et notée Dom(f).

Souvent une fonction réelle d'une variable réelle sera simplement appelée
fonction numérique
.

Si x est un élément de Dom(f) et y son image par f dans R, alors on écrira :

y = f(x) qui se lira :" y est l'image de x par f ".

Exemples :

La fonction réelle f de la variable réelle x définie par :


a pour domaine de définition Dom(f) = R {0}.

On remarque que l'élément 0 n'a aucune image par f puisque l'inverse de 0 n'existe pas.


La fonction réelle g de la variable réelle t définie par :



a pour domaine de définition Dom(g) = R+.

(ici, R+ désigne l'ensemble des nombres réels positifs)

On remarque que tout réel strictement négatif n'a aucune image par g puisque dans R la racine carrée d'un nombre strictement négatif n'existe pas.

 

 

Soit f une fonction réelle de la variable réelle x et soit Dom(f) son domaine de définition.

1-

On dira que f est
largement croissante sur Dom(f) si et seulement si :

Cette implication logique peut également s'écrire :



ou encore, puisque x et x' sont différents, c'est-à-dire (x – x') différent de 0,


2-

On dira que f est
strictement croissante sur Dom(f) si et seulement si :

Cette implication logique peut également s'écrire :



ou encore, puisque x et x' sont différents, c'est-à-dire (x – x') différent de 0,



3-

On dira que f est
largement décroissante sur Dom(f) si et seulement si :

Cette implication logique peut également s'écrire :



ou encore, puisque x et x' sont différents, c'est-à-dire  (x – x') différent de 0,


4-

On dira que f est 
strictement décroissante sur Dom(f) si et seulement si
:

Cette implication logique peut également s'écrire :



ou encore, puisque x et x' sont différents, c'est-à-dire (x – x') différent de 0,


 

5-

On dira que f est 
constante sur Dom(f) si et seulement si :

Cette implication logique peut également s'écrire :

 

Une fonction réelle d'une variable réelle sera dite monotone au sens large sur son domaine de définition si et seulement si elle est largement croissante ou largement décroissante sur ce domaine.

Elle sera dite
strictement monotone sur son domaine de définition si et seulement si elle est strictement croissante ou strictement décroissante sur ce domaine.

 

Conclusion

Pour démontrer qu'une fonction réelle d'une variable réelle est strictement croissante (resp. largement croissante) sur son domaine de définition, il suffit de démontrer que le rapport :



est strictement positif (resp. largement positif) sur ce domaine.

Pour démontrer qu'une fonction réelle d'une variable réelle est strictement décroissante (resp. largement décroissante) sur son domaine de définition, il suffit de démontrer que le rapport :

est strictement négatif (resp. largement négatif) sur ce domaine.

Pour démontrer qu'une fonction réelle d'une variable réelle est 
constante sur son domaine de définition, il suffit de démontrer que le rapport :



est 
nul sur ce domaine.

 

Exercices

1-

On donne la fonction numérique f définie par :

On demande d'expliciter son domaine de définition.

Solution

Le dénominateur ne pouvant s'annuler et la racine carrée d'un nombre réel négatif n'existant pas, le domaine de définition de f est l'ensemble des nombres réels strictement positifs, noté R*+.

Ainsi Dom(f) = R*+

 

2-

On donne la fonction numérique g définie par :



On demande d'expliciter son domaine de définition.

Solution

Pour les mêmes raisons que ci-dessus, le domaine de définition de g est l'ensemble des nombres réels x tels que : 1 – x > 0


La résolution de cette inéquation en x donne x < 1.



On remarque que les " dents " des crochets sont dirigées vers l'extérieur de l'intervalle, ceci pour préciser que la valeur 1 et moins l'infini sont des valeurs exclues du domaine de définition de g.


3-

On donne la fonction numérique h définie par :

h(t) = t2  

On demande d'expliciter son domaine de définition et d'étudier ses variations sur ce domaine.

Solution


Soient t et t' deux réels différents, quelconques. On a donc (t – t') différent de 0.

Formons le rapport :

On écrit :

(t – t') étant non nul, on peut simplifier par (t – t').

On obtient :



Ainsi, on a les résultats suivants :






(ici, R- désigne l'ensemble des nombres réels largement négatifs et R+ ceux largement positifs)


4-

On donne la fonction numérique U définie par :



On demande d'expliciter son domaine de définition et d'étudier ses variations sur ce domaine.

Solution

La racine carrée d'un nombre réel strictement négatif n'existant pas, U n'est définie que pour les réels largement positifs; donc :


Soient x et x' deux réels différents, quelconques, appartenant à R+.

On a donc (x – x') différent de 0.

Formons le rapport :

On écrit :

(x – x') étant différent de 0, multiplions le numérateur et le dénominateur de cette dernière expression par le conjugué de l'expression :

On écrit :

Or (x – x') est différent de 0; nous pouvons donc simplifier par (x – x').

On obtient :



Ainsi,



Donc U est strictement croissante sur R+.

 

 

Les mesures dans deux triangles semblables

 

Rappel

 
Deux triangles (ABC) et (A'B'C') ont même forme ou sont dits semblables dans un quelconque des trois cas suivants :

1-
 
Deux au moins de leurs angles intérieurs ont des mesures égales :
 
Par exemple, les angles intérieurs en A et A' ont même mesure et les angles intérieurs en B et B' ont même mesure.

NB :
Les troisèmes angles le seront également puisque la somme des angles intérieurs est une constante égale à un plat (180°).

 

2-
 

Ils ont un angle intérieur de mesure égale compris entre deux côtés dont les longueurs sont respectivement proportionnelles :
 
Par exemple, les angles en A et A' ont même mesure et de plus, on a :

 

 
3-

Les longueurs de leurs côtés sont respectivement proportionnelles :


 
 
Ce sont les trois cas de similitude des triangles.
 
 
Ces trois cas de similitude sont des conditions nécessaires et suffisantes pour que deux triangles soient semblables.

Ainsi, pour démontrer que deux triangles ont même forme ou sont semblables, il suffit de démontrer qu'ils vérifient un quelconque de ces trois cas de similitude.
 
 
 
Propriétés

1-
 
Dans le triangle (ABC), soit [AH] la hauteur relative au côté [BC].
 
Son homologue, dans le triangle (A'B'C') semblable à (ABC), sera donc la hauteur [A'H'] relative au côté [B'C'].


 

Il en sera de même pour les autres hauteurs homologues.
 
Démonstration
 
Considérons les deux triangles rectangles (ABH) et (A'B'H'), rectangles en H et H'.

 

Comme (ABC) et (A'B'C') sont semblables, leurs angles intérieurs en B et B' ont même mesure. 

 

Donc (ABH) et (A'B'H') ont leurs angles aigus en B et B' de même mesure. De plus, leurs complémentaires, en A et A', dans ces deux triangles rectangles, ont également même mesure.
 
Ainsi, (ABH) et (A'B'H') ayant deux angles intérieurs de même mesure, sont semblables, ceci d'après un des trois cas de similitude des triangles.
 
A et A' étant homologues, B et B' également, H et H' également, nous avons donc :

 

La même démonstration sera utilisée pour les autre hauteurs homologues.

Nous dirons que dans deux triangles semblables, les longueurs de deux hauteurs homologues sont dans un rapport égal au rapport de similitude.



2-

Dans le triangle (ABC), soit [AM] la médiane relative au côté [BC]; M est donc milieu de [BC]. 
 

Son homologue, dans le triangle (A'B'C') semblable à (ABC), sera donc la médiane [A'M'] relative au côté [B'C'].



Il en sera de même pour les autres médianes homologues.

 

Démonstration

 

Considérons les deux triangles (AMB) et (A'M'B').

 

M et M' étant les milieux respectifs des côtés [BC] et [B'C'], nous avons :

Comme (ABC) et (A'B'C') sont semblables, nous avons :

 
Deux quantités égales à une même troisième sont égales; donc :

 
De plus, les angles intérieurs en B et B', dans les triangles semblables (ABC) et (A'B'C'), ont même mesure.
 
Ainsi, les triangles (AMB) et (A'M'B'), ayant un angle intérieur de mesure égale, compris entre deux côtés dont les longueurs sont respectivement proportionnelles, sont semblables, ceci d'après un des trois cas de similitude des triangles.
 
Ainsi, nous avons :

 

 

La même démonstration sera utilisée pour les autre médianes homologues.
 

Nous dirons que dans deux triangles semblables, les longueurs de deux médianes homologues sont sont dans un rapport égal au rapport de similitude.
 


3-

Soient P et P' respectivement les périmètres de (ABC) et de (A'B'C').


 

Démonstration

P '= A'B' + B'C' + A'C'

Or, (ABC) et (A'B'C') étant semblables, nous avons :

D'après une propriété des proportions, nous pouvons en déduire que :

Nous dirons que les périmètres de deux triangles semblables sont dans un rapport égal au rapport de similitude.

 
4-

Soient S et S' respectivement les aires des surfaces de (ABC) et de (A'B'C').

Démonstration

Soient [AH] la hauteur relative au côté [BC], dans (ABC) et [A'H'] la hauteur relative au côté [B'C'], dans (A'B'C'). [AH] et [A'H'] sont homologues dans les triangles semblables (ABC) et (A'B'C').

Remplaçons dans cette formule A'H' par son égale k.AH et B'C' par son égale k.BC; nous obtenons :

Nous dirons que les aires des surfaces de deux triangles semblables sont dans un rapport égal au carré du rapport de similitude.

 

 

 

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