GESTION DE MATHS FLASH (3)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Équation d'une droite et position relative de deux droites -3ème

Je retiens

Dans un repère orthonormal (x'x , y'y), d'origine O, la forme générale de l'équation d'une droite d non parallèle à x'x et à y'y est :

y = a x + b  avec a différent de zéro, étant nommé coefficient directeur de d ou encore pente de d.

Pour x nul, l'ordonnée y vaut b. d passe donc par le point A (0 ; b). b est donc l'ordonnée du point d'intersection A de d avec l'axe des ordonnées. On l'appelle également ordonnée à l'origine.

Soient dans ce même repère, deux droites d et d' (d et d' non parallèles à x'x et à y'y), d'équations respectives :

y = a x + b et y = a' x + b', avec a et a' différents de 0 et b différent de b'.

d et d' sont dites perpendiculaires si et seulement si le produit de leurs coefficients directeurs a et a' est égal à - 1, c'est-à-dire a . a' = - 1

d et d' sont dites parallèles si et seulement si leurs coefficients directeurs a et a' sont égaux, c'est-à-dire
a = a'

 

Cas particuliers

Soit un repère orthonormal (x'x , y'y), d'origine O.

L'ensemble des points M du plan de ce repère ayant leurs abscisses nulles est l'axe y'y des ordonnées.

L'ensemble des points N du plan de ce repère ayant leurs ordonnées nulles est l'axe x'x des abscisses.

Toute droite D parallèle à l'axe x'x des abscisses a pour équation de la forme y = a avec a constant.

Toute droite D' parallèle à l'axe y'y des ordonnées a pour équation de la forme x = b avec b constant.

 

 

Je m'entraîne

Soit un repère orthonormal (x'x , y'y), d'origine O.

Trouve l'équation de la droite d passant par les points A (-5 ; 2) et

B (4 ; -1).

Trouve l'équation de la droite d' passant par A et perpendiculaire à d.

On te donne le point M (0 ; 1) et la droite d"  pivotant autour de M et ayant pour équation y = mx + n, m étant un nombre quelconque différent de 0 et n étant un nombre quelconque.
 

Pour quelle valeur de m la droite d'' est :
parallèle à d ? perpendiculaire à d ?

 

Solution

La forme générale de l'équation de la droite d est y = ax + b.

A appartenant à d, ses coordonnées doivent donc vérifier l'équation de d et on peut écrire :

B appartenant à d, ses coordonnées doivent donc vérifier l'équation de d et on peut écrire :

 

On obtient ainsi le système d'équations à deux inconnues a et b :

En retranchant membre à membre, on élimine b et on trouve a; en effet :

L'équation de d est donc :

 

La forme générale de l'équation de la droite d' est y = kx + h.

A appartenant à d', ses coordonnées doivent donc vérifier l'équation de d' et on peut écrire :

d' étant perpendiculaire à d, le produit de son coefficient directeur k par celui de d doit être égal à -1; donc :

En remplaçant k par 3 dans la relation 2 = -5k + h, on trouve h :

L'équation de d' est donc :

L'équation de la droite d'' est y = mx + n.

M devant appartenir à d'', ses coordonnées doivent donc vérifier l'équation de cette dernière et on peut écrire :

L'équation de d'' s'écrit alors :

y = mx + 1

 

Soit un repère orthonormal (x'x , y'y), d'origine O.

On te donne deux droites d et d' d'équations respectives :
y = 2x + 5 et y = - x - 3

Dis pourquoi d et d' sont concourantes. Calcule alors les coordonnées de leur point d'intersection A.

Solution

d et d' ont des coefficients directeurs 2 et -1 différents; donc elles ne sont pas parallèles. Elles sont donc concourantes.

A appartenant à d, ses coordonnées doivent donc vérifier l'équation de d et on peut écrire :

A appartenant à d', ses coordonnées doivent donc vérifier l'équation de d' et on peut écrire :

Sa résolution donnera les coordonnées de A.

 

 

Soit un repère orthonormal (x'x , y'y), d'origine O.

On te donne la droite d d'équation y = x - 5.

Dis pourquoi le point A (- 1 ; 1) n'appartient pas à d. Trouve l'équation de la droite d' passant par A et perpendiculaire à d.

Trouve l'équation de la droite d'' passant par A et parallèle à d.

Solution

La formenérale de l'équation de la droite d' est y = ax + b.

A appartenant à d', ses coordonnées doivent donc vérifier l'équation de d' et on peut écrire :

d' devant être perpendiculaire à d, le produit de son coefficient directeur, a, par celui de d qui est 1, doit être égal à -1; donc : a . (1) = -1 ou a = -1.

En remplaçant dans -a + b = 1, a par sa valeur -1 on calcule b :

-(-1) + b = 1 ou 1 + b = 1 ou b = 0

L'équation de d' est donc y = -x + 0 ou y = -x.
d' est donc la seconde bissectrice du repère
.

La forme générale de l'équation de la droite d'' est y = wx + u.

A appartenant à d'', ses coordonnées doivent donc vérifier l'équation de d'' et on peut écrire :

 

d'' devant être parallèle à d, son coefficient directeur, w, doit être égal à celui de d, c'est-à-dire 1;
donc w = 1.

En remplaçant dans -w + u = 1, w par son égale 1, on trouve u :

-1 + u = 1 ou u = 1 + 1 = 2

L'équation de d'' est donc y = 1 . x + 2 ou y = x + 2.

 

 

distance et Pythagore dans un repère orthonormal

 

Je retiens


 

Je m'entraîne

On te donne les trois points C (0 ; 15), D (4 ; 0) et E (14 ; 11).
Le triangle (CDE) est-il équilatéral ?

Solution

On a :

 

 

 

 

Donc DE n'est pas égale à CD; le triangle (CDE) n'est donc pas équilatéral.

 

 


Le triangle (IJK) est-il un triangle rectangle ?

(ici on appliquera la formule donnée ci-dessus pour conclure si ce triangle
vérifie ou non la réciproque du théorème de Pythagore)

Solution

On a :

 

Ainsi, on a :

On sait que si le carré de la longueur d'un côté d'un triangle est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés, alors ce triangle est un triangle rectangle. C'est la réciproque du théorème de Pythagore.

Donc, le triangle (IJK) dont les longueurs vérifient la relation :

est un triangle rectangle.

Son angle droit est celui qui est opposé à son hypoténuse [IK]; donc son angle droit est en J.

 

Pythagore 3ème

On prend comme unité de mesure des longueurs le centimètre.

Solution

Soit un triangle rectangle (ABC), rectangle en A.

Soient a, b et c les longueurs respectives de son hypoténuse [BC] et de ses deux autres côtés.

Le théorème de Pythagore donne :

Il me faut donc trouver deux nombres entiers b et c tels que la somme de leurs carrés soit 13.

b = 2 et c = 3 satisfont cette condition.

Il suffit donc de construire, avec ma règle et mon compas, un triangle rectangle dont les côtés de l'angle droit aient pour longueurs 2 cm et 3 cm.

Construction

Je trace d'abord une droite (xy) sur laquelle je place un point A.

Du point A, avec une ouverture de compas quelconque, je trace de part et d'autre de A deux arcs de cercles qui coupent (xy) aux points M et N.

Donc par construction A est milieu de [MN].

Je dois maintenant construire la médiatrice de [MN], qui passant par A, sera une droite perpendiculaire à (xy).

Du point M, avec une ouverture de compas supérieure à la moitié de la longueur MN, je trace, de part et d'autre de (xy), deux arcs de cercle (m) et (n).
Du point N, avec la même ouverture de compas, je trace, de part et d'autre de (xy), deux autres arcs de cercle (m') et (n').

Ces quatre arcs de cercle se coupent deux à deux en deux points P et Q.

(PQ) sera donc la médiatrice de [MN].

J'ai donc finalement construis un angle droit qui est :

{[Ax) , [AP)}

Avec ma règle et une ouverture de compas égale à 2 cm et à partir de A, je place le point B sur [AP).

Avec ma règle, une ouverture de compas égale à 3 cm et à partir de A, je place le point C sur [Ax).

J'obtiens finalement le triangle rectangle (ABC), rectangle en A et recherché; en effet :

 

 

Coordonnées d'un vecteur et translation

Je retiens

 

Je m'entraîne

Solution

 

Conclusion

 

 

Solution

 

On place ensuite le point P d'abscisse -1 et d'ordonnée +2.

 

 

Place le point Q (2 ; -3).

Construis R et calcule ses coordonnées.

Solution

Placement de Q

Il suffit de mener la droite x = 2 parallèle à l'axe des ordonnées et la droite y = -3 parallèle à l'axe des abscisses. L'intersection de ces deux droites sera le point Q.

Construction de R

 

Or, je sais que deux vecteurs équipollents ou égaux ont leurs composantes scalaires, de même nom, égales; donc :

 

 

Une translation t transforme le point I (8 ; -1) en J (3 ; 2) . Calcule les coordonnées du vecteur qui définit t.

Solution

 

 

Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais; lesquels sont faux ?
La translation conserve les distances
La translation conserve les mesures d'angle
Il existe un point dont l'image par une translation quelconque lui soit égale
La translation conserve les mesures de surface

Solution

Tous les énoncés, à l'exclusion du troisième qui est faux, sont vrais.

 

 

 

identité remarquable

L'identité remarquable est un formidable outil entre les mains d'un élève de troisième. En effet il lui permet de résoudre des équations dont le degré par rapport à l'inconnue est supérieur à 1.

A titre d'exemple, résoudre les équations :

Solution

Résolution de l'équation :

 

Résolution de l'équation :

D'abord, l'inconnue étant X = cosa, je dois noter la condition que doit respecter X.

En effet, je sais que le cosinus d'une mesure d'angle doit être largement compris entre -1 et +1.

Donc X doit être largement comprise entre -1 et +1; j'écris :

Ayant posé X = cosa, l'équation s'écrit :

 

 

 

lieu géométrique d'un point mobile

On te donne un triangle (SBC) de sommet S et dont le côté [BC] est fixe.

S se déplace dans le plan tel que la mesure de l'angle au sommet S soit constamment égale à 120°.

Les deux bissectrices des angles intérieurs en B et en C se coupent au point W.

Quelle trajectoire décrit W lorsque S se déplace ?

Solution

Je calcule d'abord la mesure w de l'angle intérieur au sommet W, dans le triangle (WBC).

Si m et n sont respectivement les mesures des angles intérieurs en B et C dans le triangle (WBC), et sachant que la somme des mesures des angles intérieurs d'un triangle est égale à 180°, alors :

w + m + n = 180°

Or, [BW) est la bissectrice de l'angle intérieur en B, dans le triangle (SBC); donc, si b est la mesure de cet angle intérieur, alors :

De même, [CW) est la bissectrice de l'angle intérieur en C, dans le triangle (SBC); donc, si c est la mesure de cet angle intérieur, alors :

J'ai donc :

 

Or, dans le triangle (SBC), j'ai :

s + b + c = 180°, avec s = 120° étant la mesure de l'angle intérieur au sommet S.

Donc, b + c = 180° - s = 180° - 120° = 60°.

Le point W se déplace dans le plan du triangle (SBC) tel que l'angle intérieur au sommet W, dans le triangle (WBC), a une mesure constante égale à 150°; de plus les points B et C sont fixes.

Par conséquent, la trajectoire de W est un arc de cercle construit sur la corde fixe [BC], cette corde étant vue sous tout angle inscrit dans cet arc de cercle, de mesure constante égale à 150°.

Cette trajectoire sera appelée arc capable.

 

Construction de l'arc capable

Cet arc passant par W, B et C, est donc inclus dans le cercle circonscrit au triangle (WBC).

Par ailleurs, je sais que la tangente à ce cercle menée par C forme avec [CB) un angle dont la mesure est égale à 150°.

Ainsi, pour construire la trajectoire, je procède comme suit :

- Je construis la médiatrice (d) de [BC]

- Du point C, je mène la demi-droite [Cx) incluse dans le demi plan défini par la droite (BC) et ne contenant pas W, l'angle {[CB) , [Cx)} ayant pour mesure 150°

- L'intersection O de [Cx) et de (d) sera donc le centre du cercle circonscrit au triangle (WBC)

- Avec une ouvertrure de mon compas égale à OC, je trace ce cercle

- La trajectoire décrite par W sera donc l'arc capable (BWC)

une animation illustrant ce qu'est un arc capable

 

 

 

tu as dit translation ?

 

L'image de (F) par la symétrie centrale de centre O est (F'); celle de (F') par la symétrie centrale de centre O' (O et O' distincts) est (F").
Quelle est la transformation qui qui nous fait passer directement de (F) à (F") ?

Solution

Je nomme S la symétrie centrale de centre O et S' celle de centre O', O et O' étant distincts.

Si M est un point quelconque de (F), alors son image par S est le point M' tel que O est milieu de [MM'].

De plus, lorsque M décrit (F), M' décrit (F') image de (F) par la symétrie S.

L'image de M' par S' est le point M'' tel que O' est milieu de [M'M''].

De plus, lorsque M' décrit (F'), M'' décrit (F'') image de (F') par la symétrie S'.

Dans le triangle (MM'M''), on a :

O milieu de [MM'] et O' milieu de [M'M''].

Or, je sais que le segment joignant les milieux de deux côtés d'un triangle a son support parallèle au troisième côté et sa longueur égale à la moitié de celle de ce côté.

 

trouve l'erreur

Un élève a rédigé la démonstration suivante :

Trouve l'erreur commise.

Solution

L'erreur a été commise lors du passage de la sixième à la septième ligne.

En effet, l'égalité :

est logiquement équivalente à :

Cependant, cette dernière égalité ne peut pas impliquer :

 

 

ce qu'il ne faut jamais écrire ou faire au brevet

 
 
Les erreurs analysées qui suivent nous font sûrement perdre des points à l'épreuve de mathématiques, à savoir :

 

Simplifions par A...

Simplifier une expression par une quantité A sans se soucier de la condition portant sur A, à savoir :
A doit être différente de 0, est considéré comme un manque de rigueur.

Chaque fois que l'on a à simplifier par une quantité A, ne pas oublier d'expliciter préalablement la

condition : A différente de 0
.

 

 

La quantité sous le radical d'une racine carrée doit être toujours largement positive.
Manipuler des racines carrées sans avoir indiqué au préalable les valeurs de la variable x pour lesquelles la quantité sous le radical est largement positive est un manque de rigueur et est considéré comme une erreur.

Dans notre exemple, on devait indiquer préalablement aux calculs que (x - 2)(2x + 3) doit être largement positif, c'est-à-dire :

 



 



Il faudra remplacer la conjonction " et " par la disjonction " ou ".

On devait donc écrire :


 


a : mesure d'un angle aigu, en radian
cos (a) = k, avec k nombre
strictement inférieur à 0 ou strictement supérieur à + 1

Le résultat de ce calcul est faux. En effet la valeur du cosinus d'un angle aigu quelconque est toujours largement compris entre 0 et + 1.

 

 

 

On a l'inéquation :

Multiplions les deux membres par la quantité non nulle  x, on obtient :

Ce raisonnement manque de rigueur et ce procédé de calcul est faux.

En effet, on a multiplié les deux membres de l'inéquation par la quantité x sans se soucier du signe de x.

Si x est strictement négatif, alors le sens de l'inéquation change.

Ainsi, on devait écrire :




 

Je construis le triangle (ABC) sachant que les mesures géométriques de ses côtés sont :

AB = a, BC = b et AC = c     a > b > c

Manque de rigueur dans cet énoncé; effectivement, on devait d'abord poser la condition d'existence de ce triangle avant de procéder à sa construction, à savoir l'inégalité triangulaire : 

 





Je travaille dans l'ensemble N des nombres entiers naturels.
Je dois résoudre l'équation 2 x - 1 = 0.
J'ajoute aux deux membres l'opposé de - 1 qui est + 1; j'obtiens :
2x - 1 + 1 = 0 + 1   ou   2x = + 1
Je divise les deux membres de cette dernière équation par 2; j'obtiens :



Il y a erreur dans cette conclusion car tu as oublié que tu travailles dans l'ensemble N des nombres entiers naturels.



Conclusion :

Chaque fois que tu dois résoudre une équation, relis l'énoncé de ton problème pour vérifier que l'on n'a pas précisé l'ensemble dans lequel tu dois travailler.

Si aucune condition n'a été précisée, alors la résolution de l'équation se fait d'une manière générale.

Souvent aussi l'énoncé porte sur des inconnues à calculer et qui doivent vérifier des conditions particulières.

Par exemple, si l'inconnue à calculer est un nombre de personnes, alors on devine qu'un résultat décimal

tel que 3,45 ou négatif tel que - 5 n'a aucun sens.

 

 

 

Je manipule des  fractions en x telles que :



sans avoir indiqué préalablement les conditions que doivent vérifier les dénominateurs.

 

Ces manipulations sans avoir indiqué les conditions que doivent vérifier les dénominateurs est une erreur.

On sait que le dénominateur d'une fraction doit être toujours différent de 0.

Ainsi, la première expression n'a de sens que si (x - 1) est différent de 0; ce qui donne x différent de 1.

La seconde n'a de sens que si (3x + 1) est différent de 0; ce qui donne 3x différent de - 1 ou x différent de

Ainsi, avant tout calcul sur ces expressions, on devait poser la condition ou les conditions que doit satisfaire la variable.


 

 

 

Mon nom est Anna.

On me demande de résoudre, par l'équation, un problème.

Il s'agit de trouver le nombre d'enfants qui composent une famille donnée.

J'ai posé mon équation et je l'ai résolue; j'ai trouvé deux valeurs X = - 5 et X = 3 que j'ai soigneusement encadrées.

Ma réponse s'est arrêtée là, aucun commentaire de plus.

Un bon exemple de raisonnement à ne pas reproduire dans une épreuve de brevet.

Certes, Anna a réussi à résoudre son équation.

Mais il faut savoir qu'une équation mathématique est souvent neutre au regard des conditions réelles posées au départ dans l'énoncé.

Ici, la condition portée sur l'inconnue X  de notre équation est que la solution doit être un nombre entier naturel, car il s'agit d'enfants.

Anna devait donc, à la fin, exclure la valeur - 5 en justifiant.

 

Conclusion : méthode à suivre pour résoudre un problème, par l'équation.

1- lire l'énoncé

2- le relire, mais cette fois-ci en soulignant tous les passages pertinents, à savoir :

ceux permettant d'identifier l'inconnue et ceux indiquant les conditions que doit vérifier l'inconnue

3- Traduire en équation l'énoncé du problème

4- Résoudre l'équation; à cette étape on ne se soucie pas des conditions; toute notre attention doit être portée sur la résolution de l'équation

5- les solutions ( racines) de l'équation, trouvées, on doit vérifier si elles satisfont les conditions identifiées à l'étape 2.
Celles ne satisfaisant pas ces conditions seront exclues


 

 

 

Mon nom est Rémi.

J'ai réussi à résoudre, par l'équation, le problème suivant :

Georges, un père de famille a 35 ans. Martine, sa fille aînée a ...

Dans combien d'années
l'âge de ce père de famille sera-t-il le double de celui de sa fille ?

J'ai trouvé la racine de mon équation : - 4.

Ce nombre étant négatif, je l'ai exclu et j'ai déclaré que mon problème était impossible.
 

Rémi croit avoir réussi; malheureusement ce n'est pas le cas, car il n'a pas su interpréter la solution négative.

Le temps pouvant s'exprimer dans le passé, comme dans le présent ou le futur, la racine x = - 4 indique que l'âge du père était le double de celui de sa fille, il y à 4 ans de cela.


La vérification est facile : il suffit de retrancher 4 à chacun des deux âges et de constater que la condition a été déjà satisfaite (dans le passé).



 

 

Clémentine écrit :



La réponse est fausse.

Certes, le dénominateur doit être différent de 0.

Mais aussi la quantité se trouvant sous le radical doit être largement positive, car la racine carrée d'une quantité négative n'existe pas dans l'ensemble des nombres que l'on a appris.

Ce qui donne :



Donc finalement l'expression donnée n'a de sens que si x > 1.

 

 
 
 
a est un angle aigu.

Un élève, lors d'un calcul, trouve le résultat suivant :

1 + sina > 3

Cette inégalité est fausse.

En effet, on sait que le sinus d'un angle aigu est toujours largement compris entre 0 et 1.
 
c'est-à-dire :
 
 
Ainsi, en ajoutant 1 aux trois membres de cette double inégalité, on trouve un encadrement de la quantité 1 + sina :
 
 
Ce qui implique que la quantité 1 + sina ne peut être strictement supérieure à 3.

Conclusion :

Gardons toujours à l'esprit que quel que soit l'angle aigu, son sinus et son cosinus sont largement comprises entre 0 et 1, et quelle que soit la quantité K qu'on leur ajoute, le résultat est largement compris ente K et K + 1
 
 
 
 
 
 
Pour résoudre le système d'inéquations :
 


un élève écrit :
 
 

L'erreur commise, ici, est l'utilisation de la disjonction " ou "; en effet, la résolution d'une inéquation de ce type, consiste à trouver l'ensemble des solutions qui satisfont simultanément ( c'est-à-dire à la fois ) les deux inéquations.
 
Il fallait utiliser la conjonction " et "; on devait écrire :
 
 
 

 

 

 

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