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Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Première partie

Nombres complexes et transformations ponctuelles

 

 

1- Transformations ponctuelles

Généralités

Soit dans un plan (P) deus ensembles E et F de points.

Soit T une relation de E vers F.

T est appelée transformation ponctuelle si et seulement si elle est une application de E dans F.

Ainsi, tout point M de E a une image et une seule, M’, dans F.

M’ sera appelé antécédent de M par la transformation ponctuelle T.

On écrit T(M) = M’.

M et M’ sont dits homologues dans la transformation ponctuelle T.

 

Exemples :

La symétrie centrale de centre O est une transformation ponctuelle.

La symétrie axiale d’axe D est une transformation ponctuelle.

La rotation de centre O et d’angle de mesure a est une transformation ponctuelle.

L’homothétie de centre O et de rapport k (k réel différent de 0) est une transformation ponctuelle.

 

 

Si E = F, alors on dira que T est une transformation ponctuelle dans E.

Si de plus, tout point appartenant à F est antécédent d’un et d’un seul point  de E par T, alors on dit que T
est une
transformation ponctuelle bijective de E sur F.

 

Soit T une transformation ponctuelle dans E.

Un point de E est dit point invariant ou point double pour T si et seulement s’il est confondu avec son image.

 

E est dit invariant point par point par T si seulement si tout point M appartenant à E est invariant par T.

Exemple :

Dans la symétrie axiale d’axe D, D est invariant point par point.

 

E est dit globalement invariant par T si seulement si :

Exemple :

Soit une symétrie axiale d’axe D et soit une droite (d) perpendiculaire à D rencontrant cette dernière au point O.

Le seul point double de (d) par cette symétrie est le point O.
Tout autre point M de (d) différent de O a son image M’ par cette symétrie telle que M’ est différent de M.

Or, l’image de (d) par cette symétrie est (d).

Donc (d) est globalement invariante par cette symétrie.

 

 

Soit dans un plan une transformation ponctuelle dans E.

T est dite transformation identique ou identité si et seulement si tout point de E est confondu avec son image.

Généralement, on la note : IdE ou, s’il n’y a aucune confusion, elle peut se noter : Id.

 

Soient deux transformations ponctuelles T et T’ définies par :

T(E) = F et T’(F) = (F’)

L’application de E dans F’ définie comme suit :

est appelée application composée de E dans F’.

On la note T’ o  T qui se lit indifféremment «  T’ rond T » ou « T suivie de T’ ».

Ainsi, T’ o  T (M) = T’[T(M)] = T’(M’) = M’’.

 

Propriétés de la composition des transformations ponctuelles

De plus, T’ est bijective.

 

Les transformations ponctuelles remarquables
 

Symétrie centrale

On appelle symétrie centrale de centre O la transformation ponctuelle notée SO qui transforme  tout point
M de l’espace ou du plan en un point M’ de ce même espace ou plan tel que :

Par conséquent, O, M et M’ sont alignés et OM = OM’.

 

Le seul point double de SO est O.

 

Soit (d) une droite passant par O.

Tout point de (d) a son image par cette symétrie appartenant à (d) ; donc (d) est globalement invariante par SO.

La symétrie centrale conserve les longueurs de segments, donc les distances, les mesures d’angle, les mesures
de surface ou de volume ainsi que le parallélisme des droites
.

 

Symétrie axiale

On appelle symétrie axiale d’axe D la transformation ponctuelle notée SD qui transforme  tout point M du plan
en un point M’ de ce même plan tel que l’intersection de (MM’) et de D étant H :

Souvent la symétrie axiale est appelée également réflexion.

Tout point de D est invariant par SD .

Dans cette symétrie, D est invariante point par point.

 

Soit (d) une droite perpendiculaire à D.
Soit O l’intersection de (d) avec D.
Le seul point de (d) invariant par SD  est O.

Tout point de (d) différent de O a son image par cette symétrie appartenant à (d) ; donc (d) est globalement
invariante par SD
.

La symétrie axiale conserve les longueurs de segments, donc les distances, les mesures absolues d’angle
(on dit aussi les angles géométriques), les mesures de surface ainsi que le parallélisme des droites
.

Cependant, elle ne conserve pas les mesures d'angles orientés.

 

Translation

Toute translation de vecteur différent du vecteur nul n’admet aucun point invariant.

La translation conserve les longueurs de segments, donc les distances, les mesures d’angle, les mesures de
surface ou de volume ainsi que le parallélisme des droites
.

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Deuxième partie

Rotation dans un plan

On appelle rotation dans un plan ou rotation plane, de centre O et de mesure d’angle, en radian, égale à a,
a différent de zéro,
la transformation ponctuelle notée R(O , a) qui transforme  tout point M du plan en un
point M’ de ce même plan tel que :


Tout point du plan différent de O n’est pas invariant par R(O , a).

 

Soit un cercle de centre O et de rayon quelconque r.

Tout point de (O , r) a son image par R(O , a) appartenant à (O , r); donc le cercle (O , r) est globalement
invariant par cette rotation.

La rotation plane conserve les longueurs de segments, donc les distances, les mesures d’angle, les mesures de
surface ainsi que le parallélisme des droites
.

 

Isométrie et déplacement

Toute transformation ponctuelle du plan qui conserve les distances est appelée isométrie.

Deux figures homologues dans une isométrie sont dites figures isométriques.

Ainsi, les deux symétries centrale et axiale, la rotation et la translation sont toutes des isométries.

L'isométrie conserve les mesures absolues d’angle, les mesures de surface ainsi que le parallélisme des droites.

Toute transformation ponctuelle du plan qui conserve l'orientation des angles est appelée déplacement.

Dans un plan, les rotations et les translations sont des déplacements, alors que la symétrie axiale ne l'est
pas car elle ne conserve pas l'orientation des angles
; elle sera dite antidéplacement.

L’ensemble des rotations et des translations est dit ensemble des déplacements.

Généralement, on note D un déplacement.

 

Homothétie

On appelle homothétie dans l’espace ou dans le plan, de centre O et de rapport k (k réel différent de 0),
la transformation ponctuelle notée
H(O , k) qui transforme  tout point M de l’espace ou du plan en un
point M’ de ce même espace ou plan tel que :

Par conséquent, O, M et M’ sont alignés et OM’ = | k | . OM.

k est aussi appelé rapport d’homothétie.

 

Si k > 0 alors M et son image M’ sont du même côté par rapport à O.

H(O , k) est dite homothétie positive.

Si k < 0 alors M et son image M’ sont de part et d’autre de O.

H(O , k) est dite homothétie négative.

Si k = 1, l’homothétie se réduit à l’identité et tout point est invariant par cette homothétie.

 

Si k est différent de 1, le seul point invariant par H(O , k) est le centre O ; en effet, on a :

Comme k est différent de 1, (1 – k) est différent de 0 ; donc :

 

Soit (d) une droite passant par O.

Tout point de (d) a son image par l’homothétie H(O , k) appartenant à (d) ; donc (d) est globalement
invariante par H(O , k)
.

L’homothétie conserve les mesures d’angle ainsi que le parallélisme des droites.

Elle ne conserve pas les longueurs, les distances ainsi que les mesures de surface ou de volume.

 

Similitude plane

Soient dans un plan, une isométrie I et une homothétie H(O , k).

Les transformations composées I o H(O , k) et H(O , k) o I sont appelées similitudes planes.

Si I est un déplacement, alors la similitude est dite directe. Si I est un antidéplacement, alors la
similitude est dite indirecte.
Ainsi, si I est une rotation ou une translation, alors la similitude
I o H(O , k) ou H(O , k) o I
est directe.
Si I est une réflexion, alors la similitude I o H(O , k) ou H(O , k) o I est indirecte.

 

Une similitude plane directe est donc généralement :

- soit une homothétie suivie d’une rotation ou une rotation suivie d’une homothétie

- soit une homothétie suivie d’une translation ou une translation suivie d’une homothétie

 

Si k = 1, alors la similitude plane se réduit à un déplacement ou à un antidéplacement.
Dans le cas d'un déplacement, elle n’admettra qu’
un seul point double que si ce déplacement est
une rotation
 ; ce point double n’est autre que le centre de cette rotation.

 

Si k est différent de 1 et I est une rotation de mesure d’angle a (a donnée en radians) et dont le centre O est
le même que celui de l'homothétie, alors la similitude plane possède
un seul point invariant ou double : O
appelé
centre ou pôle de similitude ; k sera nommé rapport de similitude.

Deux objets homologues dans cette similitude sont dits semblables.

 

Si k est différent de 1 et de -1 et I est une translation alors la similitude plane se réduit à une homothétie
de rapport k
. Il reste à préciser son centre qui est l'unique point invariant ou double.

 

La similitude plane conserve les mesures absolues d’angle.

La similitude plane et directe conserve les mesures d’angle orienté.

La similitude plane, de rapport k différent de 1et de -1, ne conserve pas les distances ainsi que les mesures
de surface.

La similitude plane et directe, de rapport k égal à 1, conserve les mesures d’angle, les distances ainsi que
les mesures de surface
.

 

Inversion

On appelle inversion dans le plan (P), de pôle O et de puissance k, (k réel différent de 0), la transformation
ponctuelle notée
Inv(O , k) qui transforme tout point M  du plan (P) – {O} en un point M’ de ce même
plan tel que :

Remarque importante : l’inversion de pôle O est une transformation ponctuelle dans le plan privé de ce pôle.

 

Si (F’) est l’image d’un objet (F) par une inversion, alors (F’) est dite inverse de (F).

Si (F’) est l’inverse de (F), alors (F) est inverse de (F’) ; on dit aussi que (F) et (F’) sont inverses.

k étant un réel différent de 0 peut être strictement positif ou strictement négatif.

 

 

Si k est strictement négatif, alors Inv(O , k) n’admet aucun point double.


Soit (C) un cercle du plan, tel que
O n’appartient pas à (C).

Si k est égal à la puissance de O par rapport à (C), alors (C) est globalement invariant par Inv(O , k).

On rappelle que la puissance d’un point M par rapport à un cercle (C) de centre O et de rayon r est la
quantité réelle :

N et P étant les intersections de toute sécante à (C) passant par M ; d étant la distance de M au cercle,
c’est-à-dire d = MO.

Si M est à l’extérieur de (C) et si MA est une tangente à (C) menée de M (A est donc le point de tangence),
alors la puissance de M par rapport à (C) est égale à MA2 .

Dans ce cas, (D) étant une droite sécante quelconque menée de M et rencontrant (C) aux points N et P, on a :

 

Toute droite passant par le pôle d’inversion est globalement invariante.

 

Soit dans un plan (P) une inversion Inv(O , k).

Soient deux points M et N distincts appartenant à (P) – {O} et tels que M, N et O sont non alignés.

Si M’ et N’ sont respectivement les inverses de M et N par l’inversion Inv(O , k), alors M, N, M’, N’
sont cocycliques
, c’est-à-dire ils appartiennent à un même cercle.

 

L’inverse d’un cercle ne passant pas par le pôle d’inversion est un cercle.

L’inverse d’une droite qui ne passe pas par le pôle d’inversion est un cercle qui passe par ce pôle ;
réciproquement
, l’inverse d’un cercle qui
passe par le pôle d’inversion est une droite.

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Troisième partie

 

2- Interprétation géométrique d’un nombre complexe

Généralités

Un nombre complexe, noté généralement z est un couple de réels (x , y).

On écrit : z = x + i y

Le point M d'abscisse x et d'ordonnée y est appelé image de z.

z sera appelé affixe de M.

 

 

 

Premières conclusions :

 

A tout point M (x , y) du plan complexe correspond un nombre complexe et un seul z = x + iy, appelé affixe
de M
.


 

 

A tout nombre complexe z = x + iy correspond un point M et un seul, d’abscisse x et d’ordonnée y, appelé
image de z
.

 

 

Dorénavant, le repère plan précité sera appelé plan complexe.

 

On peut facilement établir les propriétés suivantes :

 

 

Propriétés des points images de nombres complexes particuliers

Les images de deux complexes opposés (a + bi) et  (– a – bi) sont symétriques dans la symétrie centrale
de centre O, origine du plan complexe.


Les images de deux complexes conjugués (a + bi) et  (a – bi) sont symétriques dans la symétrie axiale
d’axe, l’axe des abscisses.

On peut facilement démontrer les propriétés suivantes :

 

 

Images et vecteurs images de la somme z = z1 + z2 et de la différence z’ = z1 – z2

 

Affixe d’un vecteur d’origine M et d’extrémité N

Soient les points M et N d’affixes respectives zM et zN .

 

Produit d’un vecteur par un nombre complexe

 

Propriétés

 

Rapport complexe de deux vecteurs

 

On a :

 

Remarque1

Si A, B, C et D, avec C différent de D, sont quatre points du plan complexe, alors :

 

 

Remarque2

 

 

3- Notations trigonométrique et exponentielle d’un nombre complexe

Donc, z = x + i y.

On sait que x = r cos a et y = r sin a, avec x2 + y2 = r2 (cos2 a + sin2 a) = r2 .

Par conséquent, z = (r cos a) + i (r sin a) ou encore

z = r(cos a + i sin a).

C’est la notation trigonométrique d’un nombre complexe.

De plus, on a :

 


Par ailleurs, on a également :

z = r e a i

C’est la notation exponentielle d'un nombre complexe.

Cette notation rend très facile l'étude des transformations ponctuelles ainsi que la recherche de formules
trigonométriques ou le calcul trigonométrique.

Elle un donc un outil indispensable à tout élève de terminale scientifique ou technique.

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Quatrième partie

4- Application à la Géométrie

 

 

Les symétries

Symétrie centrale SO

On a vu précédemment que les points images de deux complexes opposés (a + bi) et (– a – bi) sont symétriques dans la symétrie centrale de centre O, origine du plan complexe.

Soit M(z) un point quelconque du plan complexe.

Donc SO (z) = – z.

 

La transformation ponctuelle transformant tout point M d’affixe z en un point M’ d’affixe z’ = – z est la symétrie centrale de centre O, origine du repère.

 

Symétrie centrale SW

Soit W un point quelconque du plan complexe, différent de O, d’affixe zW .

Soient deux points M(x , y) et M’(x’ , y’) quelconques de ce plan, d’affixes respectives zM et zM’ .

On sait que M et M’ sont symétriques par rapport à la symétrie centrale de centre W, notée SW , si et seulement si :

Donc M et M’ sont symétriques par rapport à la symétrie centrale de centre W, notée SW , si et seulement si :

2 zW  = zM + zM’  ou  SW (zM) = zM’ = 2 zW  – zM

 

Symétrie axiale (ou réflexion) SOx

On a vu précédemment que es images de deux complexes conjugués

(a + bi) et  (a – bi) sont symétriques dans la symétrie axiale d’axe, l’axe des abscisses.

 

Soit M(z) un point quelconque du plan complexe.

 

 

Symétrie axiale (ou réflexion) SOy

Soient deux points M(x , y) et M’(x’ , y’) quelconques de ce plan, d’affixes respectives zM et zM’ .

On sait que M et M’ sont symétriques par rapport à la symétrie axiale d’axe (y’Oy) des ordonnées du repère, si et seulement si :

 

Symétrie axiale (ou réflexion) d’axe parallèle à l’axe des ordonnées

Soit D une droite parallèle à l’axe des ordonnées ; son équation est donc :

x = k, avec k réel.

Soient deux points M(x , y) et M’(x’ , y’) quelconques de ce plan, d’affixes respectives z et z’ .

M et M’ sont symétriques par rapport à D si et seulement si :

x + x’ = 2k et y = y’

Or, z’ = x’ + y’i = (2k – x) + yi = 2k – x + yi = 2k – (x – yi) =

 

Symétrie axiale (ou réflexion) d’axe parallèle à l’axe des abscisses

Soit D une droite parallèle à l’axe des abscisses; son équation est donc :

y = k, avec k réel.

Soient deux points M(x , y) et M’(x’ , y’) quelconques de ce plan, d’affixes respectives z et z’ .

M et M’ sont symétriques par rapport à D si et seulement si :

y + y’ = 2k et x = x’

Or, z’ = x’ + y’i = x + (2k – y)i = x + 2ki – yi = (x – yi) + 2ki  =

 

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Cinquième partie

Symétrie axiale (ou réflexion) Sd

d est une droite quelconque différente des axes du repère et non parallèle à aucun de ces axes.


Premier cas : la droite d passe par l’origine O du repère

Soient deux points M(x , y) et M’(x’ , y’) quelconques de ce plan, différents de O et d’affixes respectives z et z’ .

M et M’ sont symétriques par rapport à d, on dit aussi qu’ils sont symétriques dans la symétrie axiale d’axe d,
si et seulement si :

 

La condition nécessaire et suffisante devient :

 

Soient les notations exponentielles de z et z’ :

Avec la condition ci-dessus, on a donc :

 

En simplifiant par z, puisque M est différent de O :

 

Cas particulier de la symétrie axiale d’axe la première bissectrice

 

On peut facilement retrouver les relations liant les coordonnées de M et M’ ; en effet, on a :

 

 

Deuxième cas : la droite d ne passe pas par l’origine O du repère

La droite d ne passant pas par O, et n’étant parallèle à aucun des axes du repère, soit A son ordonnée à l’origine
d’affixe zA .

 

 

La translation

Soient deux points M(x , y) et M’(x’ , y’) quelconques de ce plan, d’affixes respectives z et z’.

 

 

La rotation

Soit une rotation quelconque de centre O, O origine du repère, et de mesure d’angle, en radian, égale à a.

On la note R(O , a).

Soient deux points M(x , y) et M’(x’ , y’) quelconques de ce plan, d’affixes respectives z et z’.

Les notations exponentielles de z et z’ sont :

 

 M’ est l’image de M dans cette rotation si et seulement si :

Or, la relation de Chasles appliquée aux angles orientés donne à 2π près :

Donc,  

La condition nécessaire et suffisante se traduit par :

Or, on a :

 

Finalement, on a :

La transformation ponctuelle transformant tout point M d’affixe z en un point M’ d’affixe e a iz est la rotation de centre O, origine du repère et de mesure d’angle, en radian, égale à a.

On écrit : R(O , a) (z) = z’ = e a i z

 

Généralisation

On considère une rotation de centre W différent de O et d’affixe w ; la mesure de l’angle de rotation, en radian, étant a.

La transformation ponctuelle transformant tout point M d’affixe z en un point M’ d’affixe (z – w) e a i  + w est la rotation
de centre W d’affixe w et de mesure d’angle, en radian, égale à a.

On écrit : R(W , a) (z) = z’ = (z – w) e a i  + w

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Sixième partie

Rotation suivie d’une translation

Soit une rotation R( O , a) quelconque de centre O, O origine du repère et de mesure d’angle, en radian, égale à a.

Soit un point M(x , y) quelconque de ce plan, d’affixe z .

La notation exponentielle de z est :

z = ïzïe arg (z) i  

Le transformé de M(z), par la rotation, est M’(z’) tel que z’ = z e a i, et celui de M’(z’), par la translation, est M’’(z’’) tel que z’’ = z’ + v .

D’où le schéma :

z ® z’ = z e a i ® z’’ = z’ + v = z e a i + v


Si le point W d’affixe w est un point double de cette composition, alors :

w = w e a i + v ou w(1 – e a i) = v


Deux cas se présentent : a = 0 et a
¹ 0

 

Or,

Or, on sait que e a i  =  cos a + i sin a.

Donc, ï e a i ï = cos2 a + sin2 a = 1.

 

Par conséquent,

 

 

Ainsi, on peut écrire :

 

 

a = 0

Dans ce cas, la rotation se réduit à Id et on obtient :

 

L’homothétie

Soit une homothétie quelconque de centre O, O origine du repère, et de rapport k (k réel différent de 0).

On la note Hom(O, k).

Soient deux points M(x , y) et M’(x’ , y’) quelconques de ce plan, d’affixes respectives z et z’.

Les notations exponentielles de z et z’ sont :

z = ïzïe arg (z) i  et  z’ = ïz’ïe  arg (z’) i 

 

M’ est l’mage de M dans cette homothétie si et seulement si :

Cette condition nécessaire et suffisante s’écrit également :

z’ = k z  ou Hom(O , k) (z) = z’ = k z

La transformation ponctuelle transformant tout point M d’affixe z en un point M’, d’affixe k z, est l’homothétie de centre l’origine O du repère et de rapport k (k réel non nul).

On écrit : Hom(O , k) (z) = z’ = k z

 

Généralisation

Soit l’homothétie de centre W, d’affixe w, différent de O ; le rapport d’homothétie est k (k réel non nul).

 

Soit le repère orthonormal d’origine W, dont les axes ont leurs directions respectivement parallèles à ceux du repère d’origine O et dont les vecteurs unitaires sont les mêmes que ceux du repère d'origine O.

 

Soient deux points M(x , y) et M’(x’ , y’), homologues dans cette homothétie, dont les coordonnées sont données dans le repère d’origine O. Leurs affixes respectives dans ce repère sont z et z’ .

 

Dans le repère d’origine W, on applique le résultat obtenu précédemment, puisque l’homothétie a pour centre cette origine :

Z’ = k Z    (1)

Z et Z’ étant les affixes de M et M’ dans ce repère

Or,

Ce qui donne :

Z = z – w  et Z’ = z’– w 

En remplaçant dans (1), Z et Z’ par leurs égaux (z – w) et (z’– w), on obtient :

z’– w = k (z – w) ou  z’ = k(z – w) + w = k z + w (1 – k)

La transformation ponctuelle transformant tout point M d’affixe z en un point M’, d’affixe k z + w (1 – k), est l’homothétie de centre W dont l’affixe est w et dont le rapport est k (k réel non nul).

On écrit : Hom(W , k) (z) = z’ = k z + w (1 – k)

 

Cas particulier où k = 1

Dans ce cas, la relation devient :

z’ =  z

L’homothétie se réduit à la transformation identique Id.

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Septième partie

La similitude

Au début de ce chapitre, on a donné une définition purement géométrique de la similitude.

Une similitude est dite directe lorsqu’elle est la composition d’une homothétie suivie d’un déplacement (rotation ou translation).

Le rapport de similitude n’est autre que celui de l’homothétie qui contribue dans cette composition.

Pour les cas de similitudes composées d’homothéties suivies de rotations, on n’abordera que celles pour lesquelles l’homothétie et la rotation ont même centre.

 

Homothétie suivie d’une rotation

Premier cas : le centre  est l’origine du repère

Soit une homothétie et une rotation quelconques de même centre O, O origine du repère. Le rapport d’homothétie est k (k réel différent de 0 et de 1).

On note Hom(O, k) cette homothétie.

On a écarté k = 1 qui correspond à une homothétie réduite à l’identité Id.

La rotation a la mesure de son angle, en radian, égale à a, a différente de 0. On note R(O , a) cette rotation.

 

Soit la transformation composée : R(O , a) o H(O , k) qui se lit « H(O , k) suivie de R(O , a) ».

Soit un point M(x , y) quelconque de ce plan, d’affixe z .

La notation exponentielle de z est :

 

Si M’ est l’image de M par l’homothétie et si M’’est l’image de M’ par la rotation, alors on peut écrire :

Le transformé de M(z), par l’homothétie, est M’(z’) tel que z’ = k z, et celui de M’(z’), par la rotation, est M’’(z’’)
tel que z’’ = z’ e a i .

D’où le schéma :

Ainsi, on peut écrire :

R(O , a) o H(O , k) (z) = k z e a i

 

Si W d’affixe w est un point double, alors :

Or, (1 – k e a i ) est différente de 0.

En effet,

 

Ainsi, (1 – k e a i ) étant différente de 0, le produit w(1 – k e a i ) est nul pour w = 0.

Donc, W = O.

La transformation composée admet un point double qui est l’origine O.

La transformation ponctuelle transformant tout point M d’affixe z en un point M’, d’affixe k z e a i, est la similitude directe de centre O, origine du repère, de mesure d’angle, en radian, égale à a et de rapport k (k réel quelconque différent de 0).

On écrit : S(O , a , k) (z) = z’ = ke a i z  

Remarque :

L'écriture "S(O , a , k)" est identique à "S(O , k , a)"; l'essentiel est que la nature de chaque objet soit la même dans les deux.
 

En utilisant la notation exponentielle de z, on obtient:

 

Application

On donne dans un plan complexe une transformation ponctuelle T qui transforme un point M d’affixe z en un point M’ d’affixe z0 z, z0  étant un complexe différent de 0 et de 1, donné.

Quelle est la nature de T ?

 

Solution

On a :

On pose z= r0 e a i .

On écrit :

La transformation ponctuelle T transformant tout point M d’affixe z en un point M’, d’affixe z0z, est la similitude directe de centre O, origine du repère, de mesure d’angle, en radian, égale à a et de rapport k égal au module r0 de z0.

On écrit :

z= r0 e a i  étant donné, la transformation ponctuelle T telle que T(z) = z0 z est la similitude directe S(O , r0 , a).

 

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Huitième partie

Deuxième cas : le centre est différent de l’origine du repère

Soit une homothétie et une rotation quelconques de même centre W d’affixe w, différent de O, O origine du repère.

Le rapport d’homothétie est k (k réel différent de 0 et de 1).

On note Hom(W, k) cette homothétie.

On a écarté k = 1 qui correspond à une homothétie réduite à l’identité Id.

La rotation a la mesure de son angle, en radian, égale à a, avec a réelle différente de 0. On note R(W , a) cette rotation.

 

Soit la transformation composée : R(W , a) o H(W , k) qui se lit « H(W , k) suivie de R(W , a) ».

Soit un point M(x , y) quelconque de ce plan, d’affixe z .

La notation exponentielle de z est :

Soit le repère orthonormal d’origine W, dont les axes de même nom sont parallèles, de même sens et ayant même vecteur unitaire.

Dans le repère d’origine W, on applique le résultat obtenu précédemment, puisque la similitude directe

S(W , a , k) = R(W , a) o H(W , k) (z) a pour centre cette origine :

Z’ = k Z e a i    (1)

Z et Z’ étant les affixes des points homologues M et M’ dans ce repère

Ce qui donne :

Z = z – w  et Z’ = z’– w 

En remplaçant dans (1), Z et Z’ par leurs égaux (z – w) et (z’– w), on obtient :

z’– w = k (z – w) e a i  ou  z’ = k (z – w) e a i  + w

Si U d’affixe u est un point double pour cette composition, alors :

u = k (u – w) e a i  + w  ou u – w – k (u – w) e a i  = 0  ou

(u – w)(1 – k e a i ) = 0

Or, (1 – k e a i ) est différente de 0.

En effet,

 

Ainsi, (1 – k e a i ) étant différente de 0, le produit (u – w)(1 – k e a i ) est nul pour (u – w) nulle ou

u = w.

Donc, U = W.

La transformation composée admet un point double qui est W.

 

La transformation ponctuelle transformant tout point M d’affixe z en un point M’, d’affixe
k (z – w) e a i  + w, est la similitude directe de centre W d’affixe w, de mesure d’angle,
en radian, égale à a et de rapport k (k réel quelconque différent de 0).

On écrit :

S(W , a , k) (z) = z’ = k (z – w) e a i  + w

 

 

Homothétie suivie d’une translation

Soit une homothétie quelconque de centre O, O origine du repère.

Le rapport d’homothétie est k (k réel différent de 0).

On la note Hom(O, k).

 

Soit un point M(x , y) quelconque de ce plan, d’affixe z .

La notation exponentielle de z est :

Le transformé de M(z), par l’homothétie, est M’(z’) tel que z’ = k z, et celui de M’(z’), par la translation, est M’’(z’’) tel que z’’ = z’ + v .

D’où le schéma :

 

Si le point W d’affixe w est un point double de cette composition, alors :

w = k w + v ou w(1 – k) = v

Or,

 

On obtient ainsi :

 

Par ailleurs, on a :

 

Ainsi, on peut écrire :

Le cas particulier k = 1 réduit l’homothétie à la symétrie centrale SO et on peut écrire :

 

k = 1

Dans ce cas, la relation devient :

z’’ = z + v.

On devait s’y attendre, puisque pour k = 1, l’homothétie se réduit à la transformation identique Id.

 

 

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Neuvième partie

Compositions remarquables

Produit de deux symétries centrales de centres différents

Dans un plan complexe, on donne S et S’ deux symétries centrales quelconques de centres

respectifs O et O’.

M étant un point quelconque du plan, on a :

 

 

Démonstration par les nombres complexes

Soit M un point quelconque, d’affixe z, du plan complexe.

Soit W un point quelconque du plan complexe, différent de O, d’affixe w.

On considère la symétrie centrale S de centre W.

On a donc S(z) = 2w – z.

Soit un second point W’ quelconque du plan complexe, différent de O et de W, d’affixe w’.

On considère la symétrie centrale S’ de centre W’.

On a donc S’(z) = 2w’ – z.

On écrit :

S’ o  S (z) = S’[S(z)] = S’[2w – z] = 2w’ – (2w – z) = 2w’ – 2w + z 

ou

S’ o  S (z) = z + 2(w’ – w)

 

 

Produit de deux symétries axiales d’axes différents

Dans un plan complexe, on donne (SA) et (SA)’ deux symétries axiales quelconques, d’axes respectifs
d et d’.

d et d’étant deux droites quelconques, soit W leur intersection.

Soit M est un point quelconque du plan.

Si H est le pied de la perpendiculaire à d menée de M, alors :

 

Si H’ est le pied de la perpendiculaire à d’ menée de M’, alors :

Ces symétries permettent d’écrire :

WM = WM’ = WM’’

 

On peut écrire :

(SA)’ o (SA) est la rotation d’angle dont la mesure est égale à 2a, a étant la mesure, en radian, de l’angle orienté des deux axes.

 

Démonstration par les nombres complexes

On établira la démonstration pour le cas où les deux axes d et d’ se coupent en O, origine du repère, sachant qu’après on pourra généraliser, par translation du repère, pour le cas où d et d’ ont leur
intersection différente de O.

Soit M un point quelconque, d’affixe z, du plan complexe.

On a :

Or, on sait que, pour tous complexes a et b,

Donc,

 

(SA)’ o (SA) est la rotation d’angle dont la mesure est égale à 2a, a étant la mesure, en radian, de l’angle orienté des deux axes.

 

 

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Dixième partie

Généralisation

On donne dans un plan complexe la transformation ponctuelle f définie par :

z ® az + b, avec a complexe non nul et b complexe quelconque

f est la composition : S suivie de T, avec S(z) = az et T(z) = z + b

En effet :

f(z) = T o S (z) = T[S(z)] = T[az] = az + b

Ainsi, pour déterminer la nature de f, il suffit de déterminer celles de T et de S.

 

1er cas : (b = 0 et a n’appartient pas à R)

Alors T se réduit à l’identité Id et T o S = Id o S = S ; de plus, f sera la similitude S[O , | a | , arg(a)].

 

2ème cas : (b = 0 et a appartient à R* - {1})

Alors T se réduit à l’identité Id et T o S = Id o S = S ; de plus, arg(a) = 0 et

f sera l’homothétie Hom(O , a).

 

3ème cas : (b = 0 et a = 1)

Alors T se réduit à l’identité Id et T o S = Id o S = S ; de plus, arg(a) = 0 et

f sera l’identité Id.

 

4ème cas : (b n’appartient pas à R et a n’appartient pas à R)

 

Or, on sait que S[O , | a | , arg(a)] est l’homothétie Hom(O , | a |) suivie de la rotation R[O , arg(a)].

Dans le cas particulier où | a | = 1, l’homothétie Hom(O , 1) se réduit à Id et f se réduit à :

 

5ème cas : (b n’appartient pas à R et a appartient à R* - {1})

f sera l’homothétie Hom(W , a), avec W le point double qu’admet f.

 

6ème cas : (b n’appartient pas à R et a = 1)

 

 

7ème cas : (b n’appartient pas à R et a = –1)

Alors la relation s’écrit :

z’ = –z + b ou z + z’ = b

 

 

8ème cas : (b appartient à R* et a n’appartient pas à R)

Or, on sait que S[O , | a | , arg(a)] est l’homothétie Hom(O , | a |) suivie de la rotation R[O , arg(a)] .

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Onzième partie

9ème cas : (b appartient à R* et a appartient à R* - {1})


f sera l’homothétie Hom(W , a), avec W le point double qu’admet f.

 


10ème cas : (
b appartient à R* et a = 1)

 

L’inversion

Soit l’inversion de pôle O, origine du repère, et de puissance k, k étant un réel différent de 0.

Elle est notée Inv(O , k).

Elle transforme tout point M  du plan (P) – {O} en un point M’ de ce même plan tel que :

 

Soit M un point quelconque, d’affixe z, du plan complexe.

Si M’ d’affixe z’ est l’image de M par cette inversion, alors O, M et M’ sont alignés et on devra avoir :

 

 

Deux cas se présentent : k > 0 et k < 0

 

 

Conclusion :

La transformation ponctuelle transformant tout point M d’affixe z, appartenant à P – {O},  en un point M’, d’affixe z’ tel que :

est l’inversion de pôle O et de puissance k.

 

Application

Soit T une transformation définie par :

 

 

 

Si W d’affixe w est un  point double de T, alors, on devra avoir :

T admet donc deux points doubles, le point A d’affixe 1 et le point A’ d’affixe –1.

A et A’ appartiennent à l’axe des abscisses et sont symétriques par rapport à l’origine O.

 

Soit (C) le cercle passant par M, A et A’.

(MO) rencontre (C) en un deuxième point N tel que :

 

Soit M’(z’), l’image de N dans la symétrie axiale SOy .

On a :

 

De plus, cette symétrie axiale donne :

T est ainsi la composée de l’inversion Inv (O , –1) suivie de la symétrie axiale SOy .

On écrit :

T = SOy  o Inv (O , –1)

 

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Douzième partie

Exercices

 

1-

 

En utilisant la notation exponentielle d'un complexe, démontre la formule de Moivre :

(cos a + i sin a)n = cos(na) + i sin (na), n étant un nombre entier relatif quelconque

Pour le cas particulier n = 3, calcule cos (3a) et sin (3a) en fonction de cos a et
sin a.

Solution

z = m + in étant un complexe quelconque, M(m , n) est donc son image.

z s’écrit également :

En particulier, le point M (cosa , sina) est l’image du nombre complexe :

z = 1. e i a

En effet, on a :

Ainsi, pour n un nombre entier relatif strictement positif quelconque, on peut écrire :

 

Pour n entier relatif strictement négatif quelconque, on a, en posant p = – n > 0 et en appliquant le résultat précédent :

En multipliant les numérateur et dénominateur de la dernière expression par le conjugué de

cos (pa) + i sin (pa), on obtient :

 

Or, cos (pa) = cos (– pa) et sin (pa) = sin (– pa) ; donc :

zn = (cosa + i sina)n  = cos (– pa) + i sin (– pa) ou zn = cos (na) + i sin (na)

 

Enfin pour n = 0, (cosa + i sina)0 = 1 et

cos (0a) + i sin (0a) = cos 0 + i sin 0 = 1.

Donc, (cosa + i sina)0 = cos (0a) + i sin (0a).

La formule est également vérifiée pour n = 0.

 

Conclusion :

Pour tout n, nombre entier relatif, (cosa + i sina)n = cos (na) + i sin (na).

C’est la formule de Moivre.

Remarque :

Cette formule n'est plus valable si n n'appartient pas à Z.

 

 

Pour n = 3, on obtient :

(cosa + i sina)3 = cos (3a) + i sin (3a)

Or, (cosa + i sina)3 = (cosa)3 + 3(cosa)2 (i sina) + 3(cosa) (i sina)2 + (i sina)3 =

cos3a + 3i cos2a sina + 3i2 sin2a cosa + i3 sin3a =

cos3a + 3icos2a sina + (–3)sin2a cosa + (–1) i sin3a =

(cos3a – 3sin2a cosa) + i (3cos2a sina – sin3a)

Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si leurs parties réelles et imaginaires sont respectivement égales ; donc :

cos (3a) = cos3a – 3sin2a cosa  et  sin (3a) = 3cos2a sina – sin3a

 

 

2-


Donne la nature de la transformation T définie comme suit :

T (M) = M' tel que si z' est l'affixe de M', alors

z' = 2 i z
 

Solution

Posons z = r . e a i , avec r son module et a son argument.

Nature de T

Si T admet un point invariant (ou double) W d’affixe w, alors :

w = 2wi ou w – 2wi = 0 ou w(1 – 2i) = 0

Comme 1 – 2i est différent de 0, le produit est nul pour w = 0.

Le seul point double de T est donc l’origine O du repère orthonormal dont est muni le plan complexe.

Posons z0 = 2i.

On peut donc écrire :

Posons z’ = r’ . e a’ i , avec r’ son module et a’ son argument.

On a :

Comme, à 2 p près,

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Treizième partie

3-


Donne la nature de la transformation T définie comme suit :


T (M) = M' tel que si z' est l'affixe de M', alors z' = T(z) = – 3z + 2 + i

Solution

Si T admet un point double W d’affixe w, alors :

Dans ce repère M et M’ ont respectivement pour affixes Z et Z’.

On a :

Donc, z = w + Z et z’ = w + Z’

En remplaçant dans la relation définissant T, z et z’ par leurs égaux (w + Z) et (w + Z’), on obtient :

w + Z’ = – 3(w + Z) + 2 + i

Donc, w + Z’ = – 3(w + Z) + 4w ou

Z’ = – w – 3w – 3Z + 4w ou

Z’ = – 3Z

T est donc l’homothétie de centre W et de rapport – 3.

 

Méthode générale de détermination d’une transformation ponctuelle T qui applique au point M d’affixe z, le point M’ d’affixe z’, du plan complexe, tel que :

T(z) = z’ = az + m + n i, avec a complexe non nul et différent de 1, quelconque et m, n réels quelconques, donnés.

a- On cherche d’abord le point double W de T, en écrivant que son affixe w doit vérifier la relation définissant T :

w = aw + m + ni ou w – aw = m + ni ou w(1 – a) = m + ni

a étant différent de 1, (1 – a) est différent de 0 ; donc, en divisant les deux membres de cette dernière égalité par (1 – a), on obtient :

Ainsi, T admet le seul point double W d’affixe :

 

Soient Z et Z’ les affixes respectives de M et M’ dans le repère R.

Ces égalités vectorielles se traduisent en égalités complexes suivantes :

z = w + Z et z’ = w + Z’

Dans la relation donnée z’ = az + m + n i, on remplace z’ et z par leurs égaux (w + Z) et (w + Z’) ; on obtient :

w + Z’ = a(w + Z) + m + ni

ou

Z’ = a(w + Z) + m + ni – w

ou

Z’ = aw – w + aZ + m + ni

ou

Z’ = w(a – 1) + aZ + m + ni

ou

En simplifiant par (1 – a) différent de 0, on obtient :

Cette dernière relation implique que T est une similitude de centre, le point double W, de rapport le module du complexe a et d’angle l’argument de a.

On écrit :

T = S[W , | a | , arg(a)]

 

Si a est réel, alors arg(a) = 0  (modulo 2p) et cette similitude se réduit à l’homothétie Hom(W , | a |).

 

Si | a | = 1, alors cette similitude se réduit à la rotation R[W , arg(a)]

 

 

 

4-

Dans un plan complexe, on donne le point M d'affixe z.

Donne la nature de la transformation T définie comme suit :

T (M) = M' tel que si z' est l'affixe de M', alors :

Solution

La relation est de la forme az + m + ni, avec :

On applique donc la méthode générale exposée dans l’exercice 3.

On détermine, s’il existe, le point double W d’affixe w de T, en écrivant que w doit vérifier l’équation :

Donc, l’équation admet une seule racine w = 0.

T admet un seul point double, l’origine O du repère orthonormal dont est muni le plan complexe.


T est donc la similitude S[O , arg(a), | a |].

On calcule donc | a | et arg(a).

On a :

On sait que a = | a | [cos arg(a) + i sin arg(a)] = 2 [cos arg(a) + i sin arg(a)].

On peut donc écrire :

Deux complexes sont égaux si et seulement si leurs parties réelles et imaginaires sont égales ; donc :

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - Quatorzième partie

5-

Dans un plan complexe, on donne le point M d'affixe z.

Donne la nature de la transformation T définie comme suit :

T (M) = M' tel que si z' est l'affixe de M', alors :

z' = T(z) =  i z + 1

Solution

La relation est de la forme az + m + ni, avec a = i et m + ni = 1; donc m = 1 et n = 0, réels.

On applique donc la méthode générale exposée dans l’exercice 3.

On doit trouver le résultat :

 

 

6-

Dans un plan complexe, on donne le point M d'affixe z.

Donne la nature de la transformation T définie comme suit :

T (M) = M' tel que si z' est l'affixe de M', alors :

Solution

T est donc la symétrie axiale ou réflexion d’axe la première bissectrice du repère dont est muni le plan complexe.

 

Remarques

Tous les points de cette bissectrice sont invariants ou points doubles pour T.

Donc, la bissectrice est invariante par T, point par point.

 

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - 15ème partie

7-

Mettre sous formes trigonométrique et exponentielle les complexes :

Solution

On pose z = | z | [cos arg(z) + i sin arg(z)] = | z | e Arg(z) i .

 

 

Deux complexes sont égaux si et seulement si leurs parties réelles et imaginaires sont égales ; donc :

On obtient :

 

On pose z’ = | z’ | [cos arg(z’) + i sin arg(z’)] = | z’ | e arg(z’) i .

 

 

Deux complexes sont égaux si et seulement si leurs parties réelle et imaginaire sont égales ; donc :

 

On obtient finalement :

 

 

 

 

 

Ainsi, on a :

Deux complexes sont égaux si et seulement si leurs parties réelles et imaginaires sont égales ; donc :

On obtient finalement :

 

 

8-

Détermine l’ensemble des points M (z) tels que les images des complexes 1, z et z’ = 1 + zsoient alignées.

Solution

On pose z = x + iy.

Soient A et M’ les images respectives de 1 et z’.

A, M et M’ sont alignés si et seulement si :

Ce produit est nul si et seulement si :

y = 0  ou  x2 + y2 – 2x = 0

L’ensemble des points M est donc la réunion de l’axe des abscisses et du cercle d’équation

x2 + y2 – 2x = (x – 1)2 + y2 = 1, c’est-à-dire le cercle de centre A et de rayon 1.

 

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - 16ème partie

9-

a-

Calcule les complexes :

 

b-

Calcule le reste de la division du polynôme

(cos t + x sin t)n  par x2 + 1.

c-

Soit u un complexe de module r, d’argument a.

Calcule en fonction de r et a l’expression :

d-

Détermine le module et l’argument du complexe :

Calcule u = z32.

 

Solution

a-

On écrit d’abord les deux complexes u et v sous leurs formes trigonométriques.

Ainsi, on obtient :

La formule de Moivre donne :

 

On obtient finalement :

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - 17ème partie

 

(Suite de l'exercice 9)

b-

Le degré du diviseur par rapport à x étant 2, celui du reste est 1 ; donc le reste est de la forme ax + b.

Si Q(x) est le quotient, alors on a :

(cos t + x sin t)n = (x2 + 1) . Q(x) + ax + b

Dans cette égalité, on remplace x par i ; il vient :

(cos t + i sin t)n = (i2 + 1) . Q(i) + ai + b

Or, on sait que i2 = – 1 ; donc i2 + 1 = 0 et ainsi :

ai + b = (cos t + i sin t)n

Par application de la formule de Moivre, il vient :

cos nt + i sin nt = ai + b

Deux complexes sont égaux si et seulement si leurs parties réelle et imaginaire sont égales ; donc :

cos nt = b et sin nt = a

Le reste est donc (x sin nt + cos nt).

 

c-

On pose u = r(cos a + i sin a).

 

L’application de la formule de Moivre donne, pour n entier naturel quelconque :

un = rn (cos na + i sin na)

et

Par addition membre à membre, on obtient :

 

On a donc :

Or, 1 + 2 + 3 + … + n est la somme des n premiers termes d’une progression arithmétique de premier terme 1 et de raison 1 ; on a donc :

On obtient finalement :

 

d-

On détermine les notations exponentielles de (1 + i) et de (1 – i).

Soient r et a les module et argument de (1 + i). On a donc :

 

 

Soient r’ et a’ les module et argument de (1 – i). On a donc :

 Ainsi, on obtient :

 

 

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - 18ème partie

10-

On donne la transformation ponctuelle T transformant tout point M d’affixe z, appartenant à

P – {O},  en un point M’, d’affixe z’ tel que :

arg(z’) – arg(z) = 2p

1) Quelle est la nature de T ?

2) Soit (C) le cercle de diamètre [OA], avec A le point d’affixe 2.

Quel est l’ensemble des points M’ = T(M), sachant que M parcourt (C) – {O} ?

Solution

1)

arg(z’) – arg(z) = 2p Û arg(z’) = arg(z) + 2p Þ

M’, M et O, origine du repère orthonormal dont est muni le plan complexe, sont alignés ;
de plus M et M’ sont du même côté par rapport à O
.

Comme, O, M et M’ sont alignés et M, M’ sont du même côté par rapport à O, alors :

 

2)

Il s’agit là de trouver l’image de (C) – {O} par T.

L’affixe de A étant un réel, A appartient à l’axe des abscisses.

Comme O, M et M’ sont alignés et M, M’ sont du même côté par rapport à O, alors :

Par ailleurs, on a :

Or, M appartenant au cercle de diamètre [OA], (AM) est orthogonale à (OM) et ainsi :

On obtient :

L’ensemble des points M’ est donc la droite D passant par le point fixe A et orthogonale à l’axe des abscisses.

Ainsi, on a :

T[(C) – {O}] = D

L’inversion transforme le cercle (C), privé du point O, en une droite D orthogonale au support du
diamètre de (C).

 


11-

Soit, dans le plan complexe, deux points distincts, A et B, d’affixes respectives a et b, et M un point quelconque, d’affixe z.

Calcule l’affixe, z’, du point M’ image de M dans la réflexion ou symétrie axiale d’axe (AB).

Solution

Donc ces deux complexes sont conjugués.

Or, on sait que :

Donc, on doit avoir :

Ce qui donne :

Après simplification, on obtient :

Comme A est différent de B, donc a est différent de b ou (a – b) est différente de 0 ou encore la

différence des conjugués de a et de b est différente de 0, on obtient :

 

Pour M = B, c’est-à-dire z = b, on a :

Donc, M’ et M se confondent avec B.

Ainsi, la formule donnant z’ est encore valable pour M = B.

 

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - 19ème partie

12-

On donne dans un plan complexe trois points distincts A, B et C d’affixes respectives a, b et c.

Démontre qu’une condition nécessaire et suffisante pour que A, B et C soient alignés est que l’on ait :

Solution

Les points A, B et C sont alignés si et seulement si :

 

 

De plus, on sait qu’un nombre complexe est réel si et seulement s’il est égal à son conjugué.

Par conséquent, la condition énoncée ci-dessus est logiquement équivalente à :

On remarque qu’on retrouve facilement cette condition nécessaire et suffisante d’alignement de trois points distincts, en appliquant une permutation circulaire sur a, b, c.

 

 

13-

Dans le plan complexe on donne un triangle (ABC) dont le sens est directe (c’est-à-dire, le sens A, B, C est positif ou celui du sens contraire des aiguilles d’une montre) et dont les sommets ont pour affixes zA, zB et zC.

On désigne les longueurs des côtés et les mesures, en radian, des angles de ce triangle respectivement par a, b, c et A, B, C.

a-

Démontre que l’on a :

 

b-

En déduire que, dans ce triangle, on a les relations suivantes :

 

Solution

a-

Par ailleurs, on a :

 

b-

On a l’égalité évidente :

zC – zA + zA – zB = zC – zB

D'où l'écriture :

Compte tenu des relations (1) et (2), cette dernière égalité s’écrit alors :

 

Par permutation circulaire sur a, b, c, d’une part, et A, B, C d’autre part, on obtient les relations classiques dans un triangle quelconque :

a = b cos C + c cos B

b = c cos A + a cos C

c = a cos B + b cos A

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - 20ème partie

14-

On construit le carré (PRQS) de sens direct (le sens positif, c’est-à-dire le sens contraire des aiguilles d’une montre est celui de P, R, Q, S) et de diagonale [PQ].

Montre que l’un des points R et S reste fixe et trouve l’ensemble des positions de l’autre (on dit aussi le lieu géométrique de l’autre).

Solution

 

L’affixe de P est p + 0i = p et celle de Q, 0 + qi = qi.

 

L’affixe z de R est donc solution de l’équation :

Sa résolution donne :

 

Or, p + q = a, constante réelle.

L’affixe z de R est donc constante et le point R est fixe.

 

L’affixe z’ de S est solution de l’équation :

Sa résolution donne :

 

Ainsi, on a :

On obtient finalement :

 


15-

a- Montre qu’une condition nécessaire et suffisante pour que le triangle (ABC) soit équilatéral est que l’on ait :

 

b- En déduire, entre a, b et c, une relation nécessaire et suffisante pour que (ABC) soit équilatéral.


Solution

a-

Le triangle (ABC) est équilatéral si et seulement s’il est isocèle de sommet C et l’on a :

Cette condition est logiquement équivalente à celle qui suit :

Or, ces deux égalités traduisent l’égalité des arguments et celle des modules des rapports complexes :

D'où l’égalité complexe :

Cette égalité caractérise donc un triangle équilatéral dont les sommets sont A, B et C.

 

b-

Compte tenu de la relation (1), le triangle (ABC) est équilatéral si et seulement si :

Or, on sait que :

(a – b)2 = a2 – 2ab + b2

(b – c)2 = b2 – 2bc + c2

(c – a)2 = c2 – 2ac + a2

En additionnant membre à membre ces trois égalités, on obtient :

(a – b)+ (b – c)+ (c – a)=

2a2 + 2b2 + 2c2 – 2ab – 2ac – 2cb Û

(a – b)+ (b – c)+ (c – a)=

2(a2 + b2 + c2 – ab – ac – cb) Û

Ainsi, la relation nécessaire et suffisante

(a2 + b2 + c2 – ab – ac – cb = 0) est logiquement équivalente à :

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - 21ème partie

16-

 

Dans un plan complexe (P), le nombre complexe u étant donné, détermine l’ensemble, E, des points M(z) tels que le nombre :


Solution

Or, on a :

 

 

Si on nomme (C) ce cercle, alors E = (C) – {A}.

 

 

17-

Dans un plan complexe, on donne le point M d'affixe z.

Donne la nature de la transformation F, définie comme suit :



Solution

On détermine d’abord les points invariants ou points doubles de F.

Pour cela, on pose :

Cette équation en z donne :

z0 = i et z1 = – i

Les points invariants par F sont donc A(0 , 1) et A’(0 , 1).

A et A’ appartiennent à (y’y) et sont symétriques par rapport à O.

On trace le cercle (C) passant par M, A et A’.

(MO) rencontre (C) en un second point m et on sait que :

Par ailleurs, on a :

 

Soit M’ l’image de m dans la symétrie axiale S(x’x) .

 

 

 

Les nombres complexes - Notation exponentielle et application à la Géométrie (transformations ponctuelles) - 22 ème partie

18-

Dans le plan complexe, on donne trois points alignés S, M et M’ (M et M’ distincts de S), d’affixes respectives s, m et m’.

Démontre que l’on a :

Application : Soit (ABC) un triangle quelconque du plan, G son centre de gravité et A’, B’, C’, les points où les médianes (GA), (GB) et (GC) recoupent le cercle (C), circonscrit au triangle.

On désigne par g l’affixe de G et par a’, b’ et c’, celles de A’, B’ et C’.

Démontre que l’on a :

 

 

Solution

On peut donc écrire :

On sait que :

On obtient :

Comme M et M’ sont distincts de S, donc m différent de s et m’ différent de s ou (m – s) et (m’ – s) différents de 0, on peut simplifier par (m – s) et (m’ –s).

On obtient finalement :

 

Application

Soient a, b et c les affixes de A, B et C et p (p est strictement négative car G est à l'intérieur du cercle) la puissance de G par rapport au cercle (C).

On a :

Compte tenu de la relation démontrée ci-dessus, on a :

On en déduit les relations :

 

Par ailleurs, G étant le centre de gravité du triangle (ABC), on a :

Donc, (a – g) + (b – g) + (c – g) = 0 ; ce qui implique que :

Par conséquent, en additionnant membre à membre les égalités (1), (2) et (3), on obtient finalement :

 

Comme p est strictement négative, on obtient :

 


19-

C étant l’ensemble des nombres complexes, à l’application de C dans C, définie par :

correspond alors la transformation T du plan P qui au point m d’affixe z associe le point M d’affixe Z.

Vérifie que le milieu du segment [mM] appartient à l'axe des abscisses et que, si m est distinct de M, la droite (mM) a une direction fixe.

Détermine la nature de T.

 

Définition

Soient dans un plan un axe quelconque (d) et une droite D distincte de (d).

Soit un réel k différent de 0.

Soit M un point quelconque de ce plan et (MH) la droite passant par M, parallèle à D et rencontrant l’axe (d) au point H.

On appelle affinité oblique de direction D, d’axe (d) et de rapport k, la transformation ponctuelle qui au point M fait correspondre le point image M’ tel que :

On note A[(d) , D , k], cette affinité oblique.

L’axe (d) est invariant point par point par cette transformation ponctuelle.

Si k est différent de 1, la droite D est globalement  invariante par cette transformation ponctuelle.

Cas particuliers :

Si k = –1, alors l’affinité sera dite symétrie oblique.

Si D est orthogonale à (d), alors l’affinité sera dite affinité orthogonale d’axe (d) et de rapport k.

Si k = 1, alors l’affinité se réduit à la transformation dite Identité, notée Id.


Solution

Soit W(w) le milieu de [mM].

Par conséquent, on a :

 

M étant différent de m, on a :

 

 

1ère S

Produit scalaire et relations métriques dans un triangle quelconque - 1ère partie

 

Je retiens

Définition 

Exemple :

 

 

Les réciproques de chacun des énoncés ci-dessus sont vraies.

 

 

On a :

 

En tenant compte de ces résultats, on obtient :

C’est l’expression analytique du produit scalaire V . V’ dans sa forme générale (R est quelconque)

 

 

Trois cas particuliers :

R est normé ou normal, c’est-à-dire, les normes des deux vecteurs unitaires sont égaux à 1;
dans ce cas, on obtient :

Par conséquent, on obtient :

 

Par conséquent, on obtient :

 

 

Produit scalaire et relations métriques dans un triangle quelconque - 2ème partie

 

Propriétés du produit scalaire

 

Les démonstrations de ces propriétés ont été établies dans le cas où le repère R est orthonormal 

Il faut savoir qu'elles restent également vraies dans le cas où R est quelconque

 

Démonstration

 

Démonstration  

 

Démonstration  

 

Conclusion :

Le produit scalaire étant simultanément distributif à gauche et à droite par rapport à l'addition vectorielle, on dira

qu'il est distributif par rapport à cette addition.

On peut alors écrire :

 

 

Démonstration

 

 

De ces dernières propriétés, on peut facilement déduire la propriété suivante :

 

 

Il est facile d’établir la démonstration de cette propriété importante.

 

Applications de cette propriété

1-

Exemple :

   

2-

Exemple :

 

 

Produit scalaire et relations métriques dans un triangle quelconque - 3ème partie

Je m’entraîne

1-

On te donne dans le plan un triangle quelconque (ABC) dont O est milieu du côté [BC].

On a les égalités vectorielles :

Calcule AB2 et AC2        

Démontre les deux relations :


 

Solution

 

 

En additionnant membre à membre ces deux égalités, on obtient :

 

Abusivement, on dira que dans un triangle quelconque, la somme des carrés de deux côtés est
égale au double du carré de la médiane relative au troisième côté et de la moitié du carré de ce
troisième côté.

 

Si [BM] et [CN] sont les médianes relatives respectivement aux côtés [AC] et [AB], par permutation
circulaire, on a :

 

En soustrayant membre à membre les deux premières égalités ci-dessus, on obtient :

En appliquant cette propriété à la dernière égalité ci-dessus, on obtient :

Or, H, C et B appartenant à (BC) et en orientant cette dernière dans le sens de B vers C (sens positif),
on peut écrire :

 

Abusivement, on dira que dans un triangle quelconque, la différence des carrés de deux côtés est égale
au double produit du troisième côté par la mesure algébrique de la projection orthogonale de la médiane
relative à ce troisième côté, sur le support orienté de ce dernier.

 

Remarque 

La quantité positive ou négative AB– ACnous renseigne sur le positionnement de H sur (BC) :
H et C sont-ils du même côté ou de part et d’autre par rapport à O ?

 

2-

On te donne deux points fixes et distincts A et B du plan.

On pose AB = a.

Quel est l'ensemble des points M de ce plan (lieu géométrique) vérifiant :

MA2 + MB2 = k,  k étant un paramètre constant réel positif quelconque ?

Discuter l'existence et la nature de cet ensemble en fonction du paramètre k.

Quel est le lieu géométrique du point N se déplaçant dans ce plan et vérifiant la relation :

NA2 – NB2 = h,  h étant un paramètre constant réel quelconque ?

Etudie le cas banal : h nul.

Solution

D’après, l’exercice précédent, dans le triangle (AMB), si on considère la médiane [MO] relative au côté [AB], alors :

Discussion

 

Clique ici pour visualiser l’ensemble des points M ou la trajectoire que décrit M ou encore
le lieu géométrique du point M
, lorsque M se déplace dans le plan tel que :

 

 

D’après, l’exercice précédent, dans le triangle (ANB), si on considère la médiane [NO] relative au côté [AB]
et sa projection orthogonale [OH] sur (AB) orientée de A vers B, alors :

Si h  est nulle, alors H est confondu ave O. La droite, lieu géométrique des points N devient donc la
médiatrice du segment [AB]
.

 

Pour la seconde

Droite orthogonale à un plan - Quatrième partie

9-

On considère, dans un plan (P), un cercle (C) de diamètre [AB].

Soient M un point mobile de (C) et S un point fixe de la droite (D) orthogonale en A à (P).

On mène de A les perpendiculaires (AE) et (AF) à (SB) et (SM) respectivement.

a- Montre que (BM) est perpendiculaire à (SM).

b- Montre que (AF) et (SE) sont respectivement orthogonales aux plans (SEF) et (AEF).

c- Quel est l’ensemble des points F lorsque M décrit (C) ?

d- Quel est l’ensemble des points F lorsque M, restant fixe, le point S décrit (D) ?

Solution

a-

M appartenant au cercle (C de diamètre [AB], l’angle inscrit

{[MA) , [MB)} est droit. Donc (BM) est perpendiculaire à (AM).

(D) ou (SA) étant orthogonale à (P), est orthogonale à toute droite de (P) et en particulier à (BM).

Ainsi, (BM) étant orthogonale aux deux droites concourantes (AM) et (AS) du plan (SAM), est orthogonale
à ce plan.

(MB) étant orthogonale au plan (SAM) est orthogonale à toute droite de ce plan et en particulier à (SM).

 

b-

(BM) étant orthogonale au plan (SAM) est orthogonale à la droite (AF) incluse dans ce plan.

(AF) est perpendiculaire à (SM) et est orthogonale à (MB) ; ainsi (AF) est orthogonale à deux droites
concourantes du plan (SMB) ou (SFE).

La droite (AF) est donc orthogonale au plan (SEF).

(AF) étant orthogonale au plan (SEF) est orthogonale à la droite (SE) incluse dans ce plan.

(SE) étant orthogonale aux deux droites concourantes (AF) et (AE) du plan (AEF) est orthogonale à ce plan.

 

c-

(SE) ou (SB) est orthogonale au plan (AEF).

Or, A et la droite (SB) sont fixes. Le plan (AEF) passant par A et orthogonale à (SB) est également fixe.
Son intersection E avec (SB) fixe est fixe.

(AF) étant orthogonale au plan (SEF) est orthogonale à la droite (EF) incluse dans ce plan.

 

Ainsi, dans le plan fixe (AEF), l’angle {[FA) , [FE)} est droit. De plus A et E sont fixes.
Par conséquent, M décrivant (C),
F décrit le cercle (C’) inclus dans le plan fixe (AEF) et de diamètre fixe [AE].

 

d-

(D) et M étant fixes, le plan [(D) , M] est également fixe.

Dans ce plan, et par construction, l’angle {[FA) , [FM)} est droit. De plus, A et M sont fixes.
Donc, lorsque S décrit (D),
F décrit le cercle (C’’) inclus dans le plan fixe [(D) , M]  et de diamètre fixe [AM].

 

 

 

10-

 

On donne une droite (D) et un point O n’appartenant pas à (D).

Soient (Q) un plan variable passant par (D) et H le pied de la droite orthogonale au plan (Q) menée de O.

Quel est, lorsque (Q) varie, l’ensemble des droites (OH) ?

Quel est l’ensemble des points H ?

Solution

O et (D) étant fixes, le plan [O , (D)] est fixe.

Dans ce plan, soit la droite perpendiculaire à (D) abaissée de O qui coupe (D) en F.

Dans ce plan, O et (D) étant fixe, F est fixe.

(D) est orthogonale à (OH) et à (OF), deux droites concourantes du plan (OHF) ; donc (D) est orthogonale à ce plan.

Le plan (OHF) passant par O fixe et tel que (D), fixe, lui est orthogonale est également fixe ; donc l’ensemble
des droites (OH) est le plan fixe (OHF)
.

 

Dans le plan fixe (OHF), les points O et F étant fixes et (FH), incluse dans (Q), étant perpendiculaire à (OH),
l’ensemble des points H est le cercle de diamètre [OF]
.

 

 

11-

On donne dans un plan (P) un carré (ABCD) dont la longueur de ses côté est a.

Soit M un point de la droite orthogonale (Ax) à (P) menée de A.

On pose AM = x.

Les droites orthogonales en M aux plans (MBC) et (MCD) coupent (P) en R et S.

a- Montre que les points A, B et R sont alignés, et qu’il en de même des points A, D et S.

b- Calcule AR et AS en fonction de a et x.

c- Quel est, lorsque M décrit (Ax), l’ensemble des points I milieux de [RS] ?

d- Montre que (MC) est orthogonale au plan (MRS).

Solution

a-

(MR) étant orthogonale au plan (MBC) est orthogonale à la droite (BC) incluse dans ce plan.

(ABCD) étant un carré, (BC) est orthogonale à (AB).

(BC) étant orthogonale à deux droites concourantes (AB) et (AM) du plan (ABM) est orthogonale à ce plan.
Ainsi, le plan (ABM) est l’ensemble des droites passant par M et orthogonales à (BC).

Comme (MR) issue de M est orthogonale à (BC), elle est incluse dans le plan (ABM).

R appartenant simultanément à (P) et au plan (ABM), appartient donc à leur intersection (AB).

Par conséquent A, B et R sont alignés.

 

(MS) étant orthogonale au plan (MCD) est orthogonale à la droite (CD) incluse dans ce plan.

(ABCD) étant un carré, (CD) est orthogonale à (AD).

(CD) étant orthogonale à deux droites concourantes (AD) et (AM) du plan (ADM) est orthogonale à ce plan.
Ainsi, le plan (ADM) est l’ensemble des droites passant par M et orthogonales à (CD).

Comme (MS) issue de M est orthogonale à (CD), elle est incluse dans le plan (ADM).

S appartenant simultanément à (P) et au plan (ADM), appartient donc à leur intersection (AD).

Par conséquent A, D et S sont alignés.

b-

Dans le plan (ABM), le triangle (RMB) est rectangle en M et (MA) est sa hauteur relative à l’hypoténuse [BR].

Or, on sait que dans un triangle rectangle, la longueur de la hauteur relative à l’hypoténuse est moyenne proportionnelle aux deux segments que cette hauteur définit sur cette hypoténuse.

On applique le même raisonnement au triangle rectangle (DMS), rectangle en M et inclus dans le plan (ADM).

On trouve :

 

c-

 

AR = AS implique que (SAR) est un triangle isocèle dont la base est [RS] ; la bissectrice de son angle au sommet
a donc son support confondu avec celui de la médiatrice de sa base.

Ainsi I milieu de [RS] appartenant à la médiatrice de [RS], appartient également à la bissectrice de l’angle droit
et fixe {[AS) , [AR)}.

L’ensemble des points I est donc la bissectrice fixe de l’angle droit et fixe {[AS) , [AR)}.

 

 

d-

 

(MR) étant orthogonale au plan (MBC) est orthogonale à toute droite incluse dans ce plan et en particulier
à la droite (MC).

(MS) étant orthogonale au plan (MCD) est orthogonale à toute droite incluse dans ce plan et en particulier
à la droite (MC).

(MC) étant orthogonale à deux droites concourantes (MR) et (MS) du plan (MRS) est donc orthogonale à ce plan.

 

 

Droite orthogonale à un plan - 2ème partie

 

3-

On donne dans un plan (P), un triangle équilatéral (ABC) dont le centre de gravité est O.

Soit M un point quelconque de la perpendiculaire en O à (P), M étant donc distinct de O.

a- Montre que les arêtes opposées du tétraèdre (MABC) sont orthogonales.

b- La perpendiculaire en M au plan (MBC) coupe (P) en A’.
Montre que les trois points O, A et A’ sont alignés ;

c- E étant le milieu de [BC], montre que l’on a :

OM2  =  OA’ . OE

Solution

a-

Le triangle (ABC) étant équilatéral, son centre de gravité O est également son orthocentre, c’est-à-dire le point
d’intersection des ses trois hauteurs. Par conséquent, (BO) est une de ces hauteurs et (AC) est orthogonale à (BO).

(AC) étant orthogonale à (OM) par construction et à (OB), deux droites concourantes du plan (OBM), est
orthogonale à ce plan. Donc
(AC) est orthogonale à toute droite de ce plan et en particulier à (MB).

De la même manière on démontre que (MA) et (BC), d’une part, (MC) et (AB) d’autre part, sont orthogonales.

 

b-

(A’M) étant orthogonale au plan (MBC), est orthogonale à toute droite de ce plan et en particulier à (BC).

(BC) étant incluse dans le plan (P), est orthogonale à (OM).

(BC) étant orthogonale aux deux droites concourantes (OM) et (A’M) du plan (OMA’) est orthogonale à ce plan ;
Par conséquent, (BC) est orthogonale à toute droite de ce plan et en particulier à (A’O).

Dans (P), (A’O) et (AO) sont perpendiculaires à (BC).

Or, dans un plan, par un point, il ne passe qu’une et une seule perpendiculaire à une droite donnée.

Donc, (A’O) et (AO) sont confondues et A’, A, O sont alignés.

 

c-

Dans le triangle équilatéral (ABC), E étant milieu de [BC] et O étant le centre de gravité, [AE] est une médiane et
A’, A, O, E sont alignés.

Par ailleurs, (A’M) étant orthogonale au plan (MBC), est orthogonale à toute droite de ce plan et en particulier
à (ME).

Ainsi, le triangle (A’ME) est un triangle rectangle en M.

Dans ce triangle rectangle, [A’E] est l’hypoténuse et [MO] est la hauteur relative à cette hypoténuse.

Or, on sait que dans un triangle rectangle, la longueur de la hauteur relative à l’hypoténuse est moyenne proportionnelle aux longueurs des deux segments qu’elle définit sur cette hypoténuse.

Ainsi :

 

 

4-

On considère deux points distincts et fixes A et B.

Quel est l’ensemble des points M et N de l’espace tels que :

a- MA > MB ?

b- NA2 – NB2 = k2 (k constante réelle donnée) ?

Solution

a-

Soit (P) le plan médiateur du segment [AB].

Par définition (P) est l’ensemble des points de l’espace équidistants de A et B ; donc (P) est orthogonale à
(AB) et passe par le milieu O de [AB]
.

 

(P) partage l’espace en trois régions :

(P)

EA , l’ensemble des points de cet espace situés du même côté que A par rapport à (P)

EB , l’ensemble des points de cet espace situés du même côté que B par rapport à (P)

Ainsi, EB est l’ensemble des points M de cet espace tels que :

MB < MA ou MA > MB.

 

b-

Dans le triangle (NAB), [NO] est une médiane. Soit, dans le plan (NAB), H le projeté orthogonal du point N sur (AB).

On sait que :

A et B étant fixes, le segment [AB] a une longueur constante.

L’ensemble des point N est donc le plan (Q) perpendiculaire à (AB) fixe et passant par H fixe.

Remarque

k = 0 implique le cas banal où (Q) devient confondu avec le plan médiateur (P).

 

 

5-

On donne un plan (P) et deux points A et B n’appartenant pas à (P).

Quels sont les points M et N de (P) tels que :

MA = MB ?

NA2 – NB2 = h2 (h constante réelle donnée) ?

Solution

A et B étant fixes, [AB] est fixe et son plan médiateur (Q) l’est également.

Les points M de (P) tels que MA = MB appartiennent à (Q).

M appartenant à la fois à (P) et à (Q), appartiennent également à l’intersection (d) de (P) et de (Q).

(P) et (Q) étant fixes, (d) l’est également.

Par conséquent, l’ensemble des points M de (P) tels que MA = MB est (d).

 

Soit O milieu de [AB] ; O appartient à (Q).

Dans le triangle (NAB), [NO] est une médiane.

Soit, dans le plan (NAB), F le projeté orthogonal du point N sur (AB).

On sait que :

De plus (NF) est orthogonale à (AB) fixe.

Par conséquent les points N appartiennent au plan (R) orthogonal à (AB) fixe et passant par F fixe.

Les points N appartenant à la fois à (R) fixe et à (P) fixe, appartiennent à l’intersection (d’) fixe de (R) et (P).

 

Droite orthogonale à un plan - Troisième partie

6-

On donne un plan (P) fixe.

Soit A un point fixe quelconque de l’espace et n’appartenant pas à (P).

Trouve l’ensemble des points M de (P) tels que AM = d ( d étant une longueur donnée).

Solution

Soit O le projeté orthogonal de A sur (P). A et (P) étant fixes, O l’est également.

Donc, [AO] est fixe et AO est une constante.

Posons AO = D.

(OA) étant orthogonale à (P) est orthogonale à toute droite de (P) et en particulier à (OM).

Dans le triangle rectangle (AOM), rectangle en O, le théorème de Pythagore donne :

AM=  AO2 + OMou  OM2    =  AM– AO2 = d– D2  

Si d est égale à D, l’ensemble des points M de (P) tels que MA = d est {O}.

Si d est strictement inférieure à D, alors (d– D2) est strictement négative et l’ensemble des
points M de (P) tels que AM = d est l’ensemble vide
.

 

 

7-

On donne dans un plan (P), un point fixe O et un point variable M.

A étant un point fixe n’appartenant pas à (P), quel est l’ensemble des points M tels que :

a)    mes {[AO) , [AM)} = 90° ?

b)    mes {[OA) , [OM)} = 90° ?

c)    mes {[MA) , [MO)} = 90° ?

Solution

a)

A et O étant fixes, le segment [AO] l’est également.

Le plan (Q) passant par A fixe et tel que (AB) lui est perpendiculaire est donc fixe.

(MA) étant orthogonale à (OA), est donc incluse dans (Q).

Soit (d) l’intersection de (P) et (Q) ; ces deux plans étant fixes, (d) l’est également.

M appartenant à (MA) et (MA) incluse dans (Q), M appartient à (Q).

M appartenant simultanément à (P) et à (Q), appartient donc à (d).

L’ensemble des points M tels que mes {[AO) , [AM)} = 90° est donc (d).

b)

Soit A’ le projeté orthogonal de A sur (P). Comme A est fixes, A’ l’est également.

(OM) est incluse dans (P). Le projeté de l’angle droit {[OA) , [OM)} sur (P)
sera donc l’angle droit {[OA’) , [OM)}.

Ainsi, dans (P), l’ensemble des points M sera la droite (D) passant par O fixe
et orthogonale à (OA’) fixe
.

c)

O et A’ étant fixes et la mesure de {[MA) , [MO)} étant égale à 90°, l’ensemble des
points M est donc le cercle de diamètre [OA’]
.

 

 

8-

On donne un tétraèdre (OABC) dans lequel les angles AOB, BOC et COA, tous de
sommet O, sont droits.

Soit H le pied de la droite orthogonale au plan (ABC) menée de O.

a-

Montre que H est l’orthocentre du triangle (ABC)

b-

Montre que l’on a :

c-

Montre que le carré de la surface du triangle (ABC) est égal à la somme des carrés
des surfaces des triangles (OAB), (OBC) et (OCA).

Solution

a-

(OC) est simultanément orthogonale à (OB) et (OA) ; ainsi, (OC) étant orthogonale à
deux droites concourantes (OB) et (OA) du plan (OAB) est orthogonale à ce plan.

Par conséquent, (OC) est orthogonale à toute droite de ce plan et en
particulier à (AB).

(AB) étant incluse dans le plan (ABC), est orthogonale à (OH).

Ainsi, (AB) est orthogonale aux deux droites concourantes (OC) et (OH)
du plan (OCH) ; elle est donc orthogonale à ce plan.

(AB) étant orthogonale au plan (OCH), est orthogonale à toute droite de
ce plan et en particulier à (CH). Par conséquent, (CH) est le support
d’une hauteur du triangle (ABC)
.

 

(OA) est simultanément orthogonale à (OB) et (OC) ; ainsi, (OA) étant orthogonale
à deux droites concourantes (OB) et (OC) du plan (OBC) est orthogonale à ce plan.

Par conséquent, (OA) est orthogonale à toute droite de ce plan et en particulier à (BC).

(BC) étant incluse dans le plan (ABC), est orthogonale à (OH).

Ainsi, (BC) est orthogonale aux deux droites concourantes (OA) et (OH) du plan (OAH) ;
elle est donc orthogonale à ce plan.

(BC) étant orthogonale au plan (OAH), est orthogonale à toute droite de ce plan et en
particulier à (AH). Par conséquent, (AH) est le support d’une seconde hauteur du
triangle (ABC)
.

H appartenant simultanément à (AH) et à (CH), et sachant que les trois hauteurs
d’un triangle sont concourantes en un seul point
,
H est donc l’orthocentre du triangle
(ABC)
.

 

b-

Soit R l’intersection de (CH) et e (AB).

(OC) étant orthogonale au plan (OAB), est orthogonale à toute droite de ce plan et en
particulier à (OR).

(OH) étant orthogonale au plan (ABC), est orthogonale à toute droite de ce plan et en
particulier à (CR).

Ainsi, le triangle (OCR) est un triangle rectangle en O. Dans ce triangle,
on a la propriété suivante :

L’inverse du carré de la longueur de la hauteur relative à l’hypoténuse est
égal à la somme des inverses des carrés des longueurs des deux côtés de l’angle droit.

Donc,

(AB) étant orthogonale au plan (OCH), est orthogonale à toute droite de ce plan et en
particulier à (OR).

Ainsi, [OR] est la hauteur relative à l’hypoténuse [AB] dans le triangle (OAB) rectangle en O.

On a également :

 

b-

Le carré de la surface du triangle (ABC) est :

Or, dans le triangle (ORC) rectangle en O, le théorème de Pythagore donne :

CR2 = OR+ OC2

 

Dans le triangle (OAB) rectangle en O, le théorème de Pythagore donne :

AB2 = OA+ OB2

En remplaçant dans (2), AB2  par son égale (OA+ OB2), on obtient :

 

 

 

POUR LA SIXIÈME

Points – droites – Segments de droite – Plan

Remplacer :

MA = MB = AB / 2

Par :

Remplacer :

NB = NC = BC / 2

Par :

Remplacer :

Or MN = MB + BN. En remplaçant dans cette égalité, MB par son égale AB / 2 et BN par son égale BC / 2, on obtient :

MN = AB / 2 + BC / 2 = (AB + BC) / 2


Donc,
MN = AC / 2 = 9 / 2 cm ou 4,5 cm.

Par :

Modifier :

Trouve :

[AB]
È [CE] ; [BD] È [EF] ; [AB] Ç [CE] ; [BD] Ç [EF] ; [AE] Ç [BC] ; [AC[ È ]CB] ; [CD[ È ]DF].

(ici, " X
Ç Y " veut dire " ensemble des points communs à X et à Y ")

Solution

 

On a :

[AB] È [CE] = [AE] ; [BD] È [EF] = [BF] ; [AB] Ç [CE] = [CB] ;

 

[BD] Ç [EF] = [ED] ; [AE] Ç [BC] = [BC] ; [AC[ È ]CB] = [AB] - {C} ;

 

[CD[ È ]DF] = [CF] - {D}.

 

 

Angles intérieurs d’un triangle

Remplacer :

a = b =  60° / 2 = 30°.

Par :

 

Une propriété des milieux de segments de droite

Remplacer :

(AB + BC) / 2 ; que constates -tu ?

Par :

Remplacer :

mes [MN] = mes [AC] / 2

Par

Remplacer :

(AB + BC) / 2 = (3 cm + 5 cm) / 2 = 8 / 2 cm = 4 cm

 

J'ai donc MN = (AB + BC) / 2.

Par :

Remplacer :

Donc, je constate que MN = AC / 2.

Par :

Remplacer :

M étant milieu de [AB], donc MA = MB = AB / 2.

N étant milieu de [BC] , donc NB = NC = BC / 2.

Par :

Remplacer :

Par conséquent, MN = AB / 2 + BC / 2 = (AB + BC) / 2.

Par :

Remplacer :

MN = AC / 2 ou mes [MN] = mes [AC] / 2

Par :

 

 

POUR LA CINQUIÈME

Triangles équivalents

 Remplacer :

 L'aire S de (ABC) est AH . BC / 2.

Par :    

 

Attention aux données d’une équation à résoudre

Remplacer :

Or, inv(2) = 1/2 et inv(2) . 2 = 1; donc :

 1 . X = X =  (1/2) . (+1) = +1/2

Par :

 

Proportionnalité

Remplacer :

u / u’1 = u/ u’2 = u1 / u’3 = u4 / u’4 = ... = uk / u’k = ... = uN / u’N = a

Par :

 

Remplacer :

présentent une proportionnalité de rapport a = 1/3; en effet

2/6 = 5/15 = 12/36 = 1/3

Par :

 

Remplacer :

On a donc K = u1 / u’1 = u2 / u’2 ; cette égalité de deux fractions sera appelée proportion.

Par :

 

Remplacer :

L'équation K = u1 / u’1 donne u1 = K . u’1

L'équation K = u2 / u’2 donne u’2 = u2 / K

Donc u1 . u’2 = (K . u’1) . (u2 / K) = K.u’1.u2 / K

Par :

 

Remplacer :

–1/4 = 3/–12 donne –1 ´ –12 = 4 ´ 3

3/7 = 24/56 donne 3 ´ 56 = 7 ´ 24

Par :    

 

Remplacer :

u1 / u’1 = u2 / u’2 = (u1 + u2)/( u’1 + u’2) = (u1 u2)/( u’1 – u’2)

Par :   

 

Remplacer :

Ainsi, a / b = c / d = e / f = g / h, avec par exemple,

Par :

 

Remplacer :

a / b = c / d = e / f = g / h = (a + ceg) / (b + dfh)

Par :    

 

Remplacer :

–1/2 = 8/–16 = (–1 + 8)/[2 +(–16)] = 7/–14

3/7 = 33/77 = (3 +33)/(7+77) = 36/84

4/9 = 20/45 = (4 – 20)/(9 – 45) = –16/–36 = 16/36

 Par :

 

Remplacer :

–3 / –27 = +7 / A = –12 / B = +9 / C = –24 / D = +2 / E

Par :  

 

Remplacer :

Or, –3 / –27 = +1 / 9.

Par :

 

Remplacer :

Donc le rapport de proportionnalité est +1 / 9.

Par :   

 

Remplacer :

+7 / A = +1 / 9

–12 / B = +1 / 9

+9 / C = +1 / 9

 –24 / D = +1 / 9

+2 / E = +1 / 9

Par :

 

Remplacer :

1 / 4 = X / 12 ; 5 / 12 = 15 / Z

Par :

 

Remplacer :

1 / 4 = X / 12 implique (1) . (12) = 4 . X ou 4X = 12

Par :

 

Remplacer :

4X / 4 = 12 / 4 ou X = 3

Par :

 

Remplacer :

–5 / –12 = –15 / Z implique (–5) . Z = (–12) . (–15) ou (–5) . Z = +180

Par :

 

Remplacer :

(–5).Z / (–5) = (+180) / (–5) ou Z = –180 / 5 = – 36

Par :

 

Remplacer :

A / 5 = B / 2 = C / 3

Par :

 

Remplacer :

Or, on connaît la propriété a / b = c / d = e / f = (a + c + e) / (b + d + f).

Par :

 

Remplacer :

A / 5 = B / 2 = C / 3 = (A + B + C) / (5 + 2 + 3) = 1200000 / 10 = 120000

Par :

 

Remplacer :

A / 5 = 120000 ou A = 120000 . (5) = 600000

 B / 2 = 120000 ou B = 120000 . (2) = 240000

 C / 3 = 120000 ou C = 120000 . (3) = 360000

Par :

 

Remplacer :

–3 / +12 = –24 / A

Par :

 

Remplacer :

A = (–288) / (–3) = +96

Par :

 

comment résoudre une équation ?

 

Remplacer :

L'équation A . x + B = C est équivalente à (A . x + B) / D = C / D, avec D différent de 0.

Par :

 

Remplacer :

abs(a), est le nombre obtenu en supprimant le signe de a.

Par :

 

Remplacer :

Exemples : abs(+5,2) = 5,2 ; abs (- 1/4) = ¼

Par :

 

Remplacer :

Exemples : opp(+3,45) = -3,45 ; opp(-1/8) = +1/8

Par :

 

Remplacer :

a étant un nombre quelconque différent de zéro, l'inverse de a, que l'on note inv(a), est la quantité 1/a.

Exemples : inv(+3,45) = 1/+3,45 ; inv(-8) = -1/8

Par :

 

Remplacer :

Or nous savons que A . inv(A) = 1 et que inv(A) = 1 / A; donc :

Par :    

 

Remplacer :

1 . x = x = inv(A) . [C + opp(B)] = 1/A . [C + opp(B)]

La solution est finalement
1/A . [C + opp(B)]. 

Par :

 

Remplacer :

Multiplions les deux membres de cette dernière équation par inv(2) qui vaut 1/2; on obtient :

(1/2) . 2x = (1/2) . (+8)

Or (1/2) . 2 = 1 et (1/2) . (+8) = +8/2 = +4; donc

Par :

 

Remplacer :

-5x - 3 = 0 ; -4y + 1/2 = 5 ; -3t - 1/4 = 0

Par :

 

Remplacer :

Multiplions les deux membres de cette dernière équation par inv(-5) qui vaut -1/5; on obtient :

(-1/5) . -5x = (-1/5) . (+3)

Or, (-1/5) . (-5) = 1; donc :

1 . x = x = (+3) . (-1/5) = (+3/1) . (-1/5) = [(+3) . (-1)] / 1 . 5 = - 3/5

-4y + 1/2 = 5

Par :   

Remplacer :

-4y + 1/2 + opp(+5) = 5 + opp(+5)

Par :

 

Remplacer :

-4y + 1/2 + (-5) = 0 ou -4y + [1 + 2 . (-5)] / 2 = 0 ou

 -4y + (-9/2) = 0 

Par :

 

Remplacer :

Ajoutons opp(- 9/2) aux deux membres de cette dernière équation ; on obtient :

-4y + (-9/2) + opp(-9/2) = 0 + opp(-9/2)

Or, on sait que (-9/2) + opp(-9/2) = 0 et que opp(-9/2) = +9/2; donc :

-4y + 0 = (+9/2) ou -4y = +9/2

Multiplions les deux membres de cette dernière équation par inv(-4) =

-1/4; on obtient :

(-1/4) . -4y = (-1/4) . (-4) . y = (-1/4) . (+9/2)

Or, on sait que (-1/4) . (-4) = 1; donc :

1 . y = y = (-1/4) . (+9/2) = [(-1) . (+9)] / [(4) . (2)] = - 9 / 8 

Par :

 

Remplacer :

L'équation -3t - 1/4 = 0 est logiquement équivalente à -3t + (-1/4) = 0

Ajoutons opp(- 1/4) = +1/4 aux deux membres de cette dernière équation ; on obtient :

-3t + (-1/4) + (+1/4) = 0 + (+1/4)

Or, on sait que (-1/4) + (+1/4) = 0; donc :

-3t + 0 = -3t = +1/4

Multiplions les deux membres de cette dernière équation par inv(-3) =

-1/3; on obtient :

(-1/3) . -3t = (-1/3) . (-3) . t = (-1/3) . (+1/4)

Or, on sait que (-1/3) . (-3) = 1; donc :

1 . t = t = (-1/3) . (+1/4) = [(-1) . (+1)] / [(3) . (4)] = - 1/12

Par :

 

 

rectangle équivalent à un triangle

Remplacer :

Je sais que si S est l'aire de (ABC), alors S = (AH . BC) / 2 ou encore, comme AM = AH / 2, S = AM . BC

Par :    

 

 

un triangle isocèle

Remplacer :

La bissectrice de l'angle intérieur en B partage celui-ci en deux angles de même mesure 35° / 2.

Par :    

 

 

POUR LA QUATRIÈME

 

Le cosinus de la mesure d'un angle aigu

Je comprends

Je dessine le Soleil, un arbre et son ombre projetée au sol supposé horizontal.

J’ai donc un triangle rectangle (Stp), de sommet S : sommet de l’arbre, d’angle droit au pied p de l’arbre.
L’autre sommet t de ce triangle est le point extrême de l’ombre projetée au sol.

L’ombre projetée est donc représentée par le côté [tp] de longueur Oi. Ci est la longueur de l’hypoténuse [tS].

La mesure en degrés de l’angle {[tp), [tS)} est a.

 

Par définition, je nomme cosinus (a) le rapport :

J’écris :

J’en déduis :

 

Si j’applique ces résultats à la mesure b de l’angle au sommet S, j’obtiens :

J'en déduis que la hauteur H de l’arbre est égale à :

Ci . cos(b)

 

Je me souviendrai

Dans un triangle rectangle quelconque :

Le cosinus d’un angle aigu est égal au rapport de la longueur du côté de l’angle droit, qui
lui est adjacent
,
à la longueur de l’hypoténuse.

L’hypoténuse étant le côté ayant la plus grande longueur, le rapport défini ci-dessus est
toujours inférieur à 1
.

Donc, le cosinus d’un angle aigu est toujours largement compris entre 0 et 1.

On écrit :

Pour tout angle aigu a, 0 ≤ cos a ≤ 1

 

A quelles mesures d’angle correspondent les valeurs 0 et 1 pour leurs cosinus respectifs ?

On prend un triangle rectangle (ABH), rectangle en H. [AB] est son hypoténuse.

On suppose A fixe et B mobile se déplaçant alors sur la perpendiculaire (d) à [AH] menée par H.

a est la mesure, supposée en degrés, de l’angle aigu en A.

Pour toute position de B, le triangle (ABH) reste rectangle en H et on a :

Or, lorsque B se déplace et vient se confondre avec le point H, l’hypoténuse [AB] vient se
confondre
avec [AH] et l’angle au sommet A devient l’angle nul, donc a = 0°.

Conclusion :

cos 0° = 1

 

Lorsque B se déplace sur (d) en s’éloignant à l’infini, l’hypoténuse [AB] voit sa longueur
devenir infiniment grande
et l’angle au sommet A voit sa mesure tendre vers 90°.

Conclusion :

cos 90° = 0

 

Je m’entraîne

On te donne un demi triangle équilatéral (ABC) dont le sommet de l’angle droit est en C.
L’hypoténuse est [AB] qui mesure 8 cm.

[BC] est le côté opposé à l’angle au sommet A mesurant 60°.

Quelle est la longueur du côté [AC] ?

Calcule, cos 60° et cos 30°.

 

Solution

Le théorème de Pythagore appliqué à ce triangle rectangle donne :

AB2 = AC2 + CB2

ou

On obtient :

Si a est la mesure, supposée en degrés, de l’angle au sommet A, alors :

Or, dans le triangle rectangle demi équilatéral (ABC), la mesure a vaut 60°; donc :

 

Si b est la mesure, supposée en degrés, de l’angle au sommet B, alors :

Or, b = 30° ; donc :

 

On te donne un triangle rectangle isocèle (ABC) dont le sommet de l’angle droit est en C.
L’hypoténuse est [AB] qui mesure 10 cm.

Quelle est la longueur commune des deux autres côtés ?

Calcule cos 45°.

 

Solution

Le théorème de Pythagore appliqué à ce triangle rectangle isocèle

(AC = CB) donne :

J'en déduis :

J'obtiens finalement :

 

Si a est la mesure, supposée en degrés, de l’angle au sommet A, alors :

Or, dans le triangle rectangle isocèle (ABC), la mesure a vaut 45° ; donc :

 

Une échelle s’appuie sur un mur vertical et fait avec le sol, supposé horizontal, un angle de 80°.

Son pied se situe à 75 cm du mur.

Calcule :

la longueur de cette échelle ;

l’altitude de son point d’appui sur le mur, sachant que celle du pied de ce dernier est à 653, 45 m.

(On prendra tous les cosinus d’angle à un centième près par défaut)

 

Solution

Si A est le pied de l’échelle, M le pied du mur et S le sommet de l’échelle par lequel elle s’appuie
sur le mur, alors le triangle (AMS) est un triangle rectangle en M, dont l’hypoténuse est [AS].

La longueur de l’échelle est donc AS. De plus, on a : AM = 75 cm et l’angle en A mesure 80°.

On sait que :

AM = AS . cos 80° 

On en déduit :

La calculatrice donne :

cos 80° = 0,17364817766693034885171662676931

Comme il faut prendre cos 80° à un centième près par défaut, alors on a :

cos 80° = 0,17

Le point d’appui de l’échelle sur le mur est S.

L’altitude de S est l’altitude du pied du mur M ajoutée à MS.

Si a est l’altitude de S et m, celle de M, alors :

a = m + MS

Or, MS = AS . cos α, α étant la mesure de l’angle aigu au sommet S dans le triangle rectangle (AMS).

Donc α = 90°– 80° = 10° et MS = AS . cos 10° = 4,41 . cos 10° m

La calculatrice donne :

cos 10° = 0,98480775301220805936674302458952

Comme il faut prendre cos 10° à un centième près par défaut, alors on a :

cos 10° = 0,98

Finalement a = m + MS = 653,45 m + 4,32 m = 657,77 m.

 

 

 

Puissances d'un nombre - Opérations sur les puissances - 1ère partie

Remplacer :

26 ¸ 24 = 26 / 24 = (2 ´ 2 ´ 2 ´ 2 ´ 2 ´ 2) / (2 ´ 2 ´ 2 ´ 2) = 64/ 16 = 4 = 22 = 26 – 4

Par :

 

Remplacer :

ap / aq  =  ap - q

Par :

 

Remplacer :

3,57 ¸ 3,54 = 3,57 / 3,54 = 3,57 – 4 =  3,53

(– 5)4 / (– 5)3 = (– 5)4 – 3 = (– 5)1 = – 5

87 / 87 = 87 – 7 = 80 = 1

Par :

 

Puissances d'un nombre - Opérations sur les puissances - 2ème partie

Remplacer :

– 1/22

Par :

 

Remplacer :

(– 1/2)2

Par :   

 

Remplacer :

– 1/22 = – 12/22 = – 1/4

Par :

 

Remplacer :

(– 1/2)2 = + 12/22 = + ¼

Par :

 

Remplacer :

3,56  / 3,5

Par :

 

Remplacer :

4¸ 4= 4/ 47 = 49 – 7 = 42

Par :

 

Remplacer :

3,5/ 3,56 = 3,56 – 6 = 3,50 = 1

Par :

 

Remplacer :

(3´ 37) ¸ (35 ´ 33) = (32 + 7) / (35 + 3) = 39 / 38 = 39 – 8 = 31 = 3

Par :    

 

Puissances d'un nombre - Opérations sur les puissances - 4ème partie

Remplacer :

(–1/2xy3z2)4

Par :

 

Remplacer :

(–1/2xy3z2)4 = (– 1/2)4 ´ x1 ´ 4 ´ y3 ´ 4 ´ z2 ´ 4  = (14 / 24) ´ x4 ´ y12 ´ z8  = (1/16) x4 y12 z8

Par :

 

Puissances d'un nombre - Opérations sur les puissances - 5ème partie

Remplacer :

(–2x2y4z3)3 / (1/2xy3z2)4

(a2b3)4 / (3a4b3)2

(–3x3y2z4)3 / (–6xy2z3)2

Par :

 

Remplacer :

(–2x2y4z3)3 / (1/2xy3z2)= [(– 2)3 ´ x2 ´´ y4 ´ 3 ´ z3 ´ 3 ] / [(1/2)4 ´ x1 ´´ y3 ´ 4 ´ z2 ´ 4 ] =

[– 8 ´ x ´ y12 ´ z9 ] / [1/16 ´ x4 ´ y12 ´ z8 ]

Par :

 

Remplacer :

(– 8) / (1/16) = (– 8) ´ (16/1) = (– 8) ´ (16) = – 128

Par :

 

Remplacer :

(–2x2y4z3)3 / (1/2xy3z2)= – 128x2 z  

Par :

 

Remplacer :

(a2b3)4 / (3a4b3)2 = [a2 ´´ b3 ´ 4 ] / [(3)2 ´ a4 ´´ b3 ´ 2 ] =

[a ´ b12 ] / [(3)2 ´ a ´ b6 ]

Par :

 

Remplacer :

(1/9) ´ a8 – 8  ´ b12 – 6 = (1/9) ´ a ´ b6 = (1/9) ´ 1 ´ b= (1/9)b

Par :

 

Remplacer :

(a2b3)4 / (3a4b3)2 = (1/9)b

Par :

 

Remplacer :

(–3x3y2z4)3 / (–6xy2z3)2 =

[(– 3)3 ´ x3 ´´ y2 ´ 3 ´ z4 ´ 3 ] /

[(–6)2 ´ x1 ´´ y2 ´ 2 ´ z3 ´ 2 ] = [(– 27) ´ x ´ y6 ´ z12 ] / [(+36) ´ x ´ y4 ´ z6 ]

Par :

 

Remplacer :

On simplifie d’abord la fraction (– 27) / (+36).

Par :

 

Remplacer :

– (33 ´ 1) / (22 ´ 32 ´ 1) = – (33) / (22 ´ 32) = – (33 – 2 ) / (22) = – (31 ) / (22) = – 3/ 4

Par :

 

Remplacer :

[(– 27) ´ x ´ y6 ´ z12 ] / [(+36) ´ x ´ y4 ´ z6 ] = (– 3/ 4) ´ x9 – 2   ´ y6 – 4  ´ z12 – 6 =

(– 3/ 4) ´ x7   ´ y ´ z6 = (– 3/ 4)x7 y2 z6

Par :

 

Remplacer :

(–3x3y2z4)3 / (–6xy2z3)2 = (– 3/ 4)x7 y2 z6

Par :

 

 

Puissances d'un nombre - Opérations sur les puissances - 6ème partie

Remplacer :

216 a4b3 / 36 a2b

2700 xy3 / 60 y 

37044 x3y2z4 / – 882 xy2z3

Par :

 

 

Puissances d'un nombre - Opérations sur les puissances - 7ème partie

Remplacer :

ap / a= ap – q

Par :

 

Remplacer :

a p / a = a p – q

Par :

 

Remplacer :

a p / a = a p – q = 1 / a q – p

Par :

 

Remplacer :

2 + 5 / 2 + 3  = 2 +5(+3) = 2 +2 = 2 2

5 + 3 / 5 + 5  = 5 +3 (+5) = 5 – 2  = 1 / 5 +2 = 1 / 5 2

10 – 3  / 10 – 5   = 10 – 3 (– 5)  = 10– 3 + 5  = 10 +2 = 10 2

Par :

 

Remplacer :

1 / 2... = 2 – 3

1 / 2 4 = 2

1 / 10... = 10 – 2

1 / 10 = 10

1 / 100 = 10

Par :

 

Remplacer :

1 / 23 = 2– 3

1 / 24 = 2– 4

1 / 102 = 10– 2

1 / 10 = 1 / 101 = 10 – 1

1 / 100 = 1 / 102 = 10– 2

Par :

 

Remplacer :

0,1 = 1 / 10 = 1 / 101 = 10 – 1

0,001 = 1 / 1000 = 1 / 103 = 10 – 3

0, 0001 = 1 / 10000 = 1 / 104 = 10 – 4

0,14 = 14 / 100 = 14 ´ 1 / 100 = 14 ´ 1 / 10 2 = 14 ´ 10 – 2

0,153 = 153 / 1000 = 153 ´ 1 / 1000 = 153 ´ 1 / 10 3 = 153 ´ 10 – 3

2,3 = 23 / 10 = 23 ´ 1 / 10 = 23 ´ 1 / 10 1 = 23 ´ 10 – 1

25,65 = 2565 / 100 =  2565 ´ 1 / 100 = 2565 ´ 1 / 10 2 = 2565 ´ 10 – 2

100,001 = 100001 / 1000 = 100001 ´ 1 / 1000 = 100001 ´ 1 / 10 3 = 100001 ´ 10 – 3

Par :

 

Remplacer :

10 – 2 = 1 / 10 2 = 1 / 100 = 0,01

10 – 3 = 1 / 10 3 = 1 / 1000 = 0,001

10 – 6 = 1 / 10 6 = 1 / 1000000 = 0,000001

4 ´ 10 – 2 = 4 ´ 1 / 10 2 = 4 ´ 1 / 100 = 4 / 100 = 0,04

15 ´ 10 – 3 = 15 ´ 1 / 10 3 = 15 ´ 1 / 1000 = 15 / 1000 = 0,015

1543 ´ 10 – 6 = 1543 ´ 1 / 10 6 = 1543 ´ 1 / 1000000 = 1543 / 1000000 = 0,001543

Par :

 

Remplacer :

2 – 1 = 1 / 2 +1  = 1 / 2= 1 / 2 = 0,5

2 – 2 = 1 / 2 +2  = 1 / 22  = 1 / 4 = 0,25

25 – 2 = 1 / 25 +2  = 1 / 252  = 1 / 625 = 0,0016

4 – 1 = 1 / 4 +1  = 1 / 4= 1 / 4 = 0,25

5 – 1 = 1 / 5 +1  = 1 / 5= 1 / 5 = 0,2  

Par :

 

Propriété des bissectrices intérieure et extérieure dans un triangle

Dans un plan on te donne deux points fixes A et B tels que AB = 7 cm .
Trouve l'ensemble des points M de ce plan tels que :


Solution

Je retiens

Dans un triangle quelconque (ABC), on appelle bissectrice extérieure au sommet A, l’un quelconque
des angles, au sommet A,
supplémentaires à l’angle intérieur en A.

La bissectrice de l’angle intérieur en A sera nommée bissectrice intérieure.

Ici, on a considéré le sommet A. Ces définitions restent vraies pour les deux autres sommets B et C.

Les bissectrices intérieure et extérieure au sommet A rencontrent la droite support (BC) du côté opposé [BC]
respectivement en deux points M et N tels que MB et MC, NB et NC, d’une part, AB et AC, d’autre part,
sont dans la double égalité :

Cette propriété des bissectrices intérieure et extérieure en un sommet d’un triangle est vraie quel que soit
le sommet considéré
.

Elle peut être facilement démontrée à l’aide du théorème de Thalès.

 

J’applique cette propriété

Soient [Mx) la bissectrice intérieure au sommet M du triangle (MAB) qui rencontre le côté opposé [AB]
en E et  [My) la bissectrice extérieure correspondante qui rencontre (AB) en F.

D’après la propriété énoncée ci-dessus, on a :

Or, EA + EB = AB = 7cm.

Deux cas sont à envisager :

k < 1 ou k > 1

 

On a donc :

Or, FB – FA = AB = 7cm.

 

On a donc :

 Or, FA – FB = AB = 7cm.

Donc :

 

Ainsi, dans les deux cas, F est un point fixe.

Par ailleurs, on sait que les deux bissectrices intérieure et extérieure [Mx) et [My) forment un angle droit,
puisque les angles auxquels ils sont rattachés sont deux angles adjacents supplémentaires.

 

Développement et Factorisation - 3ème partie

4- Factorisation d’une somme

Factoriser une somme consiste à la mettre sous la forme d’un produit de facteurs.

La factorisation n’est donc que l’opération inverse du développement.

Exemples :

On demande de factoriser :

 xy + x

On écrit :

xy + x = x(y + 1)


On demande de factoriser :

15xy + 21

On écrit :

15xy + 21 = 3(5xy + 7)

 

Dans le premier exemple, l’élément x est commun à chacun des termes de la somme.
C’est cet élément qui sera
le premier facteur du produit recherché.

Pour obtenir ce produit, on divise chaque terme de la somme par l’élément commun
supposé
différent de zéro; on obtient :

Le résultat est donc :


 

Dans le second exemple, l’élément 3 est commun à chacun des termes de la somme ; en effet, on a :



C’est cet élément qui sera
le premier facteur du produit recherché.

Pour obtenir ce produit, on divise chaque terme de la somme par ce facteur différent de zéro ;
on obtient :

Le résultat est donc :

 3(5xy + 7)

 

On demande de factoriser la somme :

–5xy3z + 25x2y2z – 125x2y3

 On cherche d’abord l’élément commun aux nombres connus 5, 25 et 125.

 Il doit être d’abord un diviseur commun à ces trois nombres ; ensuite il doit être le plus grand de ces
diviseurs communs.

 L’ensemble des diviseurs communs à 5, 25 et 125 est {1 ; 5}.

 Le plus grand élément de cet ensemble est donc 5.

 La méthode générale pour la recherche du plus grand diviseur commun de plusieurs nombres
est exposée dans les exercices.

Ensuite, on cherche l’élément commun aux variables xy3z, x2y2z et x2y3.

Les seuls éléments communs à ces trois variables sont x et y ; z n’est pas commun, car il ne se
trouve pas dans x2y3.

Pour l’élément x, on prendra sa plus petite puissance, donc x.

Pour l’élément y, on prendra sa plus petite puissance, donc y2.

Finalement, on prendra xy2.

Le premier facteur du produit recherché est donc :

5xy2

Pour obtenir ce produit, on divise chaque terme de la somme par ce premier facteur supposé
différent de zéro
; on obtient :

 

Le résultat est donc :

–5xy3z + 25x2y2z – 125x2y3 = 5xy2(–yz + 5xz – 25xy)

 

On demande de factoriser l’expression :

9x2 – 25

Le seul diviseur commun à 9 et 25 est 1 qui ne change rien à l’expression.

Par ailleurs, x n’est pas commun à 25.

Cependant, on remarque que cette somme est la différence de deux carrés ; donc elle est de la forme :

a2 – b2, avec a = 3x et b = 5.

L’identité remarquable a2 – b2 =(a + b)(a – b) permet donc d’écrire :

9x2 – 25 = (3x + 5)(3x – 5)

 

Une méthode de factorisation

a-

On cherche le plus grand diviseur commun aux nombres connus renfermés dans les termes
de la somme donnée

b-

Ensuite on prend, pour chaque élément variable commun à tous les termes de la somme, sa
plus petite puissance

c-

On en déduit ainsi, le premier facteur du produit recherché

d-

Pour obtenir ce produit, on divise chaque terme de la somme donnée par ce premier facteur trouvé
supposé différent de zéro

e-

Si le plus grand diviseur commun des nombres connus est égal à 1 et si aucun élément variable n’est
commun à tous les termes, alors on vérifie si la somme à factoriser est de la forme d’une
identité
remarquable
. Si c’est le cas, on applique alors cette identité remarquable.



Exercices

1)

Supprime les parenthèses dans les expressions suivantes :

– (3x – 5) ;  – (1 – 5x – 5y) ; – 3(– 5x – 1/2) ;  – 2y(– 4x – 5) 

Solution

– (3x – 5) = (–1)(3x – 5) = (–1)(3x)  – (–1)(5) = –3x + 5

– (1 – 5x – 5y) = (–1)(1 – 5x – 5y) = (–1)(1) – (–1)(5x) – (–1)(5y) = –1 + 5x + 5y

– 2y(– 4x – 5) = (– 2y)(– 4x) – (– 2y)(5) = 8yx + 10y

 

 

2)

Développe puis réduis :

 

A(x) = (x – 2)(3x + 5)

 

B(x) = (–5x – 2)(2x – 1)

 

C(x) = 2x(x + 2)(3x – 5)

 

D(a) = (a – 1)(– 5a + 2)

 

E(y) =  – (y – 3)(2y + 1)

 

F(z) = (z – 1)(– 2z + 3)

 

Solution

A(x) = (x – 2)(3x + 5) = (x – 2)(3x) + (x – 2)(5) = x . (3x) – 2 . (3x) + x . (5) – 2 . (5) =
3x2 – 6x + 5x – 10

– 6x et + 5x sont semblables ; leur somme est – 1x = – x.

Finalement, A(x) = 3x2 – x – 10.

 

Je te laisse développer B(x). Tu dois trouver :

B(x) = – 10x2 + x + 2

 

C(x) = 2x(x + 2)(3x – 5) = ?

Ici, on a trois facteurs ; on doit donc effectuer le développement en deux étapes :

1ère étape : on développe 2x(x + 2)

2ème étape : on développe le produit du résultat de la 1ère étape par (3x – 5)

2x(x + 2) = (2x).x + (2x).2 = 2x2 + 4x

(2x2 + 4x) (3x – 5) = (2x2 + 4x).(3x) – (2x2 + 4x).(5) =

(2x2 ).(3x) + (4x).(3x) – [(2x2 ).(5) + (4x).(5)] =

6x3 + 12x2 – [10x2 + 20x] = 6x3 + 12x2 – 10x2 – 20x

+ 12x2  et – 10x2 sont semblables ; leur somme est + 2x2.

Finalement, C(x) = 6x3 + 2x– 20x.

 

Je te laisse développer les trois dernières expressions.

Tu dois trouver :

D(a) = – 5a2 + 7a – 2

E(y) = – 2y2 + 5y + 3

F(z) = – 2z2 + 5z – 3

 

Développement et Factorisation - 1ère partie

1- Définitions

Soit la somme :

a + b

Chacun des éléments a et b s’appelle terme de la somme.

Dans la somme :

2ab + 5a2 – 4 = 2ab + 5a2 + (– 4)

Les éléments 2ab, 5a2 et (– 4) sont les termes de la somme.

Deux termes sont dits semblables lorsque leurs parties littérales sont identiques.

Exemples :

–5x2yz3 et 2x2yz3 ont même partie littérale égale à x2yz3. Ils sont donc semblables.

–a2bc3 et +3a2bc2 ont leurs parties littérales a2bc3 et a2bc2 différentes. Ils ne sont pas semblables.


Une somme de deux ou plusieurs termes semblables est
simplifiable.

Exemples :

–5x2yz3 + 2x2yz3 = –3x2yz3

 

Soit le produit :

Chacun des éléments c et d s’appelle facteur du produit.

Dans le produit :

(a + 2b)(3a – c)

Chacun des éléments (a + 2b) et (3a – c) s’appelle facteur du produit.

Les facteurs du produit : 2x(y – 3z)(x2 + 3y) sont 2x, (y – 3z) et (x2 + 3y).

Les facteurs du produit : 2x2 y3zsont 2, x2, y3, z4.

 

 

2- Propriété de la multiplication par rapport à l’addition – Développement d’un produit de facteurs

Soit le produit :

a(b + c)

Pour effectuer ce produit, on procède comme suit :

On multiplie le facteur a par chacun des termes b et c de la somme

(b + c).

On obtient : ab et ac.

On additionne ensuite ces deux résultats partiels et on obtient : ab + ac.

Ainsi, a(b + c) = ab + ac

On dit que l’on a, par la multiplication, distribué le facteur a à chacun des termes de l’addition (b + c).

On énonce la propriété suivante : la multiplication est distributive à gauche par rapport à l’addition.

Le groupe de mots « à gauche » signifie que le facteur a est à gauche du facteur (b + c)

 

Soit le produit :

(x + y)z

Pour effectuer ce produit, on procède comme suit :

On multiplie le facteur z par chacun des termes x et y de la somme

(x + y).

On obtient : xz et yz.

On additionne ensuite ces deux résultats partiels et on obtient : xz + yz.

Ainsi, (x + y)z = xz + yz

On dit que l’on a, par la multiplication, distribué le facteur z à chacun des termes de l’addition (x + y).

On énonce la propriété suivante : la multiplication est distributive à droite par rapport à l’addition.

Le groupe de mots « à droite » signifie que le facteur z est à droite du facteur (x + y)

 

Conclusion

Quels que soient les nombres x, y et z

x(y + z) = xy + xz

(x + y)z = xz + yz

 

La multiplication est distributive à droite et à gauche par rapport à l’addition.
On dit alors qu’
elle est distributive par rapport à l’addition.

 

Applications :

On demande d’effectuer les opérations suivantes :

2a(5a – 3)

xy(y – x)

5xy(x – y)

On a :

2a(5a – 3) = 2a[5a + (– 3)] = 2a . 5a + 2a . (– 3) = 10a2 + (– 6a) = 10a2 – 6a

xy(y – x) = xy[y + (– x)] = xy . y + xy . (– x) = xy2 + (– x2 y) = xy2 – x2 y

 

5xy(x – y) = 5xy[x + (– y)] = 5xy . x + 5xy . (– y) = 5x2y + (– 5xy2 ) = 5x2y – 5xy2

 

Ces opérations sont appelées développements.

Développer un produit de facteurs est l’opération qui consiste à l’écrire sous la forme d’une somme.

Par abus de langage, quelques uns disent que le résultat de cette opération est le développement du produit.

Par exemple, ils énoncent que le développement du produit 5xy(x – y) est 5x2y – 5xy2 .

 

Développement et Factorisation - 4ème partie

3)

Développe puis réduis l’expression suivante :

3(x2 – 2x) – (4x + 3)(5x – 3)

Solution

3(x2 – 2x) – (4x + 3)(5x – 3) = 3x– 6x – [(4x + 3).(5x) – (4x + 3).(3)] =

3x– 6x – [20x2 + 15x – 12x – 9] = 3x– 6x – 20x2 – 15x + 12x + 9

3xet – 20x2 , d’une part, – 6x, – 15x et + 12x d’autre part, sont des termes semblables ;
leurs sommes sont :
 – 17x2  et – 9x.

Finalement, 3(x2 – 2x) – (4x + 3)(5x – 3) = – 17x2 – 9x + 9.

 

4)

Développe les expressions suivantes en utilisant une identité remarquable :

Solution

(a – 2b)est de la forme (x – y)2 , avec x = a et y = 2b.

Or, on a l’identité remarquable :

(x – y)(x – y) = (x – y)2 = x2 – 2xy + y2

Il suffit donc de remplacer dans cette identité, x par a et y par 2b ; on obtient :

(a – 2b)2 = a2 – 2(a)(2b) + (2b)2  = a2 – 4ab + 4b2

 

(–3x + y)2 est de la forme (a + b)2 , avec a = –3x et b = y.

Or, on a l’identité remarquable :

(a + b)(a + b) = (a + b)2 = a2 + 2ab + b2

Il suffit donc de remplacer dans cette identité, a par –3x et b par y ; on obtient :

(–3x + y)2 = (–3x)2 + 2(–3x)(y) + (y)2  = 9x2 – 6xy + y2

 

Or, on a l’identité remarquable :

(a + b)(a – b) = a2 – b2

 

5)

Développe les expressions suivantes :

A = – 2(x + 1) + (–x + 2)(x + 1) – 3x(x – 1)

 

D = – 3(3a + 1) – a(–a – 1)( –a – 1) – a(2a – 1) – 3a(a + 1)


Solution

A = – 2(x + 1) + (–x + 2)(x + 1) – 3x(x – 1) = –2x – 2 + (–x + 2)(x) + (–x + 2)(1) – 3x2 + 3x =

–2x – 2 + (–x2 + 2x) + (–x + 2) – 3x2 + 3x = –2x – 2 – x2 + 2x – x + 2 – 3x2 + 3x

–xet – 3x2 , – 2x, +2x, – x et + 3x,  – 2 et + 2, sont des termes semblables ; leurs sommes sont :  
– 4x2 , +2x et 0.

Finalement, A = – 4x2 + 2x.

 

 

+2y2 , +4y2 , – 2y2 , d’une part, – y , – 4y , + y d’autre part, sont des termes semblables ; leurs sommes sont :  
+4y2  et
– 4y.

 

Or, on a l’identité remarquable :

(a + b)(a – b) = a2 – b2

 

Je te laisse développer D ; tu dois trouver :

D = – a3 – 7a2 + 6a – 3

 

Développement et Factorisation - 5ème partie

6)

Factorise les expressions suivantes :

A = –36xy3z + 216x2y2z – 36x2y3 + 648x2y2

B = 6ab3 + 16a2b2c – 36a2b3 + 8a2b2c

C = x2y3z + x2y2z – x2y3 + x2y2z4

D = –66xy3z + 121x2y2z

Solution

Factorisation de A

On cherche d’abord le plus grand diviseur commun de 36, 216 et 648.

La division de 36 par le premier nombre premier, 2,  différent de 1, donne pour quotient 18.

La division de 18 par 2 donne pour quotient 9.

La division de 9 par le second nombre premier, 3, différent de 1, donne pour quotient 3.

La division de 3 par 3 donne pour quotient 1.

On écrit :

36 = 1.22.32

 

La division de 216 par le premier nombre premier, 2,  différent de 1, donne pour quotient 108.

La division de 108 par 2 donne pour quotient 54.

La division de 54 par 2 donne pour quotient 27.

La division de 27 par le second nombre premier, 3, différent de 1, donne pour quotient 9.

La division de 9 par 3 donne pour quotient 3.

La division de 3 par 3 donne pour quotient 1.

On écrit :

216 = 1.23.33

 

La division de 648 par le premier nombre premier, 2,  différent de 1, donne pour quotient 324.

La division de 324 par 2 donne pour quotient 162.

La division de 162 par 2 donne pour quotient 81.

La division de 81 par le second nombre premier, 3, différent de 1, donne pour quotient 27.

La division de 27 par 3 donne pour quotient 9.

La division de 9 par 3 donne pour quotient 3.

La division de 3 par 3 donne pour quotient 1.

On écrit :

648 = 1.23.34

 

Ainsi, on obtient :

36 = 1 . 22 . 32

216 = 1 . 23 . 33

648 = 1 . 23 . 34

On prend uniquement les facteurs communs ; ici, tous, 1, 2 et 3.

Ensuite, par rapport à chaque facteur commun, on prend sa plus petite puissance :

Pour 1, c’est 1

Pour 2, c’est 22

Pour 3, c’est 32

Le plus grand diviseur commun de 36, 215, 648 est donc le produit :

1 . 2. 3=  4 . 9 = 36.

 

On cherche ensuite les éléments communs parmi les éléments x, y et z.

x et y le sont, alors que z ne l’est pas.

On prend la plus petite puissance de x : x= x.

On prend la plus petite puissance de y : y2.

 

Le premier facteur du produit recherché est donc :

36xy2

Pour obtenir le produit recherché, on divise chaque terme de la somme donnée par ce premier facteur, supposé
différent de zéro
.
On obtient :

 

On obtient finalement :

A = 36xy2(– yz + 6xz – xy + 18x)

 

 

Factorisation de B

On cherche d’abord le plus grand diviseur commun de 6, 16, 36 et 8.

6 = 1 . 2 . 3

16 = 1 . 24

36 = 1 . 4 . 9 = 1 . 22 . 32

8 = 1 . 23

Le plus grand diviseur commun de 6, 16, 36 et 8 est donc :

2

 

On cherche ensuite les éléments communs parmi les éléments a, b et c.

a et b le sont, alors que c ne l’est pas.

On prend la plus petite puissance de a : a= a.

On prend la plus petite puissance de b : b2.

 

Le premier facteur du produit recherché est donc :

2ab2

 

Pour obtenir le produit recherché, on divise chaque terme de la somme donnée par ce premier facteur, supposé
différent de zéro
.
On obtient :

 

On obtient finalement :

B = (2ab2)(3b + 8ac – 18ab + 4ac)

 

 

Je te laisse factoriser C et D ; tu dois trouver :

C = x2y2(yz + z – y + z4)

D = 11xy2z(– 6y + 11x)

 

7)

Factorise les expressions suivantes :

M = a – b – a2 + 2ab – b2

N = 25x2 – 121y2

P = 9a2 – 81b6

Q = 4x2 + 4x + 1


Solution

Factorisation de M

Il n’y a aucun élément commun aux termes de M.

Il reste à vérifier si une identité remarquable peut ici être utilisée.

En effet, en introduisant des parenthèses, on obtient :

M = (a – b) – (a2 2ab + b2)

Ainsi, on a fait apparaître une expression : a2 – 2ab + b2 qui est donc identique à (a – b)2.

M = (a – b) – (a – b)2

Le premier facteur du produit recherché est donc :

(a – b)

C’est le seul ; donc, pour obtenir le produit recherché, on divise chaque terme de la somme donnée par ce facteur
supposé
différent de zéro.

Ainsi, on a la condition :

(a – b) différente de zéro ou a différent de b

Cette condition posée, on obtient :

 

Finalement :

M = (a – b)[1 – (a – b)] = (a – b)(1 – a + b)

 

 

Je te laisse factoriser N, P et Q ; tu dois trouver :

N = (5x + 11y)(5x – 11y)

P = (3a + 9b3)(3a – 9 b3)

Q = (2x + 1)(2x + 1) = (2x + 1)2

 

8)

Factorise les numérateurs et les dénominateurs des fractions suivantes, puis simplifie s’il y a lieu :

 

Solution

Le numérateur (49a2 – 169b2) de la première fraction est de la forme x2 – y2 , avec x = 7a et y = 13b.

Or, on a l’identité remarquable x2 – y2 = (x + y)(x – y).

Il suffit donc de remplacer dans cette identité, x par 7a et y par 13b ; on obtient :

49a2 – 169b2 = (7a + 13b)(7a – 13b)

La fraction s’écrit donc :

 

On peut ainsi simplifier par (7a – 13b) à condition que cette quantité soit différente de zéro, c’est-à-dire :

Dans ce cas, on obtient :

Je te laisse poursuivre ; tu dois trouver pour la seconde fraction :

 

Remarque très importante :

Il ne faut jamais oublier de poser la condition qui te permet de simplifier.

 

 

 

Constructions géométriques et proportionnalité

 

1- Construis un triangle (MNP) tel que MN = 8 cm et tel que le cercle qui lui est inscrit ait pour rayon 2 cm.

2- Construis un trapèze (LMNP) dont les bases sont [LM] et [NP] et tel que LM = LP = 4 cm et NP = 7 cm.

Les droites (LP) et (MN) se coupent en O . On pose OL = y.
Calcule y.

Solution

1-

Je trace d'abord, avec ma règle graduée, le segment [MN] dont la longueur est 8 cm.

D'un point I quelconque appartenant à ce segment, j'élève la droite d perpendiculaire à (MN),
puis avec ma règle graduée, je marque le point H sur d tel que IH = 2 cm.

Je trace avec mon compas le cercle C de centre H et de rayon HI.

Des points M et N, je trace les deux tangentes [Mx) et [Ny) à C.

Ces deux tangentes se rencontrent au point P.

Le triangle (MNP) est celui recherché.

2-

Avec mon compas je trace le cercle E de centre L et de rayon 4 cm.

Je marque sur ce cercle un point quelconque M et je trace le segment [LM].

Du centre L, je mène un rayon quelconque qui rencontre le cercle au point P.
J'ai bien LM = LP = 4 cm.

Du point P, avec mon compas ou ma règle et mon équerre, je construis la droite (xy)
parallèle à (LM).

Du point P et avec une ouverture de compas égale à 7 cm, je marque sur cette parallèle
le point N. Ainsi NP = PN = 7 cm.

Le trapèze recherché est (LMNP).

 

(LP) et (MN) se coupent en O.

Dans le triangle (OPN), le support de [LM] est parallèle au côté [PN].

Or, je sais que si une droite est parallèle à un côté d'un triangle, alors elle coupe les deux
autres côtés en formant avec eux des segments tels que, pris dans un ordre, ont leurs
longueurs proportionnelles.

Donc, dans le triangle (OPN), j'obtiens :

Or, OP = OL + LP = y + LP.

En remplaçant dans (1), OP par son égale (y + LP), j'obtiens :

Dans une proportion, le produit des termes moyens est égal à celui des termes extrêmes;
donc :

 

 

POUR LA TROISIÈME

3, 4, 5...Pythagore - 1ère Partie

Je le démontre et je retiens

Je considère un triangle rectangle quelconque (ABC), rectangle au sommet A.

Son hypoténuse est [BC].

Il s’agit de démontrer que l’on a :

BC2 = AB2 + AC2

J’abaisse de A la hauteur [AH] relative à l’hypoténuse.

De A et avec une ouverture de compas égale à la longueur BH, je repère le point F sur [AB] ;
donc AF = BH.

Du point F, je mène la droite (D) parallèle à (BC) et qui rencontre [AC] au point G.

Je sais que les droites parallèles (FG) et (BC) définissent sur les droites sécantes (AB) et (AC)
des segments tels que leurs longueurs, prises dans un ordre donné, sont dans une proportion ;
j’ai donc :

Par ailleurs, les triangles rectangles (AFG) et (HBA) ont leurs côtés [AF] et [BH] ayant même longueur,
leurs angles en A et H droits et leurs angles aigus en F et B qui sont des angles correspondants de
même mesure car (FG) et (BC) sont parallèles.

Ces deux triangles, ayant ainsi un côté de longueur égale compris entre deux angles intérieurs deux
à deux de même mesure, sont isométriques.

Par conséquent tous leurs éléments homologues le sont aussi et en particulier :

AG = AH et FG = AB.

Je remplace dans la double proportion (1), AG par AH, FG par AB et AF par BH ;
j’obtiens ainsi :

Dans la première proportion, en faisant le produit des termes moyens et des termes extrêmes,
j’obtiens :

De A et avec une ouverture de compas égale à la longueur AH, je repère le point K sur [AB] ;
donc AK = AH.

Du point K, je mène la droite (D’) parallèle à (BC) et qui rencontre [AC] au point L.

Je sais que les droites parallèles (KL) et (BC) définissent sur les droites sécantes (AB) et (AC)
des segments tels que leurs longueurs, prises dans un ordre donné, sont dans une proportion ;
j’ai donc :

 

Par ailleurs, les triangles rectangles (AKL) et (HAC) ont leurs côtés [AK] et [AH] ayant même longueur,
leurs angles en A et H droits et leurs angles aigus en L et C qui sont des angles correspondants de
même mesure car (KL) et (BC) sont parallèles.

Ces deux triangles rectangles, ayant ainsi un côté de l’angle droit de longueur égale et un angle aigu de
mesure égale, sont isométriques.

Par conséquent tous leurs éléments homologues le sont aussi et en particulier :

AC = KL et HC = AL.

Je remplace dans la double proportion (1’), KL par AC, AL par HC et AK par AH ;
j’obtiens ainsi :

J’ai donc:

En faisant le produit des termes moyens et des termes extrêmes, j’obtiens :

J’additionne membre à membre les deux égalités (2) et (2’) ; j’obtiens :

Or, BH + HC = BC.

Donc, finalement :

Ainsi le théorème est démontré.

 

3, 4, 5...Pythagore - 3ème Partie

Application de la réciproque

Soit le triangle dont les longueurs des côtés sont 3cm, 4cm et 5cm.

D’abord ce triangle existe puisque les longueurs de ses côtés vérifient l’inégalité triangulaire ;
en effet, et par exemple :

5 – 3 < 4 < 5 + 3

Ensuite on a :

(52 = 25 et 32 + 42 = 9 + 16 = 25) Þ 52 = 32 + 42

Les longueurs des côtés vérifiant ainsi la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle est un
triangle rectangle dont le sommet de son angle droit est celui opposé au côté de longueur 5cm
.

 

A quoi servent le théorème de Pythagore et sa réciproque ?

Le théorème de Pythagore sert souvent à calculer la longueur d’un côté d’un triangle rectangle,
connaissant les longueurs des deux autres côtés.

Exemple :

Le triangle (ABC) est rectangle en A.

On donne AB = 8m et AC = 12m.

On demande de calculer BC.

 

Le triangle (ABC) étant rectangle en A, son hypoténuse est [BC].

Le théorème de Pythagore appliqué à ce triangle donne :

BC2 = AB2 + AC2

Or, AB = 8 donne AB2 = 8= 64 et AC = 12 donne AC2  = 122 = 144.

Donc, on obtient :

BC2 = 64 + 144 = 208

Par conséquent, on a :

La valeur approchée par défaut de BC, à 0,01 près est : 14,42m.

Il sert également à établir des relations métriques dans un triangle rectangle.

On verra ces relations dans la partie « Exercices ».

 

La réciproque du théorème de Pythagore sert à démontrer qu’un triangle, dont les longueurs des
côtés étant données, est un triangle rectangle.

Exemple :

On donne un triangle (ABC) dont les mesures des côtés sont AB = 7,8cm,

AC = 10,4cm et BC = 13cm.

(ABC) est-il un triangle rectangle ?

 

Le côté de plus grande longueur est [BC] ; donc, si (ABC) est un triangle rectangle, son hypoténuse
ne peut être que [BC].

On a :

BC2 = 132 = 169 et AB2 + AC2  = 7,82 + 10,42 = 60,84 + 108,16 = 169

 

Donc, BC2 = AB2 + AC2 ; par conséquent, (ABC) vérifie la réciproque du théorème de Pythagore ;
comme [BC] est l’hypoténuse, il est rectangle en A
.

 

3, 4, 5...Pythagore - 4ème Partie

Je m’exerce

1)

On donne un triangle équilatéral (ABC) de longueur commune de ses côté égale à a.

On sait que ses trois hauteurs ont même longueur h. Calcule alors h en fonction de a.

Application numérique : a = 12cm ; trouve h.

Solution

Soit [AH] la hauteur relative au côté [BC].

On sait que dans un triangle équilatéral, toute hauteur est simultanément médiane et
médiatrice du côté correspondant.

Le théorème de Pythagore appliqué à l’un des triangles rectangles (AHB) ou (AHC),
par exemple à (AHB), donne :

AB2 = AH2 + HB2

On obtient donc :

Comme dans un triangle équilatéral toutes les hauteurs ont même longueur h, donc :

Application numérique :

 

2)

AB = 16,9cm, AC = 11cm et BC = 13,1cm.

Le triangle (ABC) est-il rectangle ?

Solution

Le côté de plus grande longueur est [AB] ; donc si (ABC) est un triangle rectangle, alors son
hypoténuse ne peut être que [AB].

On a :

16,9= 285,61

Ainsi, 292,61 est différent de 285,61, ou encore :

(ABC) n’est donc pas un triangle rectangle.

3)

Calcule la longueur de l’hypoténuse d’un triangle rectangle isocèle dont la longueur commune
des côtés de son angle droit est égale à 3cm.

Solution

Soit(ABC) ce triangle rectangle isocèle , rectangle en A. Son hypoténuse est par conséquent [BC].

On a donc :

AB = AC = 3cm

Le théorème de Pythagore appliqué à (ABC) donne :

BC2 = AB2 + AC2 = 32 + 32 = 9 + 9 = 18

Ainsi :

 

4)

Calcule la longueur de la hauteur relative à la base d’un triangle isocèle sachant que celle
de cette base est égale à 3cm et que la longueur commune des deux autres côtés est égale à 6cm.

Solution

Soit (ABC) ce triangle isocèle au sommet A. Sa base est donc [BC] et on a :

BC = 3cm et AB = AC = 6cm

Soit [AH] la hauteur relative à [BC].

On sait que dans un triangle isocèle, la hauteur relative à sa base est simultanément médiane et
médiatrice de cette base.

Le théorème de Pythagore appliqué au triangle rectangle (AHB) donne :

AB2 = AH2 + HB2

Donc :

 

 

3, 4, 5...Pythagore - 5ème Partie

5)

Calcule la longueur commune des diagonales d’un rectangle dont la longueur mesure
12cm et celle de sa largeur, 8cm.

Solution

Soit (ABCD) ce rectangle, avec AB = 8cm et BC = 12cm.

On sait que dans un rectangle, les diagonales ont même longueur.

Ainsi, AC = BD.

Le théorème de Pythagore appliqué au triangle rectangle (ABC) donne :

AC2 = AB2 + BC2

Or, AB = 8cm et BC = 12cm.

Donc, on obtient :

 

6)

On donne un triangle (ABC) rectangle en A.

Soit [AH] la hauteur relative à l’hypoténuse [BC].

Démontre que l’on a :

Solution

(ABC) étant un triangle rectangle en A, le théorème de Pythagore donne :

pour (ABC), BC2 = AB2 + AC2   (1)

pour le triangle (AHB) rectangle en H, AB2 = AH2 + HB2

pour le triangle (AHC) rectangle en H, AC2 = AH2 + HC2

 

En remplaçant dans (1), AB2  et AC2  par leurs égaux respectifs,

AH2 + HB2 et AH2 + HC2 , on obtient :

Or, BC = HB + HC donne, en utilisant l'égalité remarquable,

(X + Y)2 = (X + Y) (X + Y) = X2 + 2XY + Y2 :

Après simplification :

Cette première relation métrique dans un triangle rectangle s’énonce comme suit :

Dans un triangle rectangle, la longueur de la hauteur relative à l’hypoténuse est moyenne
proportionnelle aux longueurs des projetées orthogonales des deux côtés de l’angle droit
sur l’hypoténuse.

 

Dans le triangle (AHB) rectangle en H, AB2 = AH2 + HB2

En remplaçant dans cette égalité AH2 par son égal trouvé précédemment, on obtient :

Or, HB + HC = BC.

Donc :

Dans le triangle (AHC) rectangle en H, AC2 = AH2 + HC2

En remplaçant dans cette égalité AH2 par son égal trouvé précédemment, on obtient :

Or, HB + HC = BC.

Donc :

Ces deux relations métriques dans un triangle rectangle s’énoncent comme suit :

Dans un triangle rectangle, la longueur de chaque côté de l’angle droit est moyenne
proportionnelle à la longueur de l’hypoténuse et à celle de sa projetée orthogonale
sur l’hypoténuse.

 

Or, on a établi que :

Ces deux relations impliquent que :

Or, on a :

BC2 = AB2 + AC2   

Par conséquent, on obtient :

Après simplification par AB2 et AC2  quantités non nulles :

Cette relation métrique dans un triangle rectangle s’énonce comme suit :

Dans un triangle rectangle, l’inverse du carré de la longueur de la hauteur relative à
l’hypoténuse est égal à la somme des inverses des carrés des longueurs des deux côtés
de l’angle droit.

 

Remarque : une relation métrique évidente

Soit (ABC) un triangle rectangle en A.

Soit [AH] la hauteur relative à l’hypoténuse [BC].

L’aire de la surface de (ABC) est égale simultanément à :

Donc :

Cette dernière relation métrique dans un triangle rectangle s’énonce comme suit :

Dans un triangle rectangle, le produit de la longueur de la hauteur relative à l’hypoténuse
par celle de l’hypoténuse est égal au produit des longueurs des deux côtés de l’angle droit.

 

7)

Une application directe des relations métriques dans un triangle rectangle

On donne un triangle rectangle (ABC), rectangle en A.

Les longueurs de ses côtés sont :

AB = c, AC = b et BC = a

Soit [AH] la hauteur relative à l’hypoténuse [BC].

Calcule, AH, BH et HC, en fonction de a, b et c.

Solution

Dans un triangle rectangle, le produit de la longueur de la hauteur relative à l’hypoténuse par
celle de l’hypoténuse est égal au produit des longueurs des deux côtés de l’angle droit.

Donc,

Dans un triangle rectangle, la longueur de chaque côté de l’angle droit est moyenne
proportionnelle à la longueur de l’hypoténuse et à celle de sa projetée orthogonale
sur l’hypoténuse.

Donc,

Par ailleurs, on a :

Or, le théorème de Pythagore appliqué à (ABC) donne :

Donc : 

 

 

 

Equations – Systèmes d’équations

 

1ère partie

 

Remplacer

5 ; 3 x 4 ; (1/2) x (2a + b) x (3c – d) sont des expressions algébriques.

Par

Remplacer

5x – (1/2) ; x3 – 5x2 + (3/7)x ; [(2x – 5)/(3y – 4)] – (1/2)x + 3y – z sont des expressions algébriques.

Par

Remplacer

–5 = –5 x 1 ; (–3/2)xyz ; –2ab2c ; (–1/2)x2y3z sont des monômes.

Par

Remplacer

a + 5b ; (–3/7)x2yz3 + xz2 ; –1/[x rac(2)] + y2 sont des binômes.

Par

Remplacer

ax5 – bx4 + cx3 – dx2 + (e/f)x – k est un polynôme.

[rac(3)/2]x4 + 4x3 – x + 1 est un polynôme.

Par

Remplacer

Le polynôme 3a3 – (1/2)a2 + 5a est identique au produit :
a[3a2 – (1/2)a + 5]

Par

Remplacer

On dit alors que l’on a factorisé le polynôme 3a3 – (1/2)a2 + 5a en un produit de deux facteurs « a » et « 3a2 – (1/2)a + 5 »

Par

Remplacer

6 / (–2) = (5 + 1) / (–2) = –3

Par

 

2ème partie

Remplacer

1,5 est un nombre rationnel car la fraction 3 / 2 lui est égale.

Par

Remplacer
– 4, 3333…. est un nombre rationnel car la fraction – 13/3 lui est égale.

Par

Remplacer

rac(2) n’est pas rationnel car aucune fraction de type a / b, avec a entier (naturel ou relatif) et b entier (naturel ou relatif) non nul, lui est égale.

Par

Remplacer

On dit que rac(2) est un nombre irrationnel.

Par

 

3ème partie

Remplacer

Développons [2x + (3y)/2]2.

Par

Remplacer

[2x + (3y)/2]2 est de la forme (a + b)2, avec a = 2x et b = (3y) / 2.

Par

Remplacer

Donc [2x + (3y)/2]2 =

 

(2x)2 + 2(2x)(3y)/2+ (3y/2)2 = 4x2 + 6xy + 9y2/4.

Par

Remplacer

Développons (y/2 + z/3)(y/2 – z/3).

Par

Remplacer

(y/2 + z/3)(y/2 – z/3) est de la forme (a + b)(a – b), avec a = y/2 et

b = z/3.

Par

Remplacer

Donc (y/2 + z/3)(y/2 – z/3) = (y/2)2 – (z/3)2 = y2/4 – z2/9.

Par

Remplacer

Développons (y/2 + z2/3)(y2/4 – yz2/6 + z4/9).

Par

Remplacer

(y/2 + z2/3)(y2/4 – yz2/6 + z4/9) est de la forme :

(a + b)(a2 – ab + b2), avec a = y/2 et b = z2/3.

Par

Remplacer

Donc (y/2 + z2/3)(y2/4 – yz2/6 + z4/9) = (y/2)3 + (z2/3)3 =

y3/8 + z6/27
.

 

Par

 

4ème partie

Remplacer

« xy – 1/2 = 3 » est une équation qui comporte deux quantités inconnues x et y.

On dira que « xy – 1/2 = 3 » est
une équation à deux inconnues x et y.

Par

Remplacer

« z2 – 1/9 = 0 » est une équation qui ne comporte qu’une quantité inconnue : z.

On dira que « z2 – 1/9 = 0 » est
une équation à une inconnue en z.

Cette équation admet
deux solutions ou racines dans l’ensemble des nombres rationnels : + 1/3 et – 1/3.

L’ensemble de ses racines se note donc :

{+1/3 ; – 1/3}

Par

Remplacer

Dans l’équation « (1/3)y2 – 1 = 5 », le plus grand exposant de l’inconnue y est 2. L’équation est donc à une inconnue, y et est du second degré par rapport à cette inconnue.

Dans l’équation « (1/5)t – 2 = 1/6 » ou encore «(1/5)t
1 – 2 = 1/6  , le plus grand exposant de l’inconnue t est 1. L’équation est donc à une inconnue, t et est du premier degré par rapport à cette inconnue.

Par

Remplacer

ax / a = (– b) / a ou x = – b / a

Par

Remplacer

{- b / a}

Par

Remplacer

(a différent de 0) implique que l’équation « ax + b = 0 » admet une seule  solution : ( b / a) dans l’ensemble des nombres réels.

Par

Remplacer

3x / 3 = + 5 / 3 ou x = + 5/3

L’ensemble des solutions de l’équation donnée est donc {+ 5/3}.

Par

Remplacer

(m – 2)y – 1/2 = 2, l’inconnue étant y et m étant un nombre réel quelconque.

Par

Remplacer

(m – 2)y – 1/2 = 2 ou (m – 2)y – 1/2 + opp(– 1/2)  = 2 + opp(– 1/2) 

Or, – 1/2 + opp(– 1/2) = 0

Donc, (m – 2)y = 2 + opp(– 1/2) = 2 + 1/2 = 5/2

Par

Remplacer

(m – 2)y / (m – 2) = (5/2) / (m – 2) ou y = 5 / [2(m – 2)]

 

Conclusion :

 

Quel que soit le nombre réel m différent de 2, l’ensemble des solutions réelles de cette équation est :

 

{5 / [2(m – 2)]}

 

Par

Remplacer

3x + 2 = 0 ou 3x + 2 + opp(+ 2) = 0 + opp(+ 2) ou 3x = – 2 ou
3x / 3 = (– 2) / 3 ou
x = – 2/3

Par

Remplacer

–x + 3 = 0 ou –x + 3 + opp(+ 3) = 0 + opp(+ 3) ou –x = – 3 ou
–x / (– 1) = – 3 / (– 1) ou
x = + 3

Par

Remplacer

{– 2/3 ; 0 ; +1 ; + 3}.

Par

Remplacer

a2 – 2ab, avec a = x et b = 7/2

Par

Remplacer

x2 – 7x = (x – 7/2)2 – (7/2)2 = (x – 7/2)2 – 49/4

Par

Remplacer

(x – 7/2)2 – 49/4, on obtient :

(x – 7/2)2 – 49/4 + 12 = 0 ou

(x – 7/2)2 – 49/4 + 48/4 = 0 ou (x – 7/2)2 – 1/4 = 0

Or, (x – 7/2)2 – 1/4 est de la forme a2 – b2 = (a + b)(a – b), avec

a = (x – 7/2) et b = 1/2.

Donc,

(x – 7/2)2 – 1/4 = 0 ou [(x – 7/2) + 1/2][ (x – 7/2) – 1/2] = 0 ou

(x – 6/2)(x – 8/2) = 0 ou (x – 3)(x – 4) = 0

Par

 

5ème partie

Remplacer

AM / AB = MN / BC ou x / 5 = MN / 8 ou 8x = 5MN ou 5MN/5 = 8x/5 ou MN = 8x / 5

Par

Remplacer

Or, MN = 8x/5 et MB = AB – AM = 5 – x.

Par

Remplacer

P = 2( 8x/5 + 5 – x) = (16x)/5 – 2x + 10 =

(16x – 10x)/5 + 10 = (6x)/5 + 10

x parcourant [0 cm , 5 cm], alors P varie de [(6 x 0)/5 + 10] cm =

10 cm  à [(6 x 5)/5 + 10] cm = 16 cm. 

Par

Remplacer

2alg(MA) – alg(MB) + 3alg(MC) = 1

Par

Remplacer

2alg(MA) – alg(MB) + 3alg(MC) = 1

L’application de la relation de Chasles donne :

 

alg(MA) = alg(OA) – alg(OM) = xA  – xM  = + 2,5 – x

alg(MB) = alg(OB) – alg(OM) = xB  – xM  = – 3 – x

alg(MC) = alg(OC) – alg(OM) = xC  – xM  = – 1 – x

Par

 

6ème partie

Remplacer

XM désignant la mesure algébrique alg(AM).

Par

Remplacer

XN  = alg(AB) + VN . t,

XN désignant la mesure algébrique alg(AN).

Par

Remplacer

+170t = +350 ou t = + 350 / 170 heures = 35 / 17 heures

Par

Remplacer

alg(BM) = alg(AM) – alg(AB) ou alg(BM) = V . t – alg(AB) ou

alg(BM) = +80t – 350

Pour t = 35 / 17 h, on obtient :

alg(BM) = +80 .
(35/17) – 350 = +(2800/17) – 350 =

(2800 – 5950) / 17 = – 185,294 

Par

Remplacer

abs[alg(BM)] = BM = 185,294 km

Par

Remplacer

On devrait obtenir le même résultat si l’on avait pris alg(BN).

Par

Remplacer

alg(BN) = alg(AN) – alg(AB) ou alg(BN) = [VN . t + alg(AB)] – alg(AB) ou

alg(BN) = VN . t = – 90t

Pour t = 35 / 17 h, on obtient :

alg(BN) = – 90 .
(35/17) = –3150/17 = –185,294

Par

Remplacer

a2 – 2ab, avec a = x et b = 7/2

Par

Remplacer

x2 – 7x = (x – 7/2)2 – (7/2)2 = (x – 7/2)2 – 49/4

En remplaçant dans l’équation donnée, x2 – 7x par son égale

(x – 7/2)2 – 49/4, on obtient :

(x – 7/2)2 – 49/4 + 12 = 0 ou

(x – 7/2)2 – 49/4 + 48/4 = 0 ou (x – 7/2)2 – 1/4 = 0

Or, (x – 7/2)2 – 1/4 est de la forme a2 – b2 = (a + b)(a – b), avec

a = (x – 7/2) et b = 1/2.

Donc,

(x – 7/2)2 – 1/4 = 0 ou [(x – 7/2) + 1/2][ (x – 7/2) – 1/2] = 0 ou

(x – 6/2)(x – 8/2) = 0 ou (x – 3)(x – 4) = 0

Par

Remplacer

Donc, 3x – 15 = 0 ou 3x = 15 ou x = 15/3 = 5.

Par

Remplacer

Donc, 5x – 15 = 0 ou 5x = 15 ou x = 15/5 = 3.

Par

Remplacer

Donc, 15x – 15 = 0 ou 15x = 15 ou x = 15/15 = 1.

Par

Remplacer

ax+by=c
a'x+b'y=c'

Par

 

Remplacer

2x + 3y = 0
–4x – (1/2)y = 1

Par

Remplacer

(1/4)u – 5v = 3
u + 2v = ½

Par

 

 

7ème partie

 

Remplacer

2x+y=3

x-y=1

Par

 

Remplacer

3 – 2x = x – 1 ou 3 – 2x + opp(x) = x – 1 + opp(x) ou
3 – 2x + (–x) = x + opp(x) – 1 ou 3 – 3x = 0 – 1 = – 1 ou
3 – 3x + opp(3) = –1 + opp(3) ou 3 + opp(3) – 3x = –1 + (–3) = – 4 ou
0 – 3x = – 4 ou (–3x) / (–3) = (–4) / (–3) ou
x = 4 / 3

Par

Remplacer

Pour calculer y, il suffit de remplacer dans (1) ou dans (2), x par 4 / 3.
Par exemple, on remplace dans (2), x par 4 / 3 et on obtient :
4/3 – y = 1 ou opp(4/3) + 4/3 – y = opp(4/3) + 1 ou 0 – y =

– 4/3 + 1 = – 1/3 ou
(– y) . (–1) = (– 1/3) . (–1) ou
y = + 1 / 3

Ainsi, le système donné admet une seule solution : le couple ( 4/3 ; 1/3).

Par

Ajouter

Ajouter

 

Remplacer

(2x + 5y) + (5x – 5y) = 3 + 5 ou 7x = 8 ou (7x) / 7 = 8 / 7 ou

x = 8 / 7

Par

Remplacer

Pour calculer y, il suffit de remplacer dans (1’) ou dans (2’), x par

8 / 7.
Par exemple, on remplace dans (1’), x par 8 / 7 et on obtient :
2 . 8/7 + 5y = 3 ou 16/7 + 5y = 3 ou opp(16/7) + 16/7 + 5y =

opp(16/7) + 3 ou
5y = (–16/7) + 3 = (–16 + 21)/7 = 5/7 ou (5y) / 5 = (5/7) / 5 ou

y = 1 / 7

Ainsi, le système donné admet une seule solution : le couple ( 8/7 ; 1/7).

Par

 

Remplacer

2(1 + y) + 5y = 3 ou 2 + 2y + 5y = 3 ou 2 + 7y = 3 ou
opp(2) + 2 + 7y = opp(2) + 3 ou 7y = (–2) + 3 = + 1 ou (7y)/7 = 1/7 ou
y = 1 / 7

(2) donne x = 1 + y = 1 + 1/7 = 8/7

On retrouve la même solution : ( 8/7 ; 1/7).

Par

 

8ème partie

Remplacer

2x + 3y = 1
x – 4y = 3

Par

Remplacer

2x + 3y = 1
–2x + 8y = –6

Par

Remplacer

2x + 3y = 4
x – 4y = 1

Par

Remplacer

5x – 3y = 1
10x – 6y = 5

Par

Remplacer

x + 7y = 3
– 3x – 21y = – 9

Par

Remplacer

2x + 3y = 0
x – 2y = 1

Par

 

Remplacer

11y = –5 ou y = –5/11

 

En remplaçant dans la première équation, y par son égale –5/11, on calcule x :

2x + 3(–5/11) = 1 ou 2x –15/11 = 1 ou 2x = 1 + 15/11 = 26/11 ou

x = 26/22 ou x = 13/11

Par

Remplacer

x  = +19/11

y  = +2/11

Par

Remplacer

+4 + 7y= 3 ou opp(+4) + 4 + 7y = opp(+4) + 3 ou 0 + 7y = – 4 + 3 = –1 ou 7y = –1 ou (7y) / 7 = (–1) / 7 ou y = – 1/7

Nous remarquons que (+ 4 ; – 1/7) est également une solution de la seconde équation.

Donc
(+ 4 ; – 1/7) est une solution du système donné.

Par

Remplacer

–3x – 21= – 9 ou –3x – 21 + opp(–21) = – 9 + opp(–21) ou

–3x = – 9 + (+21) ou –3x = + 12 ou (–3x) / (–3) = (+ 12) / (–3) ou

x = – 4

Par

Remplacer

x = + 3/7 

y = – 2/7 

Par

 

9ème partie

Remplacer

x2 y2 = a2
x + y = b

Par

 

Remplacer

x2 – y2 = 8
x + y = 4

Par

 

 

Remplacer

x – y = a2 / b

Par

Remplacer

x + y = b
x – y = a2 / b

Par

Remplacer

2x = b + (a2) / b = (b2 + a2) / b ou x = (a2 + b2) / 2b

Par

Remplacer

x + y = b ou y = b – x = b – (a2 + b2) / 2b =

[b.(2b) – (a2 + b2)] / 2b = [2b2 – a2 – b2] / 2b = (b2 – a2) / 2b

Par

Remplacer

4(x – y) = 8 ou x – y = 8 / 4 = 2

Par

Remplacer

2x = 6 ou x = 6/2 = 3

Par

Remplacer

x / m = y / n

ax + by = c

Par

Remplacer

mx = n y

ax + by = c

Par

 

Remplacer

2x = 5y
3x – 2y = 1

Par

 

Remplacer

x + y = 4
x – y = 2

Par

 

Remplacer

x / m = y / n = (ax) / (am) = (by) / (bn) = (ax + by) / (am + bn) =

c / (am + bn)

Ainsi, on a :

x / m = c / (am + bn) ou
x = (mc) / (am + bn)

 

y / n = c / (am + bn) ou y = (nc) / (am + bn)

Par

Remplacer

x / 2 = y / 3

4x + 5y = –1

Par

Remplacer

x / 2 = y / 3 = 4x / 8 = 5y / 15 = (4x + 5y) / (8 + 15) =

(4x + 5y) / (23) = (–1) / 23 = –1/23

Ainsi, x / 2 = –1/23 ou
x = –2/23

y / 3 = –1/23 ou
y = –3/23

Par

Remplacer

(mx) / m = (ny) / m ou x = (ny) / m

Par

Remplacer

a . (ny) / m + by = c ou (any) / m + by = c ou (any + bmy) / m = c ou

any + bmy = cm ou (an + bm)y = cm ou
y = (cm) / (an + bm)

Par

Remplacer

mx = n . (cm) / (an + bm)

Par

 

Remplacer

x = (cn) / (an + bm)

Par

Remplacer

2x = 5y implique x = (5y)/2

Par

Remplacer

En remplaçant dans la seconde équation x par son égale (5y)/2,
on obtient :

3 . (5y)/2 – 2y = 1 ou (15y)/2 – 2y = 1 ou (15y – 4y) / 2 = 1 ou

15y – 4y = 2 ou 11y = 2 ou
y = 2 / 11

2x = 5y = 5 . (2/11) = 10/11 ou
x = 5/11

Par

 

 

 

Inéquations

Inéquations - Deuxième partie

2-2- Résolution d’une inéquation à une inconnue du premier degré

On te donne l’expression F(x) = ax + b, avec a réel non nul quelconque et b réel quelconque.

On te demande d’étudier le signe de F(x) en fonction de a.

 

D’abord on résout l’équation F(x) = 0 qui admet pour racine :



a étant non nul, on peut mettre, dans l’expression de F(x), a, en facteur :


 

Premier cas : a > 0

 

1ère Conclusion

 

 

Deuxième cas : a < 0

 

2ème Conclusion

 

Conclusion générale :

 

 

Inéquations - Troisième partie

Exemples :

On demande de résoudre dans R l’inéquation :

Solution






 

Résoudre dans R l’inéquation :



Solution

On écrit d'abord cette inéquation sous la forme :

Pour cela, il suffit d'ajouter aux deux membres la même quantité :

On obtient :

On pose :

 

3- Résolution d’inéquations se ramenant à celle d’une inéquation à une inconnue, du premier
degré par rapport à son inconnue

 

3-1- Inéquations de la forme :

 

(a1 x + b1) . (a2 x + b2) . (a3 x + b3) …( ak x + bk) … ( an x + bn) R 0,

avec les ak, des coefficients réels non nuls quelconques, les bk, des coefficients réels quelconques

et R, un des symboles « £ », « ³ », « < », « > »

 

1) On étudie le signe de chaque facteur Fk(x) = ak x + bk dans R.


2) On rassemble ensuite les résultats dans un tableau qui permet d’en déduire le signe de l’inéquation
donnée
dans R.

 

Exemples

Résoudre dans R l’inéquation :

(x + 1)(x – 1) > 0

Solution

On pose P(x) = (x + 1)(x – 1)


x + 1 = 0 pour x = –1

x + 1 > 0 pour x > –1

x + 1 < 0 pour x < –1

 

 

x – 1 = 0 pour x = +1

x – 1 > 0 pour x > +1

x – 1 < 0 pour x < +1

 

Le tableau :

 

x        :             1          +1            

 

x + 1  :                  0     +             +         

 

x –  1 :                               0      +          

 

P(x)        :       +       0    –      0       +

 

Dans ce tableau, en « multipliant les signes », ceci par colonne, on obtient les résultats suivants :

 

P(x) = (x + 1)(x – 1) > 0 pour x < –1 ou x > +1 ;

 

P(x) = (x + 1)(x – 1) < 0 pour –1 < x < +1.

 

Conclusion :

 

(x + 1)(x – 1) > 0 pour x < –1 ou x > +1 

 

L’ensemble S des solutions de l’inéquation donnée est

 

Résoudre dans R l’inéquation :

(2x + 1)(x – 1)(3x – 1) £ 0

Solution

On pose Q(x) = (2x + 1)(x – 1)(3x – 1)

 

 

 

Comme précédemment, on dresse le tableau récapitulatif, puis en « multipliant les signes »,
ceci par colonne, on obtient les résultats suivants :

 

Conclusion :

L’ensemble S des solutions de l’inéquation donnée est :

Remarque

On remarque que « le produit » des signes, par colonne, est positif si le nombre des signes () est
pair
, négatif s’il est impair, le nombre des signes (+) ayant été ignoré.

 

 

Inéquations - Quatrième partie

3-2- Extension au quotient de la méthode appliquée au produit - Inéquations de la forme :

avec b, d des coefficients réels quelconques, a, c des coefficients réels non nuls
quelconques et
R, un des symboles « 
£ », « ³ », « < », « > »

D’abord, on devra indiquer les valeurs de x inacceptables, du fait qu’elles annulent le dénominateur.

 

Exemples

Résoudre dans R l’inéquation :

Solution

Le dénominateur (x – 1) doit être différent de 0 ; donc x doit être différent de +1.


x + 1 = 0 pour x = –1

x + 1 > 0 pour x > –1

x + 1 < 0 pour x < –1

 

x – 1 = 0 pour x = +1

x – 1 > 0 pour x > +1

x – 1 < 0 pour x < +1

 

Le tableau :

 

x        :              –1          +1            

 

x + 1  :                  0     +              +         

 

x – 1 :                                0       +          

 

Q(x)        :      +       0      –     ||        +

 

 

Dans ce tableau, en « multipliant les signes », ceci par colonne, on obtient les résultats suivants :

 

Conclusion :

 

Résoudre dans R l’inéquation :

Solution

On pose :

 

 

 

On dresse ensuite le tableau récapitulatif , puis en « multipliant les signes », ceci par colonne,
on obtient les résultats suivants :

Conclusion :

 

3-3- Inéquations de la forme :

avec a, un coefficient réel non nul quelconque, b et c, des coefficients réels quelconques, R, un des

symboles « £ », « ³ », « < », « > », ax2 + bx + c, un trinôme pouvant être factorisé

 

1- On factorise le polynôme ax2 + bx + c.

 

2- Ensuite, on applique la méthode exposée précédemment.

 

Exemple

Résoudre dans R l’inéquation :

Solution

 Enfin, en appliquant la méthode exposée précédemment, on trouve :

 

 

Inéquations - Cinquième partie

3-4- Inéquations comportant les valeurs absolues de quelques termes

a étant un réel quelconque non nul, b étant un réel quelconque et c étant un réel strictement positif, R,

un des symboles : « £ », « ³ », « < », « > ».

 

Rappel et remarques préalables

 

Exemples

Résoudre dans R l’inéquation :

Solution

Conclusion :  

 

Résoudre dans R l’inéquation :

Solution

On sait qu'une valeur absolue est toujours largement positive.

 

 

4- Systèmes de deux inéquations à une inconnue, du premier degré par à cette inconnue

4-1- Définition

Soit le système :

avec a, a’ coefficients réels non nuls quelconques, b, b’, c, c’ coefficients réels quelconques, R et R’, des
symboles tels que « 
£ », « ³ », « < », « > »

Un tel système est à une inconnue, x. Il est du premier degré par rapport à x.
Il est appelé « 
système de deux inéquations à une inconnue x, du premier degré par rapport à x ».


4-2- Résolution

1- On procède à la résolution de la première inéquation du système en déterminant l’ensemble I
des nombres réels qui la vérifient
 

 

2- On procède à la résolution de la deuxième inéquation du système en déterminant l’ensemble J
des nombres réels qui la vérifient
 

 

3- On explicite l’ensemble S des éléments communs à I et à J ; S sera l’ensemble des valeurs de x
satisfaisant simultanément la première et
la seconde inéquation, donc satisfaisant le système

 

Exemples

Résoudre dans R, le système suivant :

Solution

 

Pour trouver S facilement, on peut procéder comme suit :

1-

On place sur la droite numérique (droite orientée, munie d’une origine O et d’un vecteur unitaire i)
les points A et B d’abscisses –1 et +1.

2-


L’extrémité de cette demi-droite, au regard de A, devra
être exclue (graphiquement on dessine,
sur cette extrémité, un petit crochet dont les dents sont dirigées vers l’extérieur), car la valeur –1
est exclue ( x
strictement plus grand que –1)

 

3-


L’extrémité de cette demi-droite, au regard de B, devra
être exclue (graphiquement on dessine,
sur cette extrémité, un petit crochet dont les dents sont dirigées vers l’extérieur), car la valeur +1
est exclue ( x
strictement plus grand que +1)

 

4-

L’ensemble S correspondra à tous les intervalles ou demi-droites de la droite numérique, chacun d’eux
étant au regard d’au moins deux segments ou demi-droites, appartenant à l’une ou l’autre des deux
demi-droites horizontales
tracées précédemment.

 

Remarques

a-

Le graphique montrera bien que les valeurs –1 et +1, au regard respectivement des extrémités exclues des
demi-droites horizontales (h) et (h’)
n’appartiennent pas à S.

b-

Le nombre de demi-droites horizontales est au moins égale au nombre d’inéquations qui composent le
système (dans notre cas : 2)
.

 

Résoudre dans R, le système suivant :

 

Solution

Là aussi, la méthode graphique exposée au premier exemple permet de trouver facilement S.
La seule différence est que la demi-droite amorcée à partir de la verticale abaissée du point
d’abscisse +2 a son extrémité
incluse ( x largement inférieure à +2).
Le crochet, à cette extrémité, aura donc ses dents dirigées vers l’intérieur.

 

Résoudre dans R, le système suivant :

Solution

 

Résoudre dans R, le système suivant :

Solution

 

 

 

 

Inéquations - Sixième partie

5- Résolution graphique (ou géométrique) d’un système de deux inéquations à deux inconnues, du
premier degré par à chacune de ces  inconnues

5-1- Partage du plan d’un repère orthonormal


Soit dans le plan de ce repère la droite (d) d’équation ax + by + c = 0.

Ce plan est donc partagé par la droite (d) en trois régions : (d) et deux demi-plans situés de part et d’autre de (d).

Deux quelconques de ces trois régions n’ont aucun point commun ; on dit alors que la droite (d) a défini
une partition
du plan du repère.

Soit P et P’ les deux demi-plans ainsi obtenus.

(d) et P n’ont aucun point commun ; on dit aussi que leur intersection est vide et on note :

On a également :

Si (E) est le plan du repère, alors on écrit :

 

Premier cas : a réel nul et b réel non nul

L’équation de (d) se réduit à :

Par conséquent (d) est parallèle à l’axe des abscisses.

Le plan (E) du repère est ainsi partagé en trois régions :

(d), le demi-plan P qui est l’ensemble des points du repère situés au-dessus de (d) et le demi-plan P’
qui est l’ensemble des points du repère situés
au-dessous de (d).

 

Soit M (xM , yM ) un point quelconque appartenant à P.

Soit (D) la droite passant par M et parallèle à l’axe des ordonnées.

(D) rencontre (d) et l’axe des abscisses respectivement aux points m et H.

De plus, M étant au-dessus de (d), on a :

Conclusion

 

Soit N (xN , yN ) un point quelconque appartenant à P’.

Soit (D’) la droite passant par N et parallèle à l’axe des ordonnées.

(D’) rencontre (d) et l’axe des abscisses respectivement aux points n et H’.

De plus, N étant au-dessous de (d), on a :

Conclusion

Réciproques

Soit M (xM , yM ) un point quelconque du repère tel que :

Supposons que M appartiennent à P’, c’est-à-dire M situé au-dessous de (d).

Par conséquent, M ne peut appartenir à P’.

 

Conclusion :

 

Supposons que N appartiennent à P, c’est-à-dire N situé au-dessus de (d).

Par conséquent, N ne peut appartenir à P.

 

Conclusion :

 

Deuxième cas : a et b réels non nuls

L’équation de (d) s’écrit :

ax + by + c = 0 ou by = – ax – c

b étant différent de 0, on peut diviser les deux membres de la dernière égalité par b ; on obtient ainsi :

Cette équation sera appelée équation réduite de (d).


Le plan (E) du repère est ainsi partagé en trois régions :

(d), le demi-plan R qui est l’ensemble des points du repère situés au-dessus de (d) et le demi-plan R’ qui est l’ensemble des points du repère situés au-dessous de (d).

Soit M (xM , yM ) un point quelconque appartenant à R.

Soit (L) la droite passant par M et parallèle à l’axe des ordonnées.

(L) rencontre (d) et l’axe des abscisses respectivement aux points m et G.

De plus, M étant au-dessus de (d), on a :

Conclusion

 

Soit N (xN , yN ) un point quelconque appartenant à R’.

Soit (L’) la droite passant par N et parallèle à l’axe des ordonnées.

(L’) rencontre (d) et l’axe des abscisses respectivement aux points n et G’.

De plus, N étant au-dessous de (d), on a :

Conclusion

 

 

 

Inéquations - Septième partie

Réciproques

Soit M (xM , yM ) un point quelconque du repère tel que :



L
es coordonnées de M ne vérifiant pas l’équation de (d), M ne peut donc appartenir à (d).

Supposons que M appartiennent à R’, c’est-à-dire M situé au-dessous de (d).

Par conséquent, M ne peut appartenir à R’.

 

Conclusion :

 

Soit N (xN , yN ) un point quelconque du repère tel que :

Les coordonnées de N ne vérifiant pas l’équation de (d), N ne peut donc appartenir à (d).

Supposons que N appartiennent à R, c’est-à-dire N situé au-dessus de (d).

Par conséquent, N ne peut appartenir à R.

 

Conclusion :

 

 

Troisième cas : a réel non nul, b réel nul

 

L’équation de (d) s’écrit :

ax + c = 0 ou ax = – c

a étant différent de 0, on peut diviser les deux membres de la dernière égalité par a ; on obtient ainsi :

Par conséquent (d) est parallèle à l’axe des ordonnées.

 

Le plan (E) du repère est ainsi partagé en trois régions :

(d), le demi-plan Q qui est l’ensemble des points du repère situés à gauche de (d) et le demi-plan Q’ qui est
l’ensemble des points du repère situés
à droite de (d).

 

Soit M (xM , yM ) un point quelconque appartenant à (E).

On peut facilement établir les résultats suivants :

 

 

Inéquations - Huitième partie

5-2- Résolution graphique du système de forme générale :

avec a, a’, b, b’, c, c’ coefficients réels quelconques, R et R’, des symboles tels que « £ », « ³ », « < », « > »

 

Définition

Ce système est appelé « système de deux inéquations à deux inconnues x et y, du premier degré par rapport
à chacune de ces  inconnues ».

 

Résolution graphique

a    la droite (d) 

-           le demi-plan (P) : ensemble des points du repère situés au-dessus de (d)

-           le demi-plan (P’) : ensemble des points du repère situés au-dessous de (d)


(d) est l’ensemble des points M du plan tels que leurs coordonnées vérifient l’équation ax + by – c = 0

L’équation réduite de (d) est :

(P) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leur coordonnées vérifient l’inéquation :

(P’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leur coordonnées vérifient l’inéquation :

 

A partir de ce graphique on hachure la partie (S) qui correspond à la première inéquation du système :

ax +  by     R   c

 

Dans le même repère, la droite (d’) d’équation  a’x + b’y = c’ ou

a’x + b’y – c’ = 0 partage le plan du repère en trois régions :

-    la droite (d’) ;

-         le demi-plan (T) : ensemble des points du repère situés au-dessus de (d’)

-         le demi-plan (T’) : ensemble des points du repère situés au-dessous de (d’)


(d’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’équation a’x + b’y – c’ = 0

L’équation réduite de (d’) est :

(T) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leur coordonnées vérifient l’inéquation :

(T’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leur coordonnées vérifient l’inéquation :

A partir de ce second graphique on hachure la partie (S’) qui correspond à la deuxième inéquation du système :

a’x + b’y   R’  c’

 

L’ensemble des couples (x ; y) tels que x, y nombres réels satisfaisant le système donné sera l’intersection
de (S) et (S’).

 

Exemples

1-

Résoudre géométriquement ou graphiquement le système :

(On prendra comme repère un repère orthonormal)

 

Solution

Soient dans un repère orthonormal les deux droites d et d’ d’équations respectives :

2x + 3y = –1 et x – y = 2

On détermine l’équation réduite de d :

d partage le plan du repère en trois régions :

d : ensemble des points du plan du repère appartenant à d ; donc leurs coordonnées x et y vérifient l’équation réduite

P : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de d ; donc leurs cordonnées x et y
vérifient l’inéquation :

Q : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de d ; donc leurs cordonnées x et y

vérifient l’inéquation :

Or, la première inéquation du système s’écrit :

L’ensemble (S) des points du plan du repère, dont les coordonnées vérifient cette inéquation, est donc P È d.

d a été adjointe à P car l’inégalité dans la première inéquation est large.

On écrit :

On hachure (S) avec une couleur, par exemple la couleur rouge.

 

On détermine l’équation réduite de d’ :

d’ partage le plan du repère en trois régions :

d’ : ensemble des points du plan du repère appartenant à d’ ; donc leurs coordonnées x et y vérifient l’équation réduite

P’ : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de d’ ; donc leurs cordonnées x et y
vérifient l’inéquation :

Q’ : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de d’ ; donc leurs cordonnées x et y
vérifient l’inéquation :

Or, la deuxième inéquation du système s’écrit :

L’ensemble (S’) des points du plan du repère, dont les coordonnées vérifient cette inéquation, est donc P’.

On écrit :

(S’) = P’

On hachure (S’) en bleu


Conclusion

L’ensemble des points du plan du repère, dont les coordonnées vérifient le système donné est donc la partie commune
(doublement hachurée en bleu
et en rouge) à (S) et à (S’).

Elle s’écrit :

 

2-

Résoudre géométriquement ou graphiquement le système :

(On prendra comme repère un repère orthonormal)

 

Solution

Soient dans un repère orthonormal les deux droites d et d’ d’équations respectives :

–x + 3y = –1 et x = 2

On détermine l’équation réduite de d :

d partage le plan du repère en trois régions :

d : ensemble des points du plan du repère appartenant à d ; donc leurs coordonnées x et y vérifient l’équation réduite

P : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de d ; donc leurs cordonnées x et y
vérifient l’inéquation :

Q : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de d ; donc leurs cordonnées x et y
vérifient l’inéquation :

Or, la première inéquation du système s’écrit :

L’ensemble (S) des points du plan du repère, dont les coordonnées vérifient cette inéquation, est donc P.

On écrit :

(S) = P

On hachure (S) en rouge.

 

L’équation de d’ étant x = 2, d’ est parallèle à l’axe des ordonnées.

d’ partage le plan du repère en trois régions :

d’ : ensemble des points du plan dont les coordonnées x et y vérifient l’équation x = 2

P’ : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés à gauche de d’ ; donc leurs cordonnées x et y
vérifient l’inéquation x < 2

Q’ : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés à droite de d’ ; donc leurs cordonnées x et y
vérifient l’inéquation x > 2

Or, la deuxième inéquation du système est :

x < 2

L’ensemble (S’) des points du plan du repère, dont les coordonnées vérifient cette inéquation, est donc P’.

On écrit :

(S’) = P’

On hachure (S’) en bleu


Conclusion

L’ensemble des points du plan du repère, dont les coordonnées vérifient le système donné est donc la partie commune
(doublement hachurée en bleu
et en rouge) à (S) et à (S’).

Elle s’écrit :

 

3-

Résoudre géométriquement ou graphiquement le système :

(On prendra comme repère un repère orthonormal)

 

Solution

Soient dans un repère orthonormal les deux droites d et d’ d’équations respectives :

3y = –1 et x = 2

L’équation de d s’écrit également :

d est donc parallèle à l’axe des abscisses.

d partage le plan du repère en trois régions :

d : ensemble des points du plan du repère dont les coordonnées x et y vérifient l’équation :

P : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de d ; donc leurs cordonnées x et y
vérifient l’inéquation :

Q : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de d ; donc leurs cordonnées x et y
vérifient l’inéquation :

Or, la première inéquation du système s’écrit :

L’ensemble (S) des points du plan du repère, dont les coordonnées vérifient cette inéquation, est donc P.

On écrit :

(S) = P

On hachure (S) en rouge.

 

L’équation de d’ étant x = 2, d’ est parallèle à l’axe des ordonnées.

d’ partage le plan du repère en trois régions :

d’ : ensemble des points du plan du repère dont les coordonnées x et y vérifient l’équation x = 2

P’ : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés à gauche de d’ ; donc leurs cordonnées x et y
vérifient l’inéquation x < 2

Q’ : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés à droite de d’ ; donc leurs cordonnées x et y
vérifient l’inéquation x > 2

Or, la deuxième inéquation du système est :

L’ensemble (S’) des points du plan du repère, dont les coordonnées vérifient cette inéquation, est donc :

On écrit :

On hachure (S’) en bleu

 

Conclusion

L’ensemble des points du plan du repère, dont les coordonnées vérifient le système donné est donc la partie commune
(doublement hachurée en bleu
et en rouge) à (S) et à (S’).

Elle s’écrit :

 

 

 

Inéquations - Neuvième partie

4-

Résoudre géométriquement ou graphiquement le système :

(On prendra comme repère un repère orthonormal)


Solution

Soient dans un repère orthonormal les deux droites d et d’ d’équations respectives :

5x – 3y = –1 et – x – 2y = 2.

On détermine l’équation réduite de d :

d partage le plan du repère en trois régions :

d : ensemble des points du plan du repère dont les coordonnées x et y vérifient l’équation réduite

P : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de d ; donc leurs cordonnées
x et y vérifient l’inéquation :

Q : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de d ; donc leurs cordonnées
x et y vérifient l’inéquation :

Or, la première inéquation du système s’écrit :

L’ensemble (S) des points du plan du repère, dont les coordonnées vérifient cette inéquation, est donc Q.

On écrit :

(S) = Q

On hachure (S) en rouge.

 

On détermine l’équation réduite de d’ :

d’ partage le plan du repère en trois régions :

d’ : ensemble des points du plan du repère dont les coordonnées x et y vérifient l’équation réduite y = – (1/2) x – 1

P’ : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de d’ ; donc leurs cordonnées
x et y vérifient l’inéquation :

Q’ : le demi-plan, ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de d’ ; donc leurs cordonnées
x et y vérifient l’inéquation :

Or, la deuxième inéquation du système s’écrit :

L’ensemble (S’) des points du plan du repère, dont les coordonnées vérifient cette inéquation, est donc :

On écrit :

On hachure (S’) en bleu.

 

Conclusion

L’ensemble des points du plan du repère, dont les coordonnées vérifient le système donné est donc
la partie commune (doublement hachurée en bleu et en rouge) à (S) et à (S’).

Elle s’écrit :

 

6- Résolution graphique (ou géométrique) d’une inéquation à deux inconnues, du second degré par rapport
à chacune de ces  inconnues

6-1- Définition

Soit l’inéquation de la forme :


avec a, a’ coefficients réels non nuls quelconques, b, b’, coefficients réels quelconques et R, un symbole tels que
« 
£ », « ³ », « < », « > »

Cette inéquation est dite « inéquation à deux inconnues, x et y, du second degré par rapport à chacune de ces  inconnues ».

 

6-2- Résolution graphique

 

L’équation réduite de (d) est :

(d) partage le plan du repère en trois régions :

 

-         la droite (d) ;

-         le demi-plan (P), ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de (d)

-         le demi-plan (P’), ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de (d)

 


(d) est l’ensemble des points du plan du repère dont les coordonnées vérifient l’équation réduite de (d)

 

(P) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :


 

(P’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :



 

L’équation réduite de (d’) est :

(d’) partage le plan du repère en trois régions :

 

-         la droite (d’) 

-         le demi-plan (T), ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de (d’)

-         le demi-plan (T’), ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de (d’)

 

 

(d’) est l’ensemble des points du plan du repère dont les coordonnées vérifient l’équation réduite

 

(T) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :

(T’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :


On considère ensuite les régions suivantes :

Comme l’inéquation donnée est le produit :

dans chacune de ces régions, on « multiplie les signes », puis on ne retient que les régions (Si) dans
lesquelles le résultat de cette « multiplication » donne
le symbole R de l’inéquation donnée.

L’ensemble des couples (x ; y) tels que x, y nombres réels satisfaisant l’inéquation donnée sera
l’union des (Si).

 

 

 

Inéquations - Dixième partie

Exemples

1-

Résoudre graphiquement :

 

(On prendra pour cela un repère orthonormal)

 

Solution

L’équation réduite de (d) est :

(d) partage le plan du repère en trois régions :

la droite (d) ;

le demi-plan (P), ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de (d)

-    le demi-plan (P’), ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de (d)

(d) est l’ensemble des points du plan du repère dont les coordonnées vérifient l’équation réduite de (d)

(P) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :

(P’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :



 

L’équation réduite de (d’) est :

(d’) partage le plan du repère en trois régions :

la droite (d’) 

-    le demi-plan (T), ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de (d’)

-    le demi-plan (T’), ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de (d’)

(d’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’équation réduite de (d')

(T) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :

(T’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :

 

On considère ensuite les régions suivantes :

 

 

Conclusion

L’ensemble des points M(x ; y) du plan du repère tels que leurs coordonnées x et y vérifient l’inéquation donnée est :

On hachure donc la région correspondante.

Remarque :

(d) a été adjointe à (P) et (P’) car l’inégalité dans l’inéquation donnée est large; il en est de même pour (d’) qui a été adjointe à (T) et (T’).

 

 

2-

Résoudre graphiquement :

(On prendra pour cela un repère orthonormal)


Solution

L’équation réduite de (d) est :

(d) partage le plan du repère en trois régions :

la droite (d) ;

-    le demi-plan (P), ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de (d)

-    le demi-plan (P’), ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de (d)

(d) est l’ensemble des points du plan du repère dont les coordonnées vérifient l’équation réduite de (d)

(P) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :

(P’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :



 

L’équation réduite de (d’) est :

(d’) partage le plan du repère en trois régions :

la droite (d’) 

-    le demi-plan (T), ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de (d’)

-    le demi-plan (T’), ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de (d’)

(d’) est l’ensemble des points du plan du repère dont les coordonnées vérifient l’équation réduite de (d')

(T) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :

(T’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :

 

On considère ensuite les régions suivantes :

 

 

Conclusion

L’ensemble des points M(x ; y) du plan du repère tels que leurs coordonnées x et y vérifient l’inéquation donnée est :

On hachure la région correspondante.

 

 

Inéquations - Onzième partie

3-

Résoudre graphiquement :

(On prendra pour cela un repère orthonormal)

 
Solution

 L’équation de (d) étant y = 0, (d) est confondue avec l’axe des abscisses.

 (d) partage le plan du repère en trois régions :

  la droite (d) ;

  le demi-plan (P), ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de (d)

  le demi-plan (P’), ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de (d)

 

(d) = (x’x) est l’ensemble des points du plan du repère dont les ordonnées sont nulles

(P) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs ordonnées vérifient l’inéquation :



(P’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs ordonnées vérifient l’inéquation :



 

L’équation réduite de (d’) est :

(d’) partage le plan du repère en trois régions :

  la droite (d’) 

  le demi-plan (T), ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de (d’)

  le demi-plan (T’), ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de (d’)

(d’) est l’ensemble des points du plan du repère dont les coordonnées vérifient l’équation réduite de (d')

(T) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :

(T’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :

On considère ensuite les régions suivantes :


 

Conclusion

L’ensemble des points M(x ; y) du plan du repère tels que leurs coordonnées x et y vérifient l’inéquation donnée est :

On hachure la région correspondante.

 

 

 4-

 Résoudre graphiquement :

(On prendra pour cela un repère orthonormal)


Solution

On peut donc factoriser :

L’inéquation peut donc s’écrire :


 

L’équation réduite de (d) est :

(d) partage le plan du repère en trois régions :

-         la droite (d) ;

-         le demi-plan (P), ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de (d)

-         le demi-plan (P’), ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de (d)

 

(d) est l’ensemble des points du plan du repère dont les coordonnées vérifient l’équation réduite de (d)

(P) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs ordonnées vérifient l’inéquation :

(P’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs ordonnées vérifient l’inéquation :

 

L’équation réduite de (d’) est :

 

(d’) partage le plan du repère en trois régions :

-         la droite (d’) 

-         le demi-plan (T), ensemble des points du plan du repère situés au-dessus de (d’)

-         le demi-plan (T’), ensemble des points du plan du repère situés au-dessous de (d’)

 

(d’) est l’ensemble des points du plan du repère dont les coordonnées vérifient l’équation réduite de (d')

(T) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :

(T’) est l’ensemble des points du plan du repère tels que leurs coordonnées vérifient l’inéquation :

On considère ensuite les régions suivantes :

 

 

 

Conclusion

L’ensemble des points M(x ; y) du plan du repère tels que leurs coordonnées x et y vérifient l’inéquation donnée est :

 

On hachure la région correspondante.

 

 

 

Applications du théorème de Thalès - Première partie

 

1- Un théorème préalable

La démonstration de ce théorème est établie, ici, pour un triangle quelconque dont les trois angles
intérieurs sont aigus.

Il sera ensuite admis sans démonstration pour des angles intérieurs quelconques.

Théorème 1

Dans un triangle quelconque, les longueurs des trois côtés sont respectivement proportionnelles aux sinus
des mesures des trois angles intérieurs.
De plus le rapport de proportionnalité est égal à la longueur du diamètre du cercle circonscrit à ce triangle.

Démonstration

Soit un triangle quelconque (ABC) dont les côtés [AB], [BC] et [AC] mesurent respectivement c, a, b et
dont les mesures de ses angles intérieurs en A, B, C sont respectivement m, n, p.

Soient le cercle (C) circonscrit à ce triangle, O son centre et R son rayon.

Soit A’ le point de (C) diamétralement opposé à A.

L’angle {[BA) , [BA’)} étant inscrit dans un demi-cercle de (C) est droit ; donc le triangle (ABA’) est un
triangle rectangle en B.

 

Dans ce triangle rectangle, on pose m’ la mesure de l’angle intérieur en A’.

Donc :

Or, les angles {[A’B) , [A’A)}, de mesure m’, et {[CB) , [CA)}, de mesure p, inscrits dans un même cercle,
le cercle (C), et interceptant le même arc, l’arc de cercle (AB), ont même mesure ; donc m’ et p sont égaux
et on a :

sin m’ = sin p

 

Dans l’égalité (1), en remplaçant sin m’ par son égal sin p, on obtient finalement :

Par la même méthode, on peut établir les deux autres relations :

Conclusion

 

2- Démonstration du théorème de Thalès

Points et segments homologues

Soit une famille de droites parallèles rencontrant une première droite sécante en A1 , A2 , A3 , . . . , Ak , Ak+1 ,
. . . , An et une seconde droite sécante en B1 , B2 , B3 , . . . , Bk , Bk+1 , . . . , Bn .

Deux points des sécantes pris sur une même droite parallèle sont dits homologues ; deux segments définis
par des points homologues sont dits
homologues
.

Ainsi, A1 et B1 sont homologues ; A2 et B2 sont homologues.

[A1A2] et [B1B2] sont donc deux segments homologues.

 

D’une manière générale, Ai et Bi sont homologues ; Ak et Bk sont homologues.

[AiAk] et [BiBk] sont donc deux segments homologues, ceci pour tous indices i et k pris dans l’ensemble
{1, 2, 3, . . . , n}
.

 

Théorème 2

Si des droites parallèles sont coupées par deux sécantes, le rapport des longueurs de deux segments
quelconques
inclus dans une même sécante est égal à celui des longueurs des deux segments homologues
inclus dans l’autre sécante.

Ce théorème est nommé " théorème de Thalès "

Démonstration

Soient n droites parallèles d1 , d2 , d3 , . . . , dk , dk+1 , . . . , dn coupées par deux sécantes (D) et (D’).

(D) et (D’) coupent di aux points homologues Ai et Bi , ceci pour tout indice i appartenant à l’ensemble
{1, 2, 3, . . . , n}.

Soient deux indices quelconques h, k appartenant à {1, 2, 3, . . . , n} et tels que (h + 1) et (k + 1)
appartiennent également à {1, 2, 3, . . . , n}.

Des points Ah et Ak menons respectivement les droites (u) et (v) parallèles à (D’). (u) rencontre dh+1 au
point M et (v) rencontre dk+1 au point N.

Considérons les deux triangles (AhMAh+1) et (AkNAk+1).

Posons m, n, les mesures respectives des angles intérieurs en M et Ah+1 dans le triangle (AhMAh+1) et
m’, n’, les mesures respectives des angles intérieurs en N et Ak+1 dans le triangle (AkNAk+1).

Posons également a, b les longueurs respectives des côtés [Ah Ah+1], [Ah M] dans le triangle (AhMAh+1)
et a’, b’ les longueurs respectives des côtés [Ak Ak+1], [Ak N] dans le triangle (AkNAk+1).

En appliquant à ces deux triangles le théorème énoncé en préalable tout au début de ce chapitre et démontré,
nous pouvons écrire :

 

De plus, on a :

Par ailleurs, du fait que (u) et (v) soient parallèles et que dh , dh+1 , dk , dk+1 soient parallèles, les angles
intérieurs en M et Ah+1 dans le triangle (AhMAh+1) et les angles intérieurs en N et Ak+1 dans le triangle
(AkNAk+1) ont leurs mesures respectives égales : m = m’ ; n = n’.

Donc leurs sinus respectifs sont égaux : sin m = sin m’ et sin n = sin n’.

On en déduit que :

 

Les quadrilatères (Ah BhBh+1M) et (Ak BkBk+1N) ayant, chacun, les côtés deux à deux opposés et de
supports parallèles, sont des parallélogrammes ; donc :

b = Ah M = BhBh+1

b’ = Ak N = BkBk+1

Comme a = Ah Ah+1 et a’ = AkAk+1

(2) s’écrit finalement :

 

 

Réciproque du théorème de Thalès

Si n droites déterminent sur deux sécantes des segments dont les longueurs sont proportionnelles, ces
segments étant pris dans le même ordre sur ces deux sécantes, et si (n – 1) de ces droites sont parallèles,
alors la nième droite leur est également parallèle.

Démonstration

Soient n droites d1 , d2 , d3 , . . . , dk , dk+1 , . . . , dn coupées par deux sécantes (D) et (D’).

(D) et (D’) coupent di aux points homologues Ai et Bi , ceci pour tout indice i appartenant à l’ensemble
{1, 2, 3, . . . , n}.

 

Par hypothèse, nous avons :

d1 , d2 , d3 , . . . , dk , dk+2 , . . . , dn , parallèles

et

 

Nous devons démontrer que la nième droite : 

dk+1

est parallèle aux (n – 1) droites d1 , d2 , d3 , . . . , dk , dk+2 , . . . , dn .

 

Menons du point Ak+1 le droite (d) parallèle à d1 , d2 , d3 , . . . , dk , dk+2 , . . . , dn .

Elle rencontre le segment [Bk+1Bk+2] au point B’k+1 .

Le théorème de Thalès appliqué aux droites parallèles d1 , d2 , d3 , . . . , dk , d , dk+2 , . . . , dn donne :

Or, par hypothèse,

Deux quantités égales à une même troisième sont égales ; donc :

On en déduit que :

Par conséquent, les points Bk+1 et B’k+1 sont confondus et ainsi (d) est confondue avec la droite dk+1.

 

Comme (d) est parallèle à d1 , d2 , d3 , . . . , dk , dk+2 , . . . , dn , alors son égale dk+1 l’est aussi.

 

Cette conclusion, vraie pour l’indice k pris arbitrairement dans l’hypothèse, l’est également pour tout
indice qui sera pris dans {1, 2, 3, …, n}.

 

 

 

Le théorème de Thalès appliqué à deux droites concourantes

Théorème 3

Si deux droites parallèles quelconques, (d) et (d’), rencontrent deux droites concourantes quelconques (D) et
(D’), alors deux quelconques des segments définis sur (D) [resp. (D’)] et les segments qui leur sont homologues,
définis sur (D’) [resp. (D)], sont dans une proportion.

Par ailleurs, (D) et (D’) délimitent sur les droites parallèles (d) et (d’) deux segments dont les longueurs
sont dans une de ces proportions.

Démonstration

Soient deux droites concourantes quelconques (D) et (D’) et soit A leur point d’intersection.

Soient (d) et (d’) deux droites parallèles quelconques telles que :

(d) rencontre (D) et (D’) respectivement aux points M et N

(d’) rencontre (D) et (D’) respectivement aux points M’et N’

 

Soit (D ) la droite parallèle à (d) et (d’) passant par A.

(D ), (d) et (d’) étant parallèles et coupées par les deux sécantes (D) et (D’), le théorème de Thalès s’applique :
le rapport des longueurs de deux segments quelconques inclus dans (D) est égal à celui des longueurs des
deux segments qui leur sont homologues inclus dans (D’).

On a donc :

Dans chacune de ces proportions, en inversant les rapports, on obtient les trois autres proportions :

 

Dans le triangle (AMN), posons n la mesure de l’angle intérieur en N.

Dans le triangle (AM’N’), posons n’ la mesure de l’angle intérieur en N’.

Soit a est la mesure de l’angle intérieur en A, commun à ces deux triangles.

D’après le théorème énoncé en préalable, au début de ce chapitre, on a :

Or, (MN) et (M’N’) étant parallèles, les angles correspondants en N et N’ont leurs mesures égales ;
donc n = n’ et sin n = sin n’.

Dans cette dernière proportion, en permutant les termes moyens, on obtient :

D’après (3), on obtient finalement :

 

 

Application du théorème de Thalès au trapèze

Dans un trapèze quelconque toute droite (d) parallèle aux bases partage les côtés non parallèles en des
segments tels que, le rapport des longueurs de deux quelconques des segments situés sur un de ces côtés
non parallèles est égal à celui des longueurs de leurs homologues situés sur l’autre côté.

Démonstration

Soit (ABCD) un trapèze quelconque dont les bases sont [AB] et [DC].

Soit une droite (d) parallèle à ces bases et rencontrant les côtés non parallèles [AD] et [BC] respectivement
en M et N.

 

Les droites (AB), (DC) et (d) étant trois droites parallèles coupées par les deux sécantes (AD), (BC),
le théorème de Thalès s’applique et on a, indifféremment :

 

La réciproque

Dans un trapèze quelconque, si une droite rencontre les côtés non parallèles et les partage en des segments tels
que, pris dans le même ordre sur ces côtés non parallèles, leurs longueurs sont proportionnelles,
alors elle est parallèle aux supports des bases.

Démonstration

Soit un trapèze quelconque (ABCD) dont les deux bases sont [AB] et [DC].

Soit (d) une droite rencontrant les côtés non parallèles [AD] et [BC] respectivement aux points M, N et tels que :

Ainsi, (d), (AB) et (DC) partagent les sécantes (AD) et (BC) en des segments [MA] et [MD], d’une part,
[NB] et [NC] d’autre part, tels que :

De plus, (AB) et (DC) sont parallèles.

Par conséquent, la réciproque du théorème de Thalès s’applique et on a (d) parallèle aux supports
(AB) et (DC) des bases
.

 

 

Application du théorème de Thalès au triangle

Dans un triangle quelconque, si une droite passe par le milieu d’un, quelconque, de ses côtés, et est parallèle
au support d’un second côté
, alors elle passe par le milieu du troisième côté.

Démonstration

Dans un triangle (ABC), soit (d) une droite passant par le milieu M du côté [AB] et parallèle à (AC).

Soit N le point de rencontre de (d) avec le côté [BC].

Menons de B la droite (d’) parallèle à (d) et (AC).

D’après le théorème de Thalès, les trois droites parallèles (d), (d’) et (AC) coupent les deux sécantes (BA) et (BC)
en des segments tels que le rapport des longueurs de deux entre eux, quelconques, inclus dans une même sécante
est égal à celui des longueurs des deux segments homologues inclus dans l’autre sécante.

Par conséquent,

Cette dernière proportion permet donc d’écrire :

Par conséquent N est milieu de [BC].

 

 

Application de la réciproque du théorème de Thalès à un triangle

Dans un triangle quelconque, le segment joignant les milieux de deux quelconques, de ses trois côtés, a son
support parallèle à celui du troisième côté.

Démonstration

Je trace un triangle quelconque (ABC).

Je place ensuite le milieu M du côté [AB] et le milieu N du côté [AC].

De A, je mène la droite (d) parallèle à (BC).

J’ai donc :

(d), (MN) et (BC) partagent les sécantes (AB) et (AC) en de segments [AM], [AB] sur (AB) et [AN],
[AC] sur (AC), tels que :

De plus, (d) est parallèle à (BC)

D’après la réciproque du théorème de Thalès, la droite (MN) est donc parallèle au support (BC) du troisième
côté [BC]
.

 

Conséquence qui en découle

 

Théorème 4

Dans un triangle quelconque, le segment joignant les milieux de deux quelconques, de ses trois côtés, a sa
longueur égale à la moitié de celle de ce troisième côté
.

 

Démonstration

Dans un triangle (ABC), soient M et N milieux respectifs des côtés [AB] et [AC].


On vient de démontrer que
(MN) est parallèle à (BC)
.

 

Menons de M la droite (d) parallèle à (AC) et rencontrant le côté [BC] en P.

(MNCP) a ses côtés deux à deux parallèles ; donc ce quadrilatère est un parallélogramme et ses côtés sont
deux à deux opposés et de même longueur.

Ainsi MN = PC.

Or, d’après la première application du théorème de Thalès au triangle, traitée précédemment, (MP) = (d)
passant par le milieu M du côté [AB] et parallèle au second côté [AC], passe par le milieu du troisième
côté [BC] ; donc P est milieu de ce côté et on a :

Deux quantités égales à une même troisième sont égales et ainsi :

 

 

 

Applications du théorème de Thalès - Deuxième partie

 

3- Je m’entraîne

Démontre le théorème suivant :

Si des droites parallèles partagent une sécante en des segments consécutifs de même longueur, alors elles partagent
toute autre
sécante en des segments consécutifs de même longueur.

Application

Partage le segment [AB] de longueur 22 cm en sept segments de même longueur.

 

Solution

Soient n droites parallèles d1 , d2 , d3 , . . . , dk , dk+1 , . . . , dn coupées par une sécante (D).

(D) coupe les droites di aux points Ai , ceci pour tout indice i appartenant à l’ensemble {1, 2, 3, . . . , n}.

De plus, j’ai par hypothèse, A1A2 = A2A3 = A3A4 = A4A5 = … = AiAi+1 = Ai+1Ai+2 = … = An - 1An.

 

Je trace une deuxième sécante quelconque (D’), donc différente de (D), qui coupe les droites (di) aux points Bi.

Je dois démontrer que :

B1B2 = B2B3 = B3B4 = B4B5 = … = BiBi+1 = Bi+1Bi+2 = … = Bn – 1Bn

 

Les droites di sont parallèles et sont coupées par deux sécantes, (D) et (D’).

Le théorème de Thalès s’applique et je peux dire que le rapport des longueurs de deux segments quelconques
inclus dans une même sécante est égal à celui des longueurs des deux segments homologues inclus dans
l’autre sécante.

En particulier, le rapport des longueurs de deux segments adjacents quelconques inclus dans une même sécante
est égal à celui des longueurs des deux segments homologues inclus dans l’autre sécante.

BkBk+1 = Bk+1Bk+2 étant vraie pour tout indice k appartenant à {1, 2, 3, . . . , n} et tel que (k + 1) et (k + 2)
appartiennent également à {1, 2, 3, . . . , n}, alors :
 

 

Remarque importante

 

La valeur commune des AkAk+1 et celle des BkBk+1 sont généralement différentes (l’égalité de ces deux valeurs étant vérifiée uniquement dans le cas particulier où les deux sécantes sont parallèles)

 

Application

Avec ma règle graduée, je trace le segment [AB] dont la longueur est égale à 22 cm.

Je dois partager ce segment en sept parties de même longueur.

D’un point quelconque de l’extrémité du segment, par exemple du point A, je trace une demi-droite quelconque [Ax.

Avec une même ouverture de compas choisie arbitrairement et à partir de A, je place sur cette demi-droite
sept points B, C, D, E, F, G et H.

J’ai donc AB = BC = CD = DE = EF = FG = GH.

Je joins le point H à l’autre extrémité B de [AB].

Je construis avec mon compas les droites parallèles à (HB), passant respectivement par les points G, F, E, D, C
et B. Ces droites parallèles coupent [AB] respectivement aux points G’, F’, E’, D’, C’ et B’.

Les droites parallèles (BB’), (CC’), (DD’), (EE’), (FF’), (GG’) sont partagées par la sécante [Ax en des segments consécutifs de même longueur.

Donc, d’après le théorème précité, l’autre sécante (AB) les partagera aussi en des segments consécutifs de
même longueur ; ainsi j’ai :

AB’ = B’C’ = C’D’ = D’E’ = E’F’ = F’G’ = G’B

J’ai ainsi partagé le segment [AB] en sept segments de même longueur.

 

Remarque

 

Cette méthode géométrique est très intéressante car elle a permis de partager géométriquement en 7 parties
égales un segment dont la longueur est un nombre entier naturel, 22, non divisible par 7.

En effet, la division de 22 par 7 donne comme quotient le nombre :

3,1428571428571428571428571428571

La règle graduée la plus sophistiquée ne peut permettre un tel partage.

 

 

On donne un triangle (ABC) et une droite (d) parallèle à [BC] rencontrant les côtés [AB] et [AC]
respectivement aux points M et N.

AN = 6 cm ; NC = 2 cm ; MN = 4 cm.

Calcule BC.

 

Solution

 

(d) est parallèle à (BC) ; par conséquent le théorème de Thalès s’applique : le rapport des longueurs de
deux segments quelconques définis sur (AB) est égal à celui des longueurs de leurs homologues définis
sur (AC).

L’homologue du point A est lui-même ; celui de M est N et celui de B est C.

Mais aussi on sait que :

On sait que dans une proportion, le produit des termes moyens est égal à celui des termes extrêmes ; donc :

 

 

Dis pourquoi le triangle (ABC) tel que AB = 8 cm, AC = 6 cm et BC =5 cm existe.

Construis (ABC) avec ton compas et ta règle.

Sur [AB] place le point M tel que AM = 5 cm.

La parallèle à (BC) passant par M coupe le côté [AC] en N.

Calcule AN et MN.

 

Solution

8 – 5 < 6 < 8 + 5 ou AB – BC < AC < AB + BC

Les mesures des segments [AB], [BC] et [AC] vérifiant l'inégalité triangulaire, le triangle (ABC) existe.

 

Pour construire (ABC), on procède de la manière suivante :

Avec la règle gradué, on construit un quelconque des trois segments [AB], [BC] et [AC], par exemple [AC].

Du point A, avec une ouverture de compas égale à 8 cm, on trace un arc de cercle (C1).

Du point C, avec une ouverture de compas égale à 5 cm, on trace un arc de cercle (C2).

(C1) et (C2) se coupent au point B

On obtient ainsi le triangle (ABC) demandé.

 

Dans le triangle (ABC), (MN) étant parallèle à (BC), support du côté [BC], le troisième théorème s’applique :
deux segments quelconques définis sur (AB) et leurs homologues définis sur (AC) ont leurs longueurs dans
une proportion.

De plus MN et BC sont dans une de ces proportions.

On a donc :

 

L’égalité (1) donne :

On sait que dans cette proportion, le produit des termes moyens est égal à celui des termes extrêmes ; donc :

L’égalité (2) donne :

On sait que dans cette proportion, le produit des termes moyens est égal à celui des termes extrêmes ; donc :

 

On donne deux droites (x’x) et (y’y) concourant au point O.

Sur (x’x), de part et d’autre de O, on place les points M et N tels que
OM = 6 cm et ON = 12 cm.

Du point M, on trace une droite (d) coupant (y’y) au point M’.
Du point N, on mène la droite (d’) parallèle à (d) et rencontrant (y’y) au point N’.
 

Sachant que OM’ = 1,5 cm, calcule ON’.

On pose MM’ = a ; calcule NN’ en fonction de a.

 

Solution

 

Les deux droites (d) et (d’) étant parallèles, le troisième théorème s’applique et deux segments quelconques
définis sur (x’x) ont le rapport de leurs longueurs égal à celui des longueurs de leurs homologues définis
sur (y’y).

De plus, (x’x) et (y’y) délimitent sur (d) et (d’) deux segments dont les longueurs sont dans une de ces
proportions.

Ainsi, on a :

L’égalité des deux premiers rapports donne :

On sait que dans cette proportion, le produit des termes moyens est égal à celui des termes extrêmes ; donc :

L’égalité du premier rapport et du troisième donne :

On sait que dans cette proportion, le produit des termes moyens est égal à celui des termes extrêmes ; donc :

 

 

 On donne un triangle quelconque (ABC).

Du point M milieu de [AB], on mène la droite (d) parallèle au support de [BC] et rencontrant [AC]
au point N.

Du point N, on mène la droite (D) parallèle au support de [AB] et rencontrant [BC] au point P.

Démontre que [AP] est la médiane relative au côté [BC].

 

Solution

Dans le triangle (ABC), (d) passe par le milieu M du côté [AB] et est parallèle à au support du côté [BC].

Or, on sait que dans un triangle, si une droite passe par le milieu d’un côté et est parallèle au support d’un
deuxième côté, alors elle passe par le milieu du troisième côté.

Par conséquent, (d) passe par le milieu du troisième côté [AC] qui ne peut être que N, puisque deux droites
concourantes se rencontrent en un seul point.

Pour la même raison, (D) passant par le milieu N du côté [AC] et étant parallèle au support du côté [AB],
passe par le milieu du troisième côté [BC] qui ne peut être que P.

P étant est milieu de [BC], [AP] est la médiane relative au côté [BC].

 

 

On donne un triangle rectangle (ABC) dont l’angle droit est en A.

Soient M, N les milieux respectifs de [AB] et [AC].

On pose a la longueur de l’hypoténuse.

Calcule MN en fonction de a.

De N on mène la droite (d) parallèle à (AB) et rencontrant l’hypoténuse au point P.
Quelle est la nature du quadrilatère (ANPM) ?

 

 

Solution

On sait que dans un triangle, le segment joignant les milieux de deux quelconques, de ses trois côtés, a son
support parallèle à celui du troisième côté, et sa longueur égale à la moitié de celle de ce troisième côté.

Ainsi, [MN] joignant les milieux M et N des deux côtés [AB] et [AC], a son support parallèle à l’hypoténuse
[BC] et sa longueur égale à la moitié de celle de cette hypoténuse ; donc :

Or, on sait que dans un triangle, si une droite passe par le milieu d’un côté et est parallèle au support d’un
deuxième côté, alors elle passe par le milieu du troisième côté.

(d) passant par N milieu de [AC] et étant parallèle à (AB), passe donc par le milieu du troisième côté [BC] ;
ainsi P est milieu de [BC].

 

M et P étant respectivement milieux de [BC] et [BA], le segment [PM] a son support parallèle à celui du
troisième côté [AC]

Dans (ANPM), on a :

(NP) // (AB) ou (AM)

(PM) // (AC) ou (AN)

Ce quadrilatère, ayant les côtés deux à deux opposés et parallèles, est un parallélogramme.

De plus son angle au sommet A est droit ; donc il est un rectangle.

 

On sait que dans un rectangle, les diagonales ont leurs longueurs égales ; donc, dans le rectangle (ANPM),
AP = MN.

Deux quantités égales à une même troisième sont égales ; par conséquent :


 

 

Remarque importante

 

P étant milieu de [BC], donc [AP] étant la médiane relative à l’hypoténuse [BC], on vient de démontrer
une propriété importante de tout triangle rectangle :

La longueur de la médiane relative à l’hypoténuse est égale à la moitié de la longueur de cette hypoténuse.

 

 

On donne un triangle quelconque (ABC).

On trace une droite (d) parallèle à (BC), rencontrant [AC] et [AB] respectivement aux points M et E.

On trace une droite (d’) passant par E, parallèle à (AC) et rencontrant [BC] au point K.

Complète :

 

Solution

(d) ou (EM) est parallèle au support du côté [BC] ; donc le troisième théorème s’applique : deux segments
quelconques définis sur (AB) et leurs homologues définis sur (AC) ont leurs longueurs dans une proportion.

De plus le segment [EM] délimité par (AB) et (AC) et le côté [BC] ont leurs longueurs dans une de ces
proportions.

Ainsi, M et E étant homologues, on a :

 

(d’) ou (EK) est parallèle au support du côté [AC] ; donc le troisième théorème s’applique : deux segments
quelconques définis sur (AB) et leurs homologues définis sur (BC) ont leurs longueurs dans une proportion.

De plus le segment [EK] délimité par (AB) et (BC) et le côté [AC] ont leurs longueurs dans une de ces proportions.

Ainsi, E et K étant homologues, on a :

Si on inverse les rapports dans la double proportion (1), on obtient la double proportion :

Si on inverse les rapports dans la double proportion (2), on obtient la double proportion :

 

 

On donne deux droites concourantes (D1) et (D2) et O leur intersection.

(d) et (d’) sont deux droites parallèles telles que :

- (d) et (d’) coupent (D1) respectivement aux points A1 et B1

- (d) et (d’) coupent (D2) respectivement aux points A2 et B2

On a :

A1B1 = 3 cm; OB1 = 5 cm et OB2 = 4 cm

Calcule A2B2

 

Solution

 

Les deux droites (d) et (d’) étant parallèles, le théorème de Thalès s’applique : deux segments quelconques
définis sur (D1) et leurs homologues définis sur (D2) ont leurs longueurs proportionnelles.

Ainsi, par exemple :

Or, OB1 = 5 cm, A1B1 = 3 cm et OB2 = 4 cm.

Donc :

Dans cette dernière proportion, le produit des termes extrêmes est égal à celui des moyens termes ; donc :

 

 

On donne un jardin trapézoïdal (ABCD) dont la petite base est [AB] et dont la hauteur mesure h = 7 m.

Les droites contenant les côtés non parallèles se coupent au point O.

Sachant que OA = 15 m, AD = 10 m, CD = 35 m, calcule AB et en déduire l’aire de ce jardin en ares.

Solution

Dans le triangle (ODC), la droite (AB) est parallèle à (DC), support du côté [DC].

D’après le troisième théorème, deux segments quelconques définis sur (OD) et leurs homologues définis sur
(OC) ont leurs longueurs proportionnelles.

De plus, [AB] et [DC] ont leurs longueurs dans une de ces proportions.

Ainsi :

Or, OD = OA + AD = (15 + 10) m = 25 m.

 

Si on pose S l’aire du jardin, et sachant que l’aire d’un trapèze est égale au produit de sa hauteur par la
demi somme de ses bases, alors :

Or, on sait que 1 are vaut 1 dam 2

Donc : 

S = 196 m 2 = 1,96 dam 2 = 1,96 ares.

 

 

On donne un triangle quelconque (ABC).

Soit B’ un point quelconque appartenant au côté [AB].

On mène de B’ la droite (d) parallèle à (BC) qui coupe le côté [AC] au point C’.

1- Dans le triangle (ABC), on abaisse de A la hauteur [AH] relative au côté [BC] qui rencontre (d) en H’.

Démontre que dans le triangle (AB’C’), [AH’] est la hauteur relative au côté [B’C’].

P et P’ étant les périmètres respectifs des triangles (ABC) et (AB’C’) ; S et S’ étant leurs aires respectives,
démontre que :

2- Dans le triangle (ABC), on mène la médiane [AM] relative au côté [BC]. Elle coupe (d) au point M’.

 

Solution

1-

(AH) étant perpendiculaire à (BC), elle est perpendiculaire à toute droite parallèle à (BC) et en particulier à (d).
Comme H’ appartient à (AH), (AH) et (AH’) sont identiques.

Par conséquent (AH’) est perpendiculaire à (d) ou encore à (B’C’) ; ainsi [AH’] est la hauteur relative au côté
[B’C’] dans le triangle (AB’C’)
.

 

Dans le triangle (ABH), la droite (B’H’) est parallèle au support de [BH], car (d) et (BC) sont parallèles.

Le théorème de Thalès s’applique : deux segments quelconques définis sur (AB) et leurs homologues définis
sur (AH) ont leurs longueurs proportionnelles.

Ainsi, on a :

 

P est égal à la somme des trois longueurs des côtés du triangle (ABC) ; donc :

P = AB + BC + CA

P’ étant le périmètre du triangle (AB’C’), on a :

P’ = AB’ +B’C’+C’A

Or, dans le triangle (ABC), (B’C’) étant parallèle à (BC), le troisième théorème s’applique : deux segments
quelconques
définis sur (AB) et leurs homologues définis sur (AC) ont leurs longueurs proportionnelles.

De plus, [B’C’] et [BC] ont leurs longueurs dans une de ces proportions.

Ainsi, on a :

 

En additionnant membre à membre les trois dernières égalités ci-dessus, on obtient :

P’ = AB’ + AC’ + B’C’ = k . AB + k . AC + k . BC =

k . (AB + AC + BC)

Or, AB + AC + BC = P

Donc finalement :

 

S étant l’aire du triangle (ABC), on a :

S’ étant l’aire du triangle (AB’C’), on a :

Donc :

Par hypothèse, on a :

Donc :

 

2-

 

Dans le triangle (ABM), la droite (B’M’) est parallèle au support de [BM], car (d) et (BC) sont parallèles.

Le troisième théorème s’applique : deux segments quelconques définis sur (AB) et leurs homologues définis
(AM) ont leurs longueurs proportionnelles.

De plus, [B’M’] et [BM] ont leurs longueurs dans une de ces proportions.

Ainsi, on a :

 

Dans le triangle (AMC), la droite (M’C’) est parallèle au support de [MC], car (d) et (BC) sont parallèles.

Le troisième théorème s’applique : deux segments quelconques définis sur (AC) et leurs homologues définis
sur (AM) ont leurs longueurs proportionnelles.

De plus, [M’C’] et [MC] ont leurs longueurs dans une de ces proportions.

Ainsi, on a :

Sachant que deux quantités égales à une même troisième sont égales, les deux dernières proportions (1) et (2)
donnent :

Or, on sait que dans une proportion, si on permute les termes moyens (ou les termes extrêmes), on obtient une
nouvelle proportion.

Ceci traduit que M’ est milieu du côté [B’C’], ou encore que [AM’] est la médiane relative à [B’C’], dans
le triangle (AB’C’)
.

Par ailleurs, on a vu précédemment que :

 

 

 

Applications du théorème de Thalès - Troisième partie

On donne un triangle quelconque (ABC) dont les côtés [AB], [BC] et [AC] ont respectivement
pour longueurs c, a et b, et dont la hauteur relative au côté [BC] a pour pied H et pour longueur h.

Un point M se déplace sur le côté [AB]. On pose x la longueur AM.

Dans quel intervalle de nombres varie x ?

1ère partie

On donne deux nombres positifs a et b.

Calcule ( a + b) et ( a . b) dans chacun des cas suivants :

a = 1 et b = 7

a = 2 et b = 6

a = 3 et b = 5

a = 4 et b = 4

a = 5 et b = 3

a = 6 et b = 2

a = 7 et b = 1

Que constates-tu ?

On donne deux autres nombres positifs m et n.

Calcule ( m + n) et (m . n) dans chacun des cas suivants :

m = 1 et n = 15

m = 2 et n = 14

m = 3 et n = 13

m = 4 et n = 12

m = 5 et n = 11

m = 6 et n = 10

m = 7 et n = 9

m = 8 et n = 8

m = 9 et n = 7

m = 10 et n = 6

m = 11 et n = 5

m = 12 et n = 4

m = 13 et n = 3

m = 14 et n = 2

m = 15 et n = 1

Que constates-tu encore ?

Énonce la propriété obtenue.

On admettra cette propriété pour la suite de l’exercice.

 

2ème partie

 

De M on trace la droite (d) parallèle à (BC) qui rencontrera le côté [AC] au point N. De N on trace
la droite (D) parallèle (AB) qui rencontrera le côté [BC] au point P.

Quelle est la nature du quadrilatère (MNPB) ?

Calcule en fonction de a, b, c, h et x le périmètre et l’aire de ce quadrilatère.

Pour quelle valeur de x l’aire de (MNPB) est-elle maximum ? Quelle est dans ce cas la position de M ?
Calcule ce maximum ; que constates-tu ?

 

Solution

M se déplace tout en restant sur [AB] ; donc il a deux positions limites : lorsqu’il se confond avec A,
dans ce cas AM ou x est nulle et lorsqu’il se confond avec B, dans ce cas AM ou x vaut AB = c.

x devant rester largement positive, varie donc dans l’intervalle [0 , c].

 

1ère partie

(a + b) et (a . b) prennent respectivement les valeurs :

8 et 7 ; 8 et 12 ; 8 et 15 ; 8 et 16 ; 8 et 15 ; 8 et 12 ; 8 et 7.

La somme (a + b) restant constante, le produit (a . b) croît de 7 à 16 puis décroît de 16 à 7.

De plus, ce produit atteint son maximum qui est 16 pour a = b = 4.

(m + n) et (m . n) prennent respectivement les valeurs :

16 et 15 ; 16 et 28 ; 16 et 39 ; 16 et 48 ; 16 et 55 ; 16 et 60 ; 16 et 63 ; 16 et 64 ; 16 et 63 ;
16 et 60 ; 16 et 55 ; 16 et 48 ; 16 et 39 ; 16 et 28 ; 16 et 15.

La somme (m + n) restant constante, le produit (m . n) croît de 15 à 64 puis décroît de 64 à 15.

De plus, ce produit atteint son maximum qui est 64 pour m = n = 8.

Conclusion

Si deux nombres positifs varient de manière que leur somme reste constante, leur produit varie
et atteindra son maximum lorsque ces deux nombres deviennent égaux.

 

Pour la suite, on admettra cette propriété.

 

2ème partie

Par construction, (MN) et (BC) ou (BP) sont parallèles ; il en est de même pour (NP) et (AB) ou (MB).

(MNPB), ayant ainsi ces côtés deux à deux opposés et de supports parallèles, est un parallélogramme.

On pose P le périmètre de (MNPB). On a donc :

P = MN + NP + PB + BM

Comme aussi dans un parallélogramme les côtés opposés ont même longueur, MN = BP et MB = NP
et P = MN + MN + BM + BM = 2MN + 2BM =
2(MN + BM).

 

Dans le triangle (ABC), la droite (MN) est parallèle au support du côté [BC] ; le troisième théorème
s’applique : deux segments quelconques définis sur (AB) et leurs homologues définis sur (AC) ont
leurs longueurs proportionnelles.

De plus, [MN] et [BC] ont leurs longueurs dans une de ces proportions.

Ainsi, on a la double proportion :

L’égalité du premier rapport et du dernier donne la proportion :

Sachant que dans une proportion, le produit des termes extrêmes est égal à celui des termes moyens,
on a :

 

 

On pose S l’aire de (MNPB).

Soit H’ l’intersection de la hauteur [AH] avec (MN).

On sait que l’aire d’un parallélogramme est le produit de la longueur d’une quelconque de ses
dimensions par la longueur de la hauteur correspondante.

Dans le triangle (ABH), la droite (MH’) étant parallèle au support de [BH], le théorème de Thalès
s’applique : deux segments quelconques définis sur (AB) et leurs homologues définis sur (AH)
ont leurs longueurs proportionnelles.

Ainsi, on a une de ces proportions :

 

Sachant que dans une proportion, le produit des termes extrêmes est égal à celui des termes moyens,
on a :

 

Ainsi,

De plus, on a :

x ≥ 0 et AB ≥ AM ou AB – AM ≥ 0 ou c – x ≥ 0

x + (c – x) = x + c – x = c et c est une constante

Les quantités positives x et (c – x) varient de manière que leur somme reste constante.

Selon la propriété obtenue dans la première partie de cet exercice, leur produit, variant avec x,
atteindra son maximum lorsqu’elles deviennent égales, c’est-à-dire lorsque x = c – x.

Donc, S atteindra son maximum lorsque x = c – x.

La résolution de cette dernière équation donne :

 

 

 

On donne un triangle quelconque (ABC). La bissectrice [Ax de l’angle intérieur au sommet A
rencontre le côté [BC], opposé à A, au point M.

[Ax sera appelée bissectrice intérieure en A.

Du point C on mène la demi-droite [Cy parallèle à (AM) ; cette demi-droite rencontre (BA)
au point F.

Démontre que le triangle (AFC) est isocèle.

Dans un triangle, on appelle angle extérieur tout angle adjacent et supplémentaire à un
angle intérieur.

Ainsi, l’angle {[AC) , [AF)} est un angle extérieur car il est adjacent et supplémentaire à
l’angle intérieur au sommet A.

Soit [At la bissectrice de {[AC) , [AF)}.

[At sera appelée bissectrice extérieure en A.

[At rencontre (BC) au point N.

Quelle propriété peux-tu alors en déduire pour un triangle ?

 

Solution

 

(AM) et (CF) sont deux droites parallèles coupées par la sécante (AC) ; or, on sait que,
dans ce cas, les angles alternes internes ont même mesure.

Par ailleurs, ces deux droites parallèles, coupées par la sécante (BA), définissent
avec celle-ci des angles correspondants de même mesure.

Donc, les angles alternes internes {[CA) , [CF)} et {[AM) , [AC)} ont même mesure.

Et aussi les angles correspondants {[FA) , [FC)} et {[AB) , [AM)} ont même mesure.

Or [Ax étant la bissectrice de l’angle intérieur au sommet A, les angles {[AM) , [AC)} et
{[AB) , [AM)} ont même mesure.

Deux quantités égales à une même troisième sont égales ; par conséquent,

{[CA) , [CF)}et {[FA) , [FC)} ont même mesure et le triangle (AFC) est isocèle.

 

Dans le triangle (BCF), la droite (AM) est parallèle au support du côté [CF].
Par conséquent, le théorème de Thalès s’applique : deux segments quelconques
définis sur (BC) et leurs homologues définis sur (BF) ont leurs longueurs
proportionnelles
.

Ainsi, on a une de ces proportions :

On connaît une des propriétés de la proportion :

Par ailleurs, le triangle (AFC) étant isocèle, ses côtés [AC] et [AF] ont même mesure ; donc
AC = AF.

En remplaçant AF par son égale AC, dans la dernière proportion ci-dessus, on obtient :

Dans un triangle quelconque, toute bissectrice intérieure partage le côté qui lui est opposé
en deux segments. Ces derniers et les deux autres côtés ont leurs longueurs dans une proportion.

 

Soit (d) la droite passant par C et parallèle à (AN). Elle coupe (BA) au point E.

(AN) et (EC) sont deux droites parallèles coupées par la sécante (AC) ; or, on sait que, dans ce cas,
les angles alternes internes ont même mesure
.

Par ailleurs, ces deux droites parallèles, coupées par la sécante (AE), définissent avec celle-ci
des angles correspondants de même mesure
.

Donc, les angles alternes internes {[CA) , [CE)} et {[AC) , [AN)} ont même mesure.

Et aussi les angles correspondants {[EA) , [EC)} et {[AF) , [AN)} ont même mesure.

Or [At étant la bissectrice de l’angle extérieur {[AC) , [AF)}, les angles {[AC) , [AN)} et
{[AF) , [AN)} ont même mesure.

Deux quantités égales à une même troisième sont égales ; par conséquent,

{[CA) , [CE)}et {[EA) , [EC)} ont même mesure et le triangle (AEC) est isocèle.

 

Dans le triangle (BAN), la droite (EC) est parallèle au support du côté [AN]. Par conséquent,
le théorème de Thalès s’applique : deux segments quelconques définis sur (BA) et leurs
homologues
définis sur (BN) ont leurs longueurs proportionnelles.

Ainsi, on a une de ces proportions :

Donc, par application d’une propriété des proportions, on obtient :

Or, le triangle (AEC) étant isocèle, ses côtés [AC] et [EA] ont même mesure ; donc AC = EA.

En remplaçant EA par son égale AC, dans la dernière proportion ci-dessus, on obtient :

Dans un triangle quelconque, toute bissectrice extérieure partage le côté qui lui est opposé
en deux segments. Ces derniers et les deux autres côtés ont leurs longueurs dans une proportion.

 

Conclusion générale :

Dans un triangle quelconque, les bissectrices intérieure et extérieure menées d’un sommet quelconque
partagent le côté qui leur est opposé en des segments.
Ces derniers et les deux autres côtés, pris dans un ordre donné, ont leurs longueurs dans une double
proportion.

 

 

On te donne un triangle (ABC) avec AB = 3 cm et AC = 5 cm.

La bissectrice de l’angle intérieur au sommet A coupe le côté opposé [BC] au point M tel que
MB = 2 cm.

Calcule la longueur de [BC].

Solution

On sait que la bissectrice intérieure en A partage le côté opposé [BC] en deux segments
[MB] et [MC] tels que :

 

Dans une proportion, le produit des termes extrêmes est égal à celui des termes moyens ; donc :

 

 

On donne un trapèze quelconque (ABCD) dont les bases sont [AB] et [DC] et dont la
hauteur est h.

Soit (d) la droite parallèle aux supports des bases et passant par le milieu M du
côté [AD].

Démontre que (d) coupe l’autre côté [BC] en son milieu N.

[MN] est appelé base moyenne du trapèze (ABCD).

h . MN


Solution

Soit (x’x) la droite parallèle à (BC) et passant par A.

(x’x) coupe (d) et (DC) respectivement aux points P et Q.

On sait que dans un triangle, si une droite passe par le milieu d’un côté et est parallèle au
support d’un deuxième côté, alors elle rencontre le troisième en son milieu.

Or, dans le triangle (ADQ), (d) passe par le milieu M du côté [AD] et est parallèle au support
du côté [DQ].
Par conséquent, P, intersection de (d) et du côté [AQ], est milieu de ce dernier.

Donc, AP = PQ.

 

(d) coupe le côté [BC] au point N.

Par construction, (ABNP) et (PNCQ) ont chacun les côtés deux à deux opposés et parallèles ;
donc ce sont des parallélogrammes.

Donc, dans chacun de ces parallélogrammes, deux côtés opposés quelconques ont même mesure ;
ainsi, AP = BN et PQ = NC.

Comme AP = PQ, alors BN = NC et N est milieu de [BC].

 

On sait que dans un triangle le segment joignant les milieux de deux de ses côtés a sa longueur
égale à la moitié de celle du troisième côté.

Or, dans le triangle (ADQ), M et P sont les milieux respectifs de [AD] et [AQ] ; donc [MP] a sa
longueur égale à la moitié de celle du côté [DQ] :

Dans les parallélogrammes (ABNP) et (PNCQ), on a :

PN = AB et PN = QC

Donc, AB = QC = PN.

Par ailleurs, MN = MP + PN

Or, DQ = DC – CQ = DC – AB

Conclusion

Dans un trapèze, la longueur de la base moyenne est égale à la moitié de la somme des longueurs
des deux bases.

 

S = h . MN

Conclusion

L’aire d’un trapèze est égale au produit de la longueur de la base moyenne par la hauteur.

 

 

Anna se trouve en randonnée dans les Alpes.

Elle est sur un flanc de montagne, assez plat, face à un arbre.

Elle souhaite connaître la hauteur h de cet arbre, sans prendre le risque en grimpant.

Les outils qu’elle possède est une boussole, un canif et un double décamètre.

Comment a-t-elle procédé pour trouver h ?

Solution

Avec son canif, elle se fabrique un bâton assez droit de 150 cm de longueur, ceci à l’aide d’une petite
branche d’arbre.

Elle plante au sol et verticalement ce bâton à la distance de 200 mètres du pied Q de l’arbre.

Elle nomme P le pied de son bâton, S et R les sommets respectifs de l’arbre et de son bâton.

Le bâton ainsi planté, Anna s’allonge sur l’herbe tout en fixant le sommet R du bâton, et tout en rampant
jusqu’à ce qu’elle obtienne, à l’œil nu, une visée permettant de constater l’alignement de son œil O,
avec R et S, O étant le plus proche possible du sol.

Dans cette position, elle se procure une petite pierre qu’elle pose à l’endroit O’ où se trouve sa tête,
O’ étant sur la verticale passant par son œil.

O étant le plus proche possible du sol, Anna considère alors que O’ et O sont pratiquement confondus.

Elle se lève, puis avec son double décamètre, elle mesure la longueur O’P.

Elle trouve O’P = 5 mètres.

Elle procède ensuite au raisonnement suivant : " 

Dans le triangle (O’QS), (PR) est une droite parallèle au support (QS) du côté [QS], car (PR) et (QS)
sont des verticales.

Donc, le troisième théorème s’applique : deux segments quelconques définis sur (O’S) et (O’Q) ont
leurs longueurs proportionnelles.

De plus, le segment [PR] et le côté [QS] ont leurs longueurs dans une de ces proportions.

Je peux donc écrire :

Or, je sais que O’Q = O’P + PQ = 5m + 200m = 205m.

Dans la première proportion que je viens d’écrire, je remplace O’P, O’Q et PR par leurs valeurs que
je connais ; j’obtiens :

Je sais que dans une proportion, le produit des termes extrêmes est égal à celui des termes moyens ;
donc :

Or, QS est la hauteur h de cet arbre ; donc je trouve :

h = 61,5 mètres. "

 

 

Le Théorème de Thalès : outil pour le partage d'un segment de droite

 

On te demande de :

1- construire avec ta règle et ton compas un segment (S) qui mesure exactement :

2- partager (S) en trois parties équivalentes, c'est-à-dire ayant même mesure géométrique

Solution

1-

Je sais que dans un triangle demi équilatéral, donc triangle rectangle, dont la longueur de l'hypoténuse est a,
la longueur du côté de l'angle droit, opposé à l'angle intérieur de mesure 60° est égale à :

Mais aussi, a est la longueur commune des côtés du triangle équilatéral concerné.

Ici, j'ai donc a = 1 dm ou 10 cm.

Donc, je construis d'abord un triangle équilatéral (ABC).

Pour cela, je trace d'abord un segment [BC] de longueur 10 cm.

Du point B, avec une ouverture de mon compas égale à 10 cm, je trace un arc de cercle (m).

Du point C, avec la même ouverture de mon compas, je trace un arc de cercle (n).

(m) et (n) se coupent en A et (ABC) sera le triangle équilatéral recherché.

 

Du point A, j'abaisse la hauteur [AH] relative à [BC].

[AH] est le côté opposé à l'angle intérieur en C de mesure 60°, dans le triangle demi équilatéral (AHC);

Avec une ouverture de compas égale à AH, je trace le segment [MN] = (S)

 

2-

Le théorème de Thalès me permet de partager [MN] = (S) en trois parties égales.

Pour cela, à partir de M, je trace d'abord une demi droite quelconque [Mx).

Avec une même ouverture de compas prise arbitrairement et à partir de M, je place sur [Mx)
trois points H, I et J.

J'ai donc MH = HI = IJ.

Je joins J et N.

Je mène des points I et H les droites (II') et (HH') parallèles à (JN).

(II') et (HH') coupent [MN] respectivement aux points G et F.

D'après le théorème de Thalès, j'ai :

Deux quantités égales à une même troisième sont égales; donc :

MF = FG = GN

 

 

La tangente de la mesure d'un angle aigu

Je comprends

A une certaine heure d’une journée, un mathématicien arabe, constatant une particularité de l’angle aigu (Ai)
d’un triangle rectangle, a pu trouver la hauteur du palmier à partir de la longueur O de l’ombre projetée de cet
arbre au sol.

 

Il pratiqua l’expérience suivante : à partir d’un bâton B bien droit et, piqué verticalement, au sol horizontal,
il nota à chaque instant i, la longueur (oi) de l’ombre de ce bâton, ainsi que la mesure (ai) de l’angle que fait
l’ombre avec l’hypoténuse.
 

Une évidence pour lui : il travaillait avec un triangle rectangle dont le sommet de l’angle droit était le pied
du bâton.

 

A la fin de la journée, il calcula les différentes valeurs que prend le rapport :

Il nomma zol de (ai) ce rapport ("zol" signifiant "ombre" en arabe), puis considéra son inverse
qui, par la suite, a pris le sens mathématique de
tangente.
 

Ainsi, il écrivit :


Enfin il nota la formule :

 

Une branche des Mathématiques : la Trigonométrie, venait ainsi de naître.

Il dressa ensuite une liste, dite aujourd’hui table trigonométrique, donnant les tangentes des
différentes mesures d’angle aigu.

 

Revenant au cas de son palmier, en mesurant Oi et l’angle (Ai) obtenu en visant le sommet S
du palmier, il trouva alors l’inconnue H qui doit être égale à Oi . tan(Ai).

 

Je reprends le procédé de calcul de ce mathématicien :

Je dessine le Soleil, un arbre et son ombre projetée au sol supposé horizontal.

J’ai donc un triangle rectangle (Stp), de sommet S : sommet de l’arbre, d’angle droit au pied p
de l’arbre. L’autre sommet t de ce triangle est le point extrême de l’ombre projetée au sol.

L’ombre projetée est donc représentée par le côté [tp] de longueur Oi.

En visant S, l’angle trouvé est (tp, tS) et sa mesure, supposée en degrés, est a.

La hauteur inconnue de l’arbre est H.

J’ai donc :

J’en déduis :

 

Je me souviendrai

Dans un triangle rectangle quelconque,la tangente de la mesure d’un angle aigu est égale au
rapport
de la longueur du côté de l’angle droit, qui lui est opposé, à
la longueur de l’autre côté
de l’angle droit.

 

Je m’entraîne

On te donne un demi triangle équilatéral (ABC) dont le sommet de l’angle droit est en C.
L’hypoténuse est [AB] qui mesure 8 cm.

[BC] est le côté opposé à l’angle au sommet A mesurant 60°.

Quelle est la longueur du côté [AC] ?

Calcule, tan 60° et tan 30°.

Solution



Le théorème de Pythagore appliqué à ce triangle rectangle donne :


Or, dans le triangle rectangle demi équilatéral (ABC), la mesure (AC , AB) vaut 60° ; donc :



Or, (BA , BC) = 30° ; donc :

 

 

On te donne un triangle rectangle isocèle (ABC) dont le sommet de l’angle droit est en C.
L’hypoténuse est [AB] qui mesure 10 cm.

Quelle est la longueur commune des deux autres côtés ?

Calcule tan 45°.
 

Solution

Le théorème de Pythagore appliqué à ce triangle rectangle donne :

 


 

 

On te donne un triangle rectangle quelconque (ABC) dont le sommet de l’angle droit est en C.

a-

Les deux côtés [AC] et [CB] mesurent respectivement b et a.

Quelle est la longueur c de l’hypoténuse [AB] ?

b-


b-1

On pose α et β les mesures en degrés respectives des angles aigus en A et B.

Calcule :

tan α . tan β

Que peux-tu en conclure ?
 


b-2

En te rappelant que dans un triangle rectangle, le sinus de la mesure d’un angle aigu est le
rapport de la longueur du côté de l’angle droit, qui lui est opposé, à la longueur de
l’hypoténuse, et que son cosinus est le rapport de la longueur du côté de l’angle droit, qui
lui est adjacent, à la longueur de l’hypoténuse, démontre les relations suivantes :

 

Rappel:

sin2α= [sin α]2, cos2α= [cos α]2,

tan2α= [tan α]2, et il en est de même pour β.

 

Solution

a-

Le théorème de Pythagore donne :


b-

b-1

Dans un triangle rectangle, le produit des tangentes des mesures des angles aigus est égal à 1.

Comme ces deux angles aigus sont complémentaires, on peut énoncer la propriété suivante :

Deux angles aigus complémentaires ont leurs mesures telles que la tangente de l'une est
l'inverse de celle de l'autre.

b-2

On sait que a2 + b2 = c2.

En ajoutant 1 aux deux membres de cette dernière égalité, on obtient :

Or, a2 + b2 = c2.

 

En ajoutant 1 aux deux membres de cette dernière égalité, on obtient :

Or, a2 + b2 = c2.

 

 

 

 

Méthode pour trouver rapidement les fonctions trigonométriques des mesures
d'angle remarquables

On aligne les mesures d'angle en ordre croissant :

0°                30°              45°                 60°                      90°

En dessous, on aligne les cinq premiers chiffres en ordre croissant :

0                    1                 2                   3                            4

En dessous, on aligne leurs racines carrées :

En dessous, on aligne les moitiés de ces racines carrées, et ainsi on obtient les sinus :

En dessous, on reprend cette dernière suite mais dans l'ordre inverse, et ainsi on obtient les cosinus :

Pour obtenir la tangente, l'angle ayant une mesure différente de 90°, il suffit de faire le rapport du sinus
au cosinus
.

 

 

 

POUR LA TERMINALE S

Théorie des ensembles et Topologie - 11ème partie

 

 

 

 

 

Transformations ponctuelles - 1ère Partie

Remplacer :

On a également :

Par :

 

Asymptotes

La droite (d) a pour équation y = ax + b.

On considère une droite (D) parallèle à l’axe y’y coupant l’axe (x’x), (d) et (C) respectivement en h, m et n.

On considère la quantité algébrique :  

(d) est asymptote à (C) si et seulement si la limite de cette quantité algébrique tend vers 0 lorsque x  tend
vers .

Divisons cette quantité par x (la division est possible, puisque x tendant vers l’infini est différent de 0) ;
on obtient la quadruple égalité (1) : 

Formons l’expression f(x) – ax ; on obtient l'égalité (2) :  

Dans la quadruple égalité (1) ci-dessus, la limite du 1er membre lorsque x tend vers l’infini est 0 ;
donc le dernier membre tend également vers 0 ; mais aussi la fraction :

 


Dans la deuxième égalité (2) ci-dessus, la limite de [f(x) – (ax + b)] étant 0 lorsque x tend vers l’infini,
la limite de [f(x) – ax] lorsque x tend vers l’infini est b.  

 

Conclusion :

(d) est asymptote à (C) si et seulement si , x tendant vers l'infini négativement ou positivement, 
la limite « a » de l'expression :

 

existe et est finie.

 

ET  

 

la limite « b » de l'expression :

[f(x) – ax] 

existe et est finie.

 

Exemple :

f est définie sur R - {1} par :

et on obtient :

 Au numérateur comme au dénominateur, on met la plus grande puissance de x en facteur ; on obtient : 

On peut simplifier par x2  puisque x tendant vers l’infini est différent de 0 et on obtient : 

Le passage à la limite donne 1 puisque les deux fractions :

On forme l'expression f(x) – ax ; on a :

 

et en mettant au même dénominateur on obtient : 

Au numérateur comme au dénominateur, on met la plus grande puissance de x en facteur ; on obtient : 

On peut simplifier par x  puisque x tendant vers l’infini est différent de 0 et on obtient : 

et le passage à la limite donne 1 puisque les deux fractions :

 

Ainsi la limite de [f(x) – x]  lorsque x tend vers l’infini est égale à 1.

Conclusion : 

(C) admet une asymptote oblique qui est la droite d’équation : 

y = 1.x + 1 ou y = x + 1  

 

NB :

1- Souvent, dans des problèmes, on te demandera d’étudier la position de la courbe (C) par rapport à
son asymptote (au-dessus ou en dessous) ; dans ce cas, c’est le signe de la quantité :

 

qu’il faudra étudier ; ainsi :

si [f(x) – (ax + b) ] est strictement positif à l’infini , (C) est au-dessus de son asymptote,

si [f(x) – (ax + b) ] est strictement négatif à l’infini , (C) est en - dessous de son asymptote.

 

2- (C) peut dans certains cas de problème couper son asymptote en un point x0 fini de son domaine de
définition ; ceci ne change rien au fait que (C) admet une asymptote car l’existence de cette dernière est
étudiée « à l’infini »

 

3- Méthodologie pour la recherche de l’asymptote oblique .

On forme d’abord l’expression :

puis on calcule sa limite lorsque x tend vers l’infini

Si cette limite a existe et est finie, alors on poursuit notre recherche en formant l’expression [f(x) – ax]
et en calculant sa limite b lorsque x tend vers l’infini.

Si également cette limite b existe et est finie, alors on conclut que (C) admet pour asymptote oblique la
droite d’équation y = ax + b.

 

Si durant cette recherche l’une au moins a et b n’existe pas ou est égale à l’infini, alors (C) n’admet
pas d’asymptote oblique.

 

Au voisinage de l’infini, la courbe (C) sera au-dessus de son asymptote oblique si et seulement si la
quantité f(x) – [ax + b] est strictement positive.
 

Elle sera en dessous de son asymptote si et seulement si la quantité f(x) – [ax + b] est strictement
négative
.  

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